Avant le premier tour, les abstentions étaient le cauchemar des politiques et des médias. Mais après le vote, les comptes sont basés sur les votes « exprimés ». Adieu les « blancs », adieu les « nuls », adieu les « abstentions ».
Pourtant toutes ces choix, refusant de désigner un nom, sont hautement justifiées.
De plus, si, comme certains le souhaitent, le vote devenait obligatoire, il serait indispensable de les compter dans les résultats.
Le seul référent honnête, serait alors de prendre pour base les « inscrits ». Dans ce cas, les pourcentages sont bien plus bas que ceux annoncés :
Abstentions, Blancs, nuls : 27,91 %
M. Emmanuel MACRON : 20,07 % (au lieu de 27,8%)
Mme Marine LE PEN : 16,69 % (au lieu de 23,1%)
De plus, il serait bon, d’ajouter au nombre des inscrits celui des étrangers qui travaillent légalement en France et qui paient des impôts et des charges mais n’ont pas le droit de s’inscrire sur les listes électorales. Le gouvernement connait avec précision le nombre de ces personnes mais ne le diffuse jamais. Estimons les à plus d’un million de personnes (probablement beaucoup plus).
Les résultats seraient alors les suivants :
M. Emmanuel MACRON : 19,57 %
Mme Marine LE PEN : 16,27 %
Le gagnant du second tour devrait non pas crier sur les toits qu’il est l’élu d’une majorité de Français mais rappeler les deux pourcentages (19,57 % pour l’un et 16,27 % pour l’autre) avant d’imposer des décisions sorties de son chapeau.