Bonjour : ici, il s'agit simplement d'un Parc, celui des Buttes-Chaumont (Paris, 19 ème), "emprunté" pour une histoire vraie, entre le Var, Nice et Calvi. Les deux héros de l'épilogue n'y sont plus. Ce jour, c'est une mer de souvenirs et un hommage.
Non lié, c'est aussi, en même temps, un arrêt de participation au club, sauf, (si présent), courtes réponses éventuelles. Bon passage juillet/août.
Le Président du Parc,
" Tu m'as apprivoisé, tu m'as appris l'oiseau,
" Tu habitais un parc, où je venais flâner,
" C'est là que sur un banc, tu vins me retrouver,
" Poussant de petits cris, qui n'étaient pas bien beaux.
" Le lendemain midi, dégustant un gâteau,
" Que j'avais apporté, en guise de dessert,
" Tu es réapparu, et là tu avais l'air,
" D'un hardi quémandeur, qui jasait bien plus haut !
" Une bouchée pour toi, une miette pour moi,
" Semblais tu exiger, je ne résistais pas,
" Et lors de miettes en miettes, le dessert du repas,
" Fut bien vite englouti, où mettais-tu tout ça ?
" Du haut de tes cent grammes, et de tes pâles frêles,
" Tu semblais présider, et tenir des discours,
" J'étais ton invité, bienvenu chaque jour,
" Pourvu que je t'amène, du bon gâteau au miel.
" Toi le geai qui savais, si bien communiquer,
" Avec les visiteurs, en leur parlant l'oisau,
" Tu m'avais attrapé, j'en parlais au bureau,
" Et cinq ou six amis, vinrent te rencontrer !
" Tu leur jouas ton rôle, avec maestria,
" Les mettant sous tes ailes, les faisant s'esclaffer,
" Ils t'élirent roi du Parc, voulurent te baptiser,
" Du nom du Président, Giscard en ce temps-là !
Épilogue :
" Giscard ne riez pas, eut un fameux destin,
" Un cousin l'adopta, l'emmena avec lui,
" Sur un ferry-bo-at, entre Nice et Calvi,
" L'oiseau s'est envolé, devint européen !
Bernard(o) Lepage