Comment la boucle du Cap Corse cette "Giraglia 47 ème édition" , contribue-t-elle à la transition écologique en Corse? Quel signal intelligent cette compétition de vitesse au volant, envoie-t-elle aux enfants et aux familles, tous abreuvés de bons conseils sur la violence routière, la transition énergétique dans l’île, la pollution sonore, la qualité de l'air urbain, la conduite sobre et en sécurité, l’Accord de Paris COP21 et la fin prochaine des hydrocarbures et de leurs forages en mer ? Bonnes questions à poser aux pouvoirs publics insulaires ( élus et services de l’Etat) quand on croise un samedi matin entre Erbalunga et Bastia, ces vieux monstres rutilants à essence. Ces véhiculent bardés de bandeaux publicitaires « auto-passion » (sic) occupent la splendide route du Cap Corse et ses virages, dans un vacarme tonitruant de moteurs surchauffés. Et ce, à l'heure des économies d'énergie dans le contexte d'un réchauffement climatique en acccélération ! Le tout : à Pietranera, au milieu des piétons qui préfereraient faire leurs achats de légumes bios dans une ambiance plus reposante, les voitures de courses survoltées au milieu des camions de livraisons garés en vrac et au milieu des cyclistes... qui tentent de protéger leurs mollets ! La Giraglia une course de vitesse ridicule , nostalgique, obsolète… alors que la Haute-Corse détient les records annuels des accidents mortels de conducteurs ? Si les organisateurs de la "Giralia" souhaitent s'exprimer : ils seront publiés ici sur ce blog. Les organisateurs de la Giralia sont les bienvenus sur ce blog. Une evidence : ce n’est pas route qui tue, ce sont les mauvais conducteurs, et les amateurs de vitesse inconscients, bien encouragés par une societé ( mondiale et publicitaire ) toxique et schizophrène. Soit 92 voitures cette année pour la 47ème Giraglia avec deux « épreuves spéciales en nocturne » entre Oletta et le boulevard du Fango à Bastia (donc en centre ville !). Les habitants de Bastia apprécient-ils ce type de tapage nocturne? Puis toute la journée du 3 juin : la terrible "boucle du Cap Corse". Je ne vois pas ou se situe « l’exploit sportif ». Une suggestion ? Les participants de cette "Giraglia", les élus qui la soutiennent, les organisateurs, les spectateurs feraient mieux de s'impliquer personnellement dans tous les projets écologiques d'agriculture vivrière et biologique insulaires, dans le contexte de la souveraineté alimentaire de notre île. Ce serait plus pertinent et surtout plus en phase avec les enjeux présents et futurs. De plus, ce samedi matin : pas un gendarme ou policier en vue, pas d’organisateurs, pas de panneaux d’affichage. Rien que des modèles de voitures - non électriques- , roulant à fond la caisse dans un bruit de tonnerre, pour donner le bon exemple d’une île en développement qui serait capable de promouvoir autre chose que la civilisation du thermiqu et de l'assistanat. Une course insulaire certes, folklorique et sympathique dans les années 60, mais qui aujourd’hui est en contradiction flagrante avec le respect des limitations de vitesse, les objectifs de croissance durable et verte et les convictions écologistes affichées par la gouvernance de l’île. C'est le moment de poser à nouveau la question qui fâche : Comment la "Giraglia" contribue-t-elle à la transition écologique en Corse ? Dans une Communauté de 19 communes qui, de Bastia à la pointe du Cap Corse, fait partie d'un espace classé "Parc Marin International".
LV
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