TRANS, GOUINES, PÉDALES : VIVE LE COMMUNAUTARISME ANTI-CASSE SOCIALE !
Au lendemain du 10 septembre, nous nous réveillons plus combatifs que jamais. La journée du 10 a été la preuve du tournant autoritaire de l’État : la police partout, des interpellations à n’en plus finir, de nombreuses violences policières. Retailleau, et par là Macron, sont très clairs : toute contestation doit être étouffée dans l’œuf.

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Face à ce degré de répression, la mobilisation a été difficile. Et pourtant, elle était là. Les AG LGBTI parisiennes ont réuni plus de 150 participant·e·s, organisant la mobilisation au dépôt RATP de Belliard, à Porte d’Aubervilliers, puis à République et Châtelet, montrant que les LGBTI étaient prêt·es à lutter.
Et lutter, il le faudra. Après la chute du gouvernement Bayrou, Macron a décidé de poursuivre les affronts : il a nommé Sébastien Lecornu Premier ministre, faisant ainsi virer son gouvernement toujours plus à droite. Si le budget est décalé, il est clair que le prochain sera de la même veine.
Lecornu représente la droite réactionnaire et homophobe. En 2012, il déclarait être exaspéré par le « communautarisme gay » et qu’« une famille se construit entre un homme et une femme ». Nous, le communautarisme qui nous exaspère, c’est celui des riches et de la casse sociale. Lecornu, c’est aussi celui qui dîne en secret avec Marine Le Pen, preuve, s’il en fallait encore, que la digue entre la droite et l’extrême droite est en train de tomber.
Le 10 a montré que la colère face à ce gouvernement était intacte et que nous étions capables de relever la tête. Il a été une étincelle qui doit continuer. Mercredi, nous avons vu naître de nouvelles alliances et de nouvelles formes d’actions. L’objectif était clair : bloquer l’économie. Mais pour bloquer l’économie, il nous faudra étendre la grève. Et c’est vers cet objectif que nous devons continuer de tendre. Les colères grondent encore. Les syndicats ont appelé à poursuivre la mobilisation le 18 septembre. Il faut se saisir de cette date afin de construire la mobilisation dans le temps long. Nous devons réarmer notre camp social. Nous le savons après le mouvement pour nos retraites : nous avons besoin d’un rapport de force supérieur pour gagner. Et cela se fera par la grève générale, reconductible et englobant tout le territoire. Bayrou voulait supprimer deux jours fériés, faisons en sorte d’en gagner deux nouveaux, pour célébrer la chute de Macron et de la Ve République !
Nous, TPG, devons rejoindre massivement la mobilisation. Nous devons pousser les syndicats à déposer des préavis de grève au-delà du 18 septembre. Continuons à nous organiser au sein des AG LGBTI et créons les conditions de la grève auto-organisée. Elle seule sera en capacité de mettre un coup d’arrêt aux politiques antisociales de ce gouvernement.
Nous avons dégagé Barnier, nous avons dégagé Bayrou, maintenant c’est à Lecornu, puis enfin à Macron de dégager. Alors, le 18 on fait grève et le 19 on bloque tout !
Venez nous rencontrer et renflouer nos caisses, sur notre stand à la fête de l'humanité ces 12,13 et 14 septembre (Avenue Bobby Sand, le joli stand rose).