MUNICIPALES en HAUTE-CORSE. France 3 Corse Via Stella s’indigne du traitement média injuste, réservé à Campi minuscule village de Haute-Corse. Les médias dominants parisiens ont encore frappé, au dépens de la Corse. Quand seront-ils moins stupides et bornés sur la Corse, sujet paradoxal et complexe ? Article de Jean Crozier sur le site France 3 Corse Via Stella.
MUNICIPALES HAUTE-CORSE. A Campi petit village haut perché : la déferlante du copié-collé des grands médias parisiens dominants fait des ravages du Figaro à BFMTV…de TF1 au Parisien… du Point à Boursorama. Sur la Corse, la désinformation et la manipulation remplacent l’information. Avec les cohortes rituelles de stéréotypes et préjugés qui alimentent et assurent le conditionnement mental de l’opinion publique, dans ce qu’elle absorbe, sur la Corse et sur d’autres « régions dites périphériques ». Discours fermés et ultra formatés, écrits et paroles orientées, excès de langage, idées caricaturales, faits non vérifiés et non sourcés, le tout largement multi diffusé comme étant la vérité. Résultat à Campi ? Google recense les requêtes « campi + municipales" . Et cela dépasse « les 4600 occurences dans la ronde des news google . Le petit village a les honneurs de BFMTV, de TF1, du Parisien, du Figaro, du Point, de Boursorama. »
France 3 Corse Via Stella fait le point sur un
« incident média »
qui secoue le petit village de Campi en Castagniccia Canton de Moïta Verde. Voici le papier de Jean Crozier journaliste et chef d’édition à France 3 Corse Via Stella, titré : « Campi, un petit village corse au prisme des grands médias parisiens".
Avec sa vingtaine de candidats sur trois listes pour 47 électeurs, le petit village de Campi en Castagniccia en Haute-Corse se retrouve sous le feu des projecteurs et victime des machines à fabriquer des clichés. Paradoxe de la presse en crise à l'heure du journalisme en ligne du web 3.0, c'est l'article d'une blogueuse de l'académie de journalisme du quotidien Le Monde qui a lancé le prisme déformant : à Campi, si l'on en croit la politique académie du très sérieux quotidien du soir, "la seule âme qui vive est un mouton" !
A défaut d'avoir donc une âme, les 24 habitants de ce petit village de Castagniccia qui va se mettre à "buzzer" sans avoir rien demandé, vont ainsi se prendre une volée de clichés comme seuls les grands médias parisiens savent les répliquer.Trop, c'est trop . Et à la vitesse du numérique, les choses vont plus vite que la réalité filtrée via Google Street View : en sept jours, la concaténation "campi + municipales" dépasse les 4600 occurences dans la ronde des "new's google". Le petit village a les honneurs de BFMTV, de TF1, du Parisien, du Figaro, du Point, de Boursorama.Et comme « U troppu stroppia Trop, c'est trop : l'un des trois candidats à l'élection municipale de Campi refuse d'adresser la parole aux journalistes. Jean CROZIER pour FRANCE 3 CORSE VIA STELLA.
: http://corse.france3.fr/2014/03/08/campi-un-petit-village-corse-au-prisme-des-grands-medias-parisiens-428415.html
Post scriptum . Les causes de ces dérives ? Les journalistes ne sont pas dénués de sens moral, d’ouverture d’esprit. Toutefois, comme nous tous, ils évoluent dans un flux de pensées et d’opinions, qu’ils captent et ré orientent selon l’actualité et les enjeux du jour. Etre journaliste du temps de Jaurès consistait à enquêter in situ. Aujourd’hui les journalistes et bloggers surfent sur une gigantesque vague numérique d’informations. Une fois « parvenus » au « sommet » (c’est à dire dans une rédaction parisienne), les journalistes et leurs rédacteurs en oublient d’où ils viennent … de la province en majorité. L V