Le paysage politique apocalyptique que nous avons est le fruit bien sec de la tromperie sans précédent orchestrée par Hollande, Valls, Sapin et consorts. En 2012 nous avons été floués en nombre, malgré cela, il se trouve que pas mal de ministres des deux gouvernements de ce désastreux quinquennat, se présentent aujourd’hui et après avoir démissionné bien tard, comme la bonne alternative. Ce n’est même pas digne, Pierre Laurent, au moins, qui s’est toujours contenté de mendier quelques sièges pour caler les fémurs décharnés de son parti fantôme, n’a pas d’autres ambitions. Il y a certes Mélenchon, mais saura-t-il se maîtriser, pourra-t-il déjouer les pièges des journalistes dans lesquels il est toujours tombé à pieds joints, ne laissant apparaître que l’image d’un homme agressif, vindicatif et à l’égo démesuré ? Comprendra-t-il qu’une victoire ça se gagne en équipe et pas en solo ? Bref, le parcours sera bien difficile, même s’il faut lui reconnaître le mérite, contrairement à d’autres, de ne pas avoir été un collabo de cet exécutif lamentable.
Pour 2017, la bataille à gauche ne devra servir qu’à clarifier la ligne politique dont les forces de progrès de ce pays ont cruellement besoin, et, surtout, à éliminer définitivement ce parti socialiste, responsable du naufrage de la représentation populaire. De ce combat d’idées devra partir la reconstruction d’un véritable mouvement, capable de prendre en compte les aspirations populaires en luttant ouvertement contre les dérives ultra-libérales, populistes et xénophobes qui asphyxient le pays.
Cet objectif-là est, à mon sens, le seul réalisable, il peut sembler minimaliste mais il est nécessaire pour sortir du marécage dans lequel l’aveuglement de 2012 aura plongé des millions d’entre nous. Les erreurs se payent cher, payons la nôtre et au boulot !