les inverti.e.s (avatar)

les inverti.e.s

Collectif

Abonné·e de Mediapart

14 Billets

1 Éditions

Billet de blog 29 mars 2023

les inverti.e.s (avatar)

les inverti.e.s

Collectif

Abonné·e de Mediapart

De Stonewall au Marais, « les condés sont des condés, ils ne seront jamais nos alliés »

Nous fêtions notre pink bloc réussi, nous étions réjouis de toute cette journée. Hier soir, après une journée de manifestation nationale, la police est venu harceler un bar féministe et queer. 

les inverti.e.s (avatar)

les inverti.e.s

Collectif

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Hier soir, après une journée de manifestation nationale, la police est venu harceler un bar féministe et queer. Elle en a profité pour embarquer une personne, toujours en garde à vue actuellement. Toute la soirée, l’ambiance était chaleureuse. Nous fêtions notre pink bloc réussi, nous étions réjouis de toute cette journée. À plusieurs reprises, plusieurs camions policiers sont passés devant le bar et nous avons chanté des slogans auxquels ils ont répondu par de timides provocations. Deux heures après, alors que la situation était complètement calme, les policiers sont revenus avec la détermination de nous punir. Ils ont menottés une personne du bar prise au hasard, puis jeté une grenade de désencerclement puis une grenade lacrymogène depuis leur voiture. Ils ont menacé d’écraser les personnes qui tentaient de retenir la voiture et enfumé le bar en mettant en danger plusieurs personnes. Deux sont tombées dans les pommes, les pompiers ont dû intervenir.

Depuis plusieurs semaines, la répression policière s’accentue. Nous comptons déjà plusieurs centaines de blessé·es dont notre camarade de SUD Rail ayant perdu un œil, une camarade AESH ayant perdu son pouce et le déchaînement de violences policières à Sainte-Soline qui ont notamment mis deux camarades dans le coma avec un pronostic vital engagé. Hier, la police n’a pas frappé au hasard. En visant ce bar, un bar féministe et queer, un bar où  s’organise la lutte, la police nous rappelle qui elle est, qu’elle ne sera jamais l’alliée des TPG. Elle essaye aussi de s’attaquer directement aux militant.e.s même lorsqu’ils sont en soirée. Ce harcèlement policier survenu hier nous rappelle bien entendu les raids à l’improviste et arrestations brutales perpétrés sur nos lieux communautaires dans l’histoire à Stonewall comme en France.

Nous ne nous laisserons pas faire, 

Les TPG continueront à se mobiliser contre la réforme des retraites et contre ce monde qui nous exploite et nous opprime et nous appelons à nous rassembler ce midi devant le commissariat du 8e, 36 rue Laure Diebold.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.