
Nous avions vu Florence Aubenas à la fête du livre de Bron. Brillante ! Du coup, nous avons emprunté son livre à la Maison du Livre. Confirmation, bien évidemment, même si la photographie qu’elle fait de la France de 2015 à 2022 n’est pas très brillante. On le sait, mais ce n’est jamais très agréable de relire tous ces reportages, pourtant si vrais !
Des instantanés post terrorisme, sur les gilets jaunes, les abstentionnistes, le pouvoir d’achat en chute libre, le Super U de Mende (un peu long...), les Ehpad. Bref, souvent, la France qui souffre en silence. Heureusement, des journalistes comme Florence Aubenas nous rappellent que la France, ce n’est pas que Paris (n’est-ce pas, France Inter…).
La dernière partie, c’est la guerre en Ukraine. Là aussi, de la souffrance, de la cruauté. Et l’absurdité de ces zones (le Donbass en ces jours sinistres) où une frontière sépare les populations. Pas de jugement chez l'auteur, elle raconte. Encore et toujours. Les vies ici, et ailleurs…