Une chevelure de démon hirsute,
Un vieux t-shirt sans forme ou couleur ou longueur précise,
Un regard affolé d’un dos tourné,
Je n’en menais pas large à la table du Jardin de Lussan.
Je la trouvai si belle qu’une grandiose idée
dès qu’elle entra, heureusement accompagnée.
Ses yeux peu ordinaires, voyage, trip instantané.
Comme un miracle, le groupe vint se poser à proximité.
Comme je disais, elle choisit alors de ne rien me montrer.
Jusqu’à ce que mon insistance lui fit réaliser
Qu’une paire de billes folles tentaient de la déshabiller.
L’âme alors pivota, regarda… la musique continuait :
Don’t need to love, don’t need to hide
It’s a wonderful, wondeful world, mais, l’air agacé,
Elle fit comme ça avec la tête et les paupières. Voyez ?
Aujourd’hui, mon poème est fini,
Et je profite au max de cette dernières strophes
J’embrasserai les rimes avec un sandwich, ouais, bof,
Mais je n’irai p’têt plus me coucher, ouais, ça aussi, bof.
Je me demande alors, qui de Katy et de Catherine,
Voudra lire mon adieu à la vie sans merci,
Je pleure déjà sur mon propre sort,
Je sens les larmes salées monter, monter,
Les sales larmes qui apitoient les Nazi,
Je m’en vais
Lisons Echenoz