Qui sait comment finira le bras de fer incroyable auquel nous assistons ces jours-ci à Bruxelles ? Nul doute cependant que l’extraordinaire bataille que livrent en ce moment même Tsipras et son équipe contre la Mafia des banques et ses gouvernements valets, au nom et sur la base du mandat reçu du peuple, constituera pour beaucoup de citoyens ailleurs qu’en Grèce, un espoir de voir émerger un jour une autre génération d’élus et de représentants des peuples.
Jusqu’ici, nous n’avons pu produire en France que des Sarkozy, des Hollande et…. des Valls. Hélas, chez nous, trahir, se renier, s’enrichir, s’incruster, se croire indispensable, est encore largement toléré par les citoyens. Rappelez-vous les ignominies de Sarko, les promesses de bataille de Hollande contre le traité ratifié par son prédécesseur et qui s’est couché au premier éternuement de la chancelière. Le troisième roquet, qui a bien compris comment on peut se faire élire en France avec force esbroufe et démagogie, imite piteusement ses deux aînés.
Le combat désespéré du gouvernement Grec restera, quelle qu’en soit l’issue, Le Fait politique de ces dernières années, un espoir immense, un extraordinaire exemple de respect des engagements et de considération pour les électeurs.