Il fallait voir les mines déconfites générées par ce match nul contre l’Equateur.
Après l’euphorie, tout aussi débile, qui a suivi les deux premiers matchs, les voici dépressifs, transis, prompts à enseigner le métier à Deschamps, à demander, pour ceux qui avaient fait le déplacement, le remboursement d’un billet au Maracana pour lequel ils se sont saignés. Quant à Benzema, condamné à marquer deux buts par match pour rester des "Nôtres", phantasme de toutes leurs turpitudes, ils étaient à un doigt de le réexpédier dans les barres de Bron d’où, selon beaucoup, il n’aurait jamais dû sortir, ni entrer d'ailleurs....
Quelle schizophrénie ! Que c’est dur de ne pouvoir compter que sur une équipe de foot pour se sentir exister. On n’est vraiment pas prêts à changer ce pays.