Aurillac, préfecture tranquillou du Cantal. La mairie a pris 200 000 euros aux dépends d'actions sociales et culturelles pour s'afficher ville étape du tour de France. C'est cher, certes mais il paraît que les élus en atteindraient des retombées en terme de fréquentation touristique. Sauf qu'au réveil, une surprise attend l'équipe Total. Macarel, douze vélos et pas des rascles se sont faits la belle pendant la nuit. Est-ce l'oeuvre de pintres qui voulaient faire parler d'eux ou du maire d'une ville concurrente ? De quoi s'atchouler et prendre la care, cong. Quand on veut faire sa pub sur le calme et la tranquillité, c'est une cagade de première bourre. Si ça se trouve, personne n'avait cloué les bécanes, alors, adiousatz, elles sont parties bringuer les fadorles.
Circonstance aggravante mais cocasse, les engins appartiennent à l'equipe Total, l'ami bien connu du changement climatique, ça daille encore plus, même si les coureurs disposent chacun de deux ou trois machines, contre la montre,ssprint ou montagne. Ben dis-donc … les bécanes étant réglées au millimètre, il est difficile de se les échanger même au sein d'une équipe. Re-bas-dis-donc. Total reussira-t-il à se désempeguer de la situation ? Pour une fois qu'il s'engageait en faveur de la mobilité douce, faut que des quaoueques le fassent caguer. Il s'agit probablement de tabanards habitant la region, encore qu'avec les écolo-terroristes tout est possible, Quoi qu'il en soit, ça m'aura fait marrer, d'autant que les mânes d'Antonin Magne, le célèbre pygmalion de Poupou qui naquit à une dizaine de kilomètres d'Aurillac, doivent se retourner dans leur tombe. Hildepute !