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La ressemblance est sidérante: Victor Geronimi un Corse du Niolu (Calacuccia) est le sosie parfait de l’explorateur Christophe Colomb, tel qu’il fut peint par Ghirlandaio à la Cour d'Espagne. Et à l’Université de Grenade (Espagne), haut lieu de la mémoire du grand navigateur découvreur de l’Amérique: les agents d’accueil sont eux-aussi frappés de stupeur par la physionomie de ce visiteur inconnu, qui depuis 2017, déclare être un descendant collatéral de Christophe Colomb. Dans son livre "Christophe Colomb Corse du Niolu 1445-1506. 171 pages ": Victor Geronimi l’affirme, Christophe Colomb, serait "né en Corse, au hameau de Bonnemanache à Calacuccia (20224) dans la tour de Rughjulacciu des Geronimi". A cette époque le Niolu et la Balagne sont ravagée par la guerre entre la Couronne d’Aragon et la République de Gènes.
Pourquoi le découvreur de l’Amérique, n’a-t-il jamais mentionné son lieu exact de naissance ? Pourquoi Colomb n'a pas divulgué une possible origine corse?
« Savant et érudit »: Christophe Colomb avait exploré, avec son oncle Amiral du Roi Louis XI ( Cazeneuve Coulon) toute la Méditerranée. Il avait participé sous le nom de "Johannes Scalvus" ( qui renvoie à Calvi en Balagne), en tant que "pilote", à une expédition en Islande et au Groenland (1477). Plus impressionnant, il connaissant à la perfection les écrits des géographes, cartographes, astronomes de l’Antiquité (Strabon, Ptolémée, Pline l’Ancien).

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Tout comme l’état des avancées scientifiques de son époque, cosmographie, étymologie, géométrie, astrologie, arithmétique... incluant la mesure exacte de la circonférence de la Terre ainsi que la navigation en haute mer et la guerre de course apprises avec son oncle de Naples devenu Grand Ecuyer et Amiral de Louis XI.
Pourquoi cette énigme sur son origine familiale et territoriale, sans doute initiée par Colomb lui-même, qui se faisait appeler Cristobal Colon di Terra Rubra ( « de la terre rouge ») ? . Et ce sans jamais citer l’Isle de Corse "Corcega", pourtant bien visible, bien connue, de tous les marins, car plantée au milieu du Golfe de Gènes ? Cependant et selon V. Geronimi, Cristobal Colon, à la recherche d'eau potable en Jamaïque, aurait évoqué, discrètement sa terre natale, du côté de la Girolata (et de ses splendides rochers rouges plongeant dans la mer), visible depuis la Forêt di Colombu "era un Rio, cume a l'orice la Isla de Corcega...". De même, et toujours en référence masquée aux "Terra Rubra", son fils biographe, Fernandino Colon, affirme dans son ouvrage que le nom de Cristobal Colon "est conforme à sa patrie." ( dans « Vita di Cristoforo Colombo discritta da Ferdinando suo figlio » imprimé d’abord à Venise en 1571, re édité à Londres en 1867.")

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Selon l’hypothèse de Victor Geronimi, développée dans son ouvrage « Christophe Colomb Corse du Niolu 1445-1506 »: la naissance corse du navigateur ne fait aucun doute. Un faisceau d’éléments concordants, pourrait pulvériser toutes les autres hypothèses de ce qui demeure une des plus grande énigme de l’histoire. Depuis des siècles les historiens bataillent... mais aucune démonstration ne s’est réellement imposée. L’origine de Christophe Colomb est-elle corse, génoise, catalane, juive, portugaise ou maillorquine ? Aux certitudes officielles, diffusées pour des enjeux universitaires, historiques, patrimoniaux et touristiques, s’ajoutent les hypothèses alternatives circulant aux marges du champ des recherches universitaires.

