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Billet de blog 29 avril 2011

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Fête des Précaires et du Pissenlit

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Avant la fête du muguet et des travailleurs, la fête du pissenlit et des sans-emploi, des stagiaires, des vacataires, des" minimum vieillesse", des radiés de l'allocation adulte handicapé, des expulsés , des bénéficiaires du RSA ( il faut le savoir c'est moins que le RMI), des CDD, des temps partiels, etc... la liste est longue , et elle va encore plus s' allonger avec leur dernière nouveauté: l'euro pacte plus! ou le pacte pour l'euro plus !

on dirait une pub pour une marque de lessive : le pacte qui broie plus blanc, le pacte qui soumet toujours plus ...

alors samedi 30 avril à Bayonne rendez-vous tous à 10 h 30 place de la mairie pour montrer que vous êtes là et que vous n'en pouvez plus ! Même vous qui vous croyez à l'abri car peut être pas encore précaire, venez aussi ! Savez-vous ce qui vous attend demain?!!!

« A défaut de se payer notre brin de muguet du 1er mai, célébrons le pissenlit pour ne pas le manger par la racine. Avant la fête des travailleurs, retrouvons-nous pour la journée du Pissenlit, fête des précaires. Ce jour là, rendons nos galères visibles.

En écho aux mobilisations portugaises, espagnoles, italiennes et européennes de ces dernières semaines contre la précarité, à Paris aura lieu ce samedi 30 avril une marche festive, entre la rue de Lisbonne et la place de l’Europe.
Mouvement intergénérationnel, multiculturel, la Fête des précaires et du pissenlit résulte des injustices et inégalités grandissantes de notre pays. Elle fait émerger une nouvelle force collective citoyenne combative qui se rassemble non seulement pour protester mais aussi pour partager ses convictions et sa volonté de combattre le système et la politique qui créént la précarité !

Suite à la diffusion de l’appel des précaires sur internet, des sollicitations sont venues des quatre coins de l’hexagone pour organiser des rendez-vous décentralisés. Des Fêtes des Précaires et du Pissenlit sont aujourd’hui prévues à Bayonne, Bordeaux, Chateaubriand, Clermont-Ferrand, Lyon, Libourne, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Nîmes, Toulon, Toulouse, Saint-Aman,Montrond, Paris et bien d'autre ville.

Fête des précaires et du pissenlit – Samedi 30 avril 2011, 10h30
A l’appel de 6 jeunes précaires parisiens, 17 villes se mobilisent partout en France pour lancer la « Fête des Précaires et du Pissenlit » la veille du 1er Mai, Fête du Travail et du Muguet :
« A défaut de se payer notre brin de muguet du 1er mai, célébrons le pissenlit pour ne pas le manger par la racine. Avant la fête des travailleurs, retrouvons-nous pour la journée du Pissenlit, fête des précaires. Ce jour là, rendons nos galères visibles. » (appel complet ci-dessous)
Mouvement intergénérationnel, multiculturel, la Fête des précaires et du pissenlit résulte des injustices et inégalités grandissantes de notre pays. Elle fait émerger une nouvelle force collective citoyenne combative qui se rassemble non seulement pour protester mais aussi pour partager ses convictions et sa volonté de combattre le système et la politique qui créént la précarité !
Fête des Précaires et du Pissenlit
(pour ne pas le manger par la racine)
www.fetedesprecaires.org
http://www.facebook.com/event.php?eid=109438902475514
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Le samedi 30 avril 2011, comme chaque fin de mois, ça fera déjà dix jours que nous serons à découvert.
Nous sommes salarié-e-s au SMIC, en CDD, en Interim, à temps partiel, en Contrat Unique d’Insertion, stagiaires de longue durée à 30% du SMIC, bac + 5 en Service Civique à 540€ par mois, auto-entrepreneurs, pigistes, intermittents, chômeurs en interim, travailleuses au black au RSA, travailleurs au black, jeunes n’ayant pas droit au RSA, saisonniers, étudiants-salariés…
Nous galérons pour trouver un emploi et un logement, pour payer le loyer. Nous galérons pour remplir le caddie chez ED.
Nous voulons vivre, pas survivre. Nous voulons payer des impôts. Nous voulons payer nos restos, aller au ciné, partir en vacances, arrêter de taxer nos parents, avoir le temps et la place pour élever des enfants, nous doucher avec du gel douche bio, manger du filet de bœuf plutôt que des surgelés, aller chez le dentiste pour retrouver le sourire.
Notre précarité est une insulte au passé, alors que nos parents et nos grands-parents ont travaillé pour notre accès à l’éducation, à la sécurité sociale, pour le droit du travail, et pour notre liberté. Privés de stabilité et soumis à la flexibilité, notre avenir est hypothéqué. “C’était mieux Avant”, on finit par le croire.
Parce que nous refusons cette fatalité, nous ne nous laissons pas abattre par ce manque de perspective. Nous sommes des millions ! On se croise tous les jours dans la rue, dans le métro, au boulot, dans les facs, à Pôle Emploi ou à la CAF, ou à l’heure de l’apéro.
Nous sommes éparpillé-e-s et isolé-e-s.
Le samedi 30 avril, rassemblons-nous. A défaut de se payer notre brin de muguet du 1er mai, célébrons le pissenlit pour ne pas le manger par la racine. Avant la fête des travailleurs, retrouvons-nous pour la journée du Pissenlit, fête des précaires. Ce jour là, rendons nos galères visibles.
Quelles que soient vos convictions, vos revendications, votre situation, rejoignez nous. En écho à l’énorme mobilisation des précaires portugais le 12 mars, nous vous donnons rendez-vous à Paris tout au long de la rue de Lisbonne, pour un défilé festif, pacifique et non-partidaire contre la précarité. Fabriquez pour l’occasion vos propres panneaux, pancartes, banderoles, et inscrivez-y vos coups de gueules et vos messages.
Rendez-vous le samedi 30 avril pour un défilé festif, pacifique et non-partidaire!
Carole, 28 ans, salariée depuis 10 ans, au SMIC, encore dépendante de ses parents.
Xavier, 36 ans, chômeur, auto-entrepreneur.
Lily, 25 ans, bac+5, en Service Civique prolongé à 540 euros par mois.
Dimitri, 24 ans, serveur, travaille 50 heures par semaine dont 30 heures non déclarées.
David, 26 ans, chômeur en reconversion professionnelle dans le secteur social.
Nikos, 27 ans, vacataire dans la fonction publique.

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