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Victor Geronimi a réalisé une enquête d’historien et de généalogiste : « ma connaissance relative, de l’histoire, de la sociologie, plus la transmission orale, et l’anthroponymie de ma micro région (le Niolu en Haute-Corse) m’amenèrent à découvrir de manière incidente, la véritable origine de Christophe Colomb. »
Sa thèse historique et généalogique, s'appuie sur la toponymie, qu'il estime plus pertinente que les patronymes pour analyser les identités des personnages du XVè et XVIè siècle et pour identifier les Corses de jadis, en poste à Naples, à Florence, à Rome en tant que navigateurs, ecclésiastiques ou militaires. Et ce, avant l'obligation du Concile de Trente et le traité de Villers-Côterêt, préconisant de réaliser des registres paroissiaux portant de réels patronymes et non des références à des villages, des montagnes, des rivières et tous lieux de vie et repères géographiques. Les recherches actuelles ( et anciennes ) de descendants de Colomb ( et par là explorant le lieu de naissance probable et les ADN d'éventuels descendants), se réfère en majorité à des indications de patronymes lesquels n'existaient pas à l'époque. Cette méthode est contestable, elle ouvre la voie à des remises en questions de documents et archives falsifiés.

Depuis toujours et par la transmission orale, les Calvais (Balagne en Haute-Corse) ont toujours revendiqué la naissance de C. Colomb, dans la rue du Filu quartier de la Citadelle de Calvi. Mais V. Geronomi est plus pertinent et s'oppose à cette thèse, en regard d’un contexte historique particulièrement troublé en Corse, par les guerres perpétuelles entre les partisans de l’Office de St Georges (génois), et leurs adversaires insulaires Cinarcais, engagés en faveur de la Couronne d’Aragon. Les opérations génoises coloniales de surexploitation de la ressource forestière locale (qui ont gravement désertifié les régions du Sia et du Filosorma), et les persécutions et crimes de guerre génois, auraient conduit Christophe Colomb en 1459 (qui s’appelait alors Cristoforo di Dumenicu parce que Dominique est le prénom de son père), à s’exiler vers le Royaume de Naples à l’âge de 14 ans, avec son frère Bartolomeo pour rejoindre leur oncle « Casanova Colon » corsaire et marchand à Naples, puis Amiral du Roi de France Louis XI.

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Diverses familles du Niolu (Sia *et Filosorma*) auraient été obligées par les autorités génoises, à vivre dans le « Borgo » de Calvi mais pas dans la Citadelle purement génoise. V. Geronimi explique « l’origine des habitants du Borgo de Calvi est née des conséquences dramatiques en 1459 des déportations qu’ils eurent à subir (...). Les populations furent transférées de force à Calvi et travaillèrent aux fortifications de la citadelle. A. Spinola ( Gènes) menait une guerre économique, brulant les habitations, les cultures et en déportant les habitants avec interdiction de revenir sur leurs terres... ». De nombreux seigneurs pro-aragonais originaires des châteaux du Niolu s’installèrent à Naples.
Christophe Colomb serait issu d’une famille de bergers transhumants et guerriers ( surnommés "spadazzinu"), victime de la déportation et de l’exil. V.Geronimi ayant consulté les archives de Bastia explique les conséquences de l’exil forcé : « dans le contexte d’exactions, dans l’impossibilité de vivre là où ils avaient leurs activités depuis le néolithique, naquit la désespérance et l’esprit d’aventure. Le dicton corse « O morte O Fortuna, la mort ou la chance », fait écho à ces périodes cruelles. » .
Autres éléments troublant développés dans le livre de V. Geronimi : les concordances répétées entre le Niolu et Christophe Colomb concernant les toponymes, les noms, prénoms, surnoms niolins en continuité depuis l’époque médiévale (Dumenicu père de Colomb), aussi les noms des lieux, des hameaux, des villages, des tours, des églises insulaires. Même constat concernant les appellations des iles baptisées par Ch.Colomb. Dont San Salvador première contrée découverte nommée comme l’église de Corscia et St Domingue comme le prénom le plus fréquent dans sa famille, St Barthelemy (prénom de son frère), la Jamaïque ( prénom de son frère Jaime ou Diego), Capocabron ( tête de chèvre), Cabo Uveru (mamelle), Punta Rucia et Punta Roja (héritées de la « terre rouge».


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Christophe Colomb serait né en Corse, dans le Niolu ( hameaux de Bonnemanache à Calacuccia), à la Tour de Rughjulacciu ( traduction "appartenant aux terres rouges"), en relation avec la microrégion de l’aire pastorale de la Foret di Colombu, site de transhumance hivernale, depuis la montagne vers le littoral, des troupeaux de sa famille. Actuellement selon le découpage administratif, la Foret di Colombu , est située sur la commune de Galeria (20245-Comm Comm de Calvi-Balagne). On y retrouve les toponymes des terres rouges. C'est un splendide site, minéral dominé par la couleur rouge, dominant la mer et la Scandola et appelée communément "Terra di Rughja" (en langue corse) Terra di Rubra (en catalan),
et en concordance avec d’autres toponymes « pour la ligne de crête Capo di Ruja, Bocca di Ruja, Valle di Ruja ».

Victor Geronimi : « la famille de Susanna di Giacomo, mère de Christophe Colomb, transhumait de la bergerie de Funtana Rossa vers le Filosorma en plaine. On comprend que Susanna ait pris le nom toponyme de la bergerie de ses parents devenant ainsi Susanna de Fontanarossa. (...) Avant son départ pour « Les Indes » en 1492, Cristobal et Bartolomeus se faisaient appeler Colombus de Terra Rubra. »

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Pourquoi Christophe Colomb n’a-t-il jamais, lui même, mentionné son lieu de naissance dans tous ces écrits et témoignages ?
Voilà qui aurait du alerter les historiens et les rédacteurs de dictionnaires. Même discrétion dans le livre de son fils « Vita di Cristoforo Colombo discrita da Ferdinando suo figlio » imprimé d’abord à Venise en 1571, re édité à Londres en 1867. Victor Geronimi précise : « Ferdinand Colon (1488-1539), fils de Christophe Colomb et de Beatrice Enriquez de Arana, s’est interrogé sur les origines de son père, ce qui pour lui, constituaient une énigme. Il rechercha ses parents en Italie mais en vain, ce qui corrobore mes explications en amont. Il a été le biographe de son père Christophe Colomb , décédé le 20 mai 1506 à Valladolid ». Ferdinando Colon confirme : « Il lui plaisait de savoir que ses parents fussent peu connus, et il lui convenait aussi que sa patrie le fusse aussi peu certaine et connue. »

Ce silence, qui est repété et maintenu par le grand marin Christophe Colomb, est-il associé aux traumatismes vécus lors des persécutions cruelles et des déportations imposées aux populations du Niolu, c’est à dire les habitants d’une Balagne "dite déserte", "correspondant au Sia et au Filosorma" , ravagée par la République de Gènes, selon les chroniqueur Giovanni Della Grossa et Filippini du XIV au XVI e siècle? V. Geronimi : « je vous laisse imaginer le climat psychologique et l’antagonisme entre les habitants du Borgo pro aragonais et ceux de la citadelle génoise, où le vivre-ensemble était impossible à cause de confits d’intérêts et du comportement génois néfaste et colonisateur. ». Par crainte de représailles, de pressions ou d'expéditions punitives, Christophe Colomb a-t-il jugé plus prudent de protéger sa terre natale et de garder le secret sur son origine insulaire, en regard des drames vécus par sa famille de Calacuccia ? Pourquoi les deux frères Colomb, capables de « fabriquer des mappemondes » avant de partir rechercher les Indes, signaient-ils en latin « Pro auctore, sive pictore, Ianua cui patriae, est nomen, cui est Bartholomeus Colombus de Terra Rubra (...). » V.Geronimi : « Bartolomeo avait été envoyé par son frère, en ambassade à Londres , auprès du roi d’Angleterre Henri VII, afin de la convaincre de la possibilité d’ouvrir une route des Indes par l’ouest, du fait de la rotondité de la Terre, en le priant de financer ce projet (...) pour rejoindre Cipango ( Japon) et Cathay ( Chine). »

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Christophe Colomb, navigateur, Amiral, Vice-roi des Indes, reste actuellement de nationalité indéterminée et non confirmée. Il serait né , version officielle, en 1451 le 31 octobre sur le « territoire de la République de Gênes » incluant l’Isle de Corse. Il est décédé le 20 mai 1506 à 54 ans en Espagne à Valladolid (Castille). Après de nombreux transferts sa sépulture est maintenant dans la cathédrale Saint-métropolitain et patriarcal de Santa María de la Sede de Sevilla. Navigateur génois, Christophe Colomb (Cristoforo Colombo en italien et en espagnol Cristóbal Colón), au service des Rois catholiques d'Espagne Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. Il découvre l'Amérique » en 1492 (12 octobre). Missionné et financé par la reine Isabelle pour atteindre l'Asie (« les Indes ») en traversant l'Atlantique avec trois caravelles qui lèvent l’ancre au port espagnol de Palos de la Frontera. Après un mois de navigation depuis les Canaries, Colomb accoste sur une île des Bahamas qu’il baptise San Salvador. De cette découverte des Caraïbes, date la colonisation et l’exploration de l'Amérique par les Européens et fait de Colomb un acteur majeur des grandes découvertes des xve et xvie siècles.
L'exploit pour Colomb et pour Lorente .
En 2021, les investigations génomiques de comparaison, menées en 2002, 2003 et 2006 via des prélèvements sur la dépouille de Colomb dans la cathédrale de Séville, par le Pr médecin légiste José Antonio Lorente, n’ont absolument rien donné concernant un hypothétique lieu de naissance... Certes, c'est un exploit scientifique majeur car elles confirment la parenté entre Christophe Colomb avec son frère Diego et avec son fils Herdinendo, mais elles n’ont jamais matché avec des descendants éventuels basés en Italie ou en Espagne (dénommés Colombo et dérivés de Colon) à Gènes, en Ligurie, à Majorque et en Catalogue. L’énigme reste donc entière et sans conclusion décisive. Alors, outre ses investigations ADN en cours, V. Geronimi avance son hypothèse centrale, celle de l’exigence de la recherche via les toponymes, laquelle selon les usages au XVè siècle, avant le Concile de Trente, resterait plus pertinente que les enquêtes dans les registres paroissiaux actuels et selon les patronymes Colomb et dérivés. V.Geronimi : « les recherches menées en Espagne vont dans le mauvais sens, Colomb n’est pas un patronyme c’est un toponyme, c’est comme cela que procédaient les Corses de l’époque selon l'Abbé Peretti . » D'autres investigations sur l'ADN de Colomb et celui de diverses populations , ont été lancées par trois Universités Grenade, Florence et Nord Texas ( Usa) .

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Le Dr Jose-Antonio Lorente (professeur de médecine médico-légale et directeur scientifique de Genyo-Pfizer , Université de Grenade) travaille sur cette investigation historique et scientifique depuis 2003 et 2006 avec une avancée extraordinaire, quand il isole et authentifie l’ADN de Cristobal Colon. La recherche génomique permet d’espérer enfin une réponse fiable à une énigme qui perdure depuis 5 siècles. Dans un article publié dans The Conversation le 28 mai le Professeur Lorente avec un discernement remarquable, délivre son approche qui est à la fois humaine, psychologique, scientifique et historique, de ce que fût la vie et la tragédie de Christophe Colomb.
Titre « Le dernier acte de Colomb : découvrir son origine 500 ans plus tard ».
Dr Jose-Antonio Lorente : « Deux sont, au moins, les coups de maître de Christophe Colomb. Le premier, plus ou moins consciemment, découvrant un nouveau continent à la recherche d'une route plus courte vers les Indes ; la seconde, sans aucun doute, la capacité de garder secrètes ses origines. Ce fait, qui passe généralement inaperçu comme une anecdote historique, ne l'est pas vraiment si l'on sait qu'il a vécu à une époque troublée, une époque de guerres, de conquêtes et de reconquêtes, de trahisons et de déloyauté. Malgré tout cela et la méfiance qui s'est installée autour des personnes d'origine inconnue ou peu confirmée, Colomb a réussi à se frayer un chemin jusqu'aux plus hauts échelons des monarchies du Portugal et d'Espagne. Il réussit à convaincre les Rois Catholiques en personne de le soutenir dans sa proposition - pas du tout bienvenue - avec une énorme somme d'argent, dans une situation économique complexe pour les caisses royales, comme celle de 1492 après des mois de siège de la ville de Grenade. »
Alors Génois, Portugais, Galicien ou Croate etc...?
José-Antonio Lorente a plongé et vécu dans cette aura du mystère de Cristobal Colon, comme une vie augmentée et qui a peut-être orienté sa carrière scientifique. Il n’hésite pas lister l’ensemble des multiples hypothèses toutes contradictoires et parfois hasardeuses: « la grande majorité des historiens et des universitaires supposent que Colomb est génois ; une origine Italienne donc, comme l'affirment certains documents. Cependant, il existe de multiples théories qui, avec des arguments et des raisonnements cohérents et objectifs basés sur des données et des dates, prônent une origine différente. D'une origine portugaise possible, il existe au moins trois théories différentes, toutes liées à la maison royale portugaise de l'époque. Et cinq théories le lient à une origine espagnole : en terres galiciennes, à La Alcarria, à Majorque, en Navarre ou dans la région de Valence. »

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Le projet de recherche pluridisciplinaire sur le profil ADN de Christophe Colomb a été initié par José-Antonio Lorente a été annoncé en mai 2021. Toutefois la conférence de presse, évènement se déroulant à l’Université de Grenade, et positionné à la date symbolique du 12 octobre 2021 n’a pas été encore confirmée.
J.-A.Lorente : « notre Projet de Recherche pour la « Confirmation des origines de Christophe Colomb » est basé sur l'utilisation de données objectives, de celles qui existent déjà (documents historiques) et de celles qui peuvent être générées par analyse ADN. Ce n'est en aucun cas l'objectif de notre projet de prouver qu'il n'était pas italien parce qu'il était espagnol ou portugais. Notre plus haute aspiration, à la fois lorsque nous avons commencé il y a 18 ans et maintenant, est de générer des données scientifiques et génétiques qui aident à la fois à confirmer la véritable hypothèse et à exclure celles qui - malheureusement - ne le sont pas. »
Trois groupes d'historiens travaillant avec le Professeur Lorente.
Réalisant des comparaison ADN entre les restes osseux de Christophe Colomb, de son frère Diego Colomb et de son fils Hernando Colón le professeur Lorente travaille en partenariat avec des historiens qu’il classe en trois groupes selon leurs typologies d’hypothèses: « les "théories fermées ou concrètes", qui affirment de manière exhaustive qui était le père de Colomb et fournissent des matériaux sur eux ou leurs proches, afin que des comparaisons directes puissent être établies pour les confirmer ou les écarter. Les trois théories portugaises s'intègrent ici, la galicienne, l'Alcarreña et la majorquine. »
Lorente travaille aussi avec un groupe d’historiens s’appuyant sur des « théories ouvertes ou génériques », qui posent une origine régionale, sans préciser qui sont les parents ou les proches. Il n'y a aucune possibilité de faire une comparaison directe. Parmi celles-ci se trouve la théorie la plus universelle qui proclame une origine italienne, génoise, mais on ne sait pas où se trouvent les restes de leurs parents ou d'autres ancêtres. »
Troisième groupe : « la théorie navarraise, qui soutient l'origine de Colomb au sein du groupe des Agotes , ou la théorie valencienne, qui soutient qu'il était juif et qu'il ne voulait pas que son origine soit connue comme telle. Aucun d'entre eux ne propose d'échantillons de proches, mais tant l'italien que ces deux cités peuvent bénéficier, si c'est le cas, de la possibilité qu'a l'analyse ADN d'offrir des données sur l'origine ethnico-géographique d'une personne. »

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Jose-Antonio Lorente de l’Université de Grenade coordonne un groupe de scientifiques des universités de Florence, Tor Vergata de Rome, au nord du Texas à Fort Worth en vue d’un objectif final : « générer des données de la plus haute qualité, scientifiquement acceptées, d'ici le 12 octobre. Le sort en est jeté. »
Liliane Vittori
* Sia ( Osani ) , Filosorma ( Manso).
** à Calacuccia (20224- Intercommunalité Pasquale Paoli