A Sisco: l'avocat marron Y.Streiff est tombé sur un os !

Yann Streiff, avocat multi condamné, très procédurier, et propriétaire du Couvent de Sisco (SCI Santa Catalina), s’attaque depuis Paris, au gagne-pain des agriculteurs de Sisco, village haut-perché du CapCorse d’environ 1000 habitants en forte croissance démographique. L’avocat parisien connait-il la signification des mots « exode rural » ou « déprise agricole » ? Il a été l’objet de nombreuses mesures disciplinaires assorties d’interdictions d’exercer, dans plusieurs affaires de spoliations et d'abus de faiblesse. Mais à Sisco en menaçant l’Association Foncière Pastorale : il est tombé sur un os ! Les élus de Corse, soutenus par le Préfet 2B Alain Thirion, vont désormais rendre les arrêtés d'A.F. P. solides comme du béton et inattaquables. Qui d’autre en effet que Yann Streiff, avocat marron et pur escroc, peut ainsi oser exhiber un tel mélange infect de mépris, d’arrogance et d’ignorance à l’encontre des réalités locales et des efforts de l’agriculture paysanne ? Et ce, alors que dans le monde, des millions de producteurs sont chassés de leurs terres, à cause du changement climatique, des conflits armés liés à la géopolitique ou l’exploitation des ressources minières. A Sisco, le maire Ange-Pierre Vivoni, les élus du Conseil municipal, divers propriétaires fonciers et les agriculteurs avaient, tous ensemble, crée en 2014, en une Association Foncière Pastorale (AFP) autorisée par arrêté préfectoral. Dans le but de soutenir les exploitations et les nouvelles installations de jeunes agriculteurs ( éleveur porçin, éleveur caprin, cedrat, Oignon de Sisco, viticulture, safran, arboriculture, huile d’olive, miel et maraîchage) . En décembre 2016, le Tribunal Administratif de Bastia avait annulé cet arrêté pour « deux vices de procédure, soulevés par la SCI Santa Catalina ».Alors, hier soir, et c’est un symbole fort des nouvelles politiques publiques de l’île, les élus de Corse sont venus en force soutenir les agriculteurs de Sisco. 

Etaient présent les présidents Gilles Siméoni (Conseil Exécutif ) et Jean-Guy Talamoni ( Assemblée de Corse) ainsi que François Sargentini Pd de l’Odarc ( office du développement agricole) et Jean-Felix Acquaviva en charge du Comité Massif et des opérations dédiés à la Corse désormais gérée comme une « île-montagne ». A quoi sert une association foncière pastorale ? A mettre au service de l’agriculture, des terrains privés ou communaux, dans le cadre de la relance de l’économie pastorale ou forestière de montagne, pour soutenir ou créer des productions et/ou faciliter les passages des troupeaux d’ovins ou de caprins. « Commune du Cap Corse en pleine croissance démographique, Sisco, souhaite pérenniser et redévelopper son activité agricole, anciennement structurante de l’économie communale. Ce patrimoine peut aujourd’hui être valorisé sous la condition d’un regroupement du foncier. » avait indiqué l’arrêté prefectoral soulignant qu’une « A.F.P est une association  autorisée ,

un établissement public géré par les propriétaires, sous contrôle  de la préfecture. Les propriétaires qui, de fait, ont abandonné le territoire ne représentent pas un obstacle à la création de l’association, de même pour ceux qui y sont indifférents ou,

sans être pour, ne sont pas contre. La règle est donc qu’un refus éventuel doit être clairement exprimé, sachant que tous les propriétaires peuvent s’exprimer, y compris ceux d’un même bien indivis. ». Les services de l’Etat de la Préfecture de la Haute-Corse ainsi que l’agence Odarc et Ange-Pierre Vivoni vont maintenant tous ensemble, tenter de sécuriser juridiquement les arrêtés préfectoraux relatifs aux  A.F.P., pour qu’ils soient inattaquables, tant à Sisco et dans d’autres communes qui souhaitent installer des A.F.P.  Déjà, le texte préfectoral était particulièrement clair et explicite, sur le contexte insulaire et les avantages économiques des associations foncières pastorales: « en conséquence d’un fort exode rural, l’intérieur du territoire de la région de Corse est significatif d’un abandon généralisé de la gestion des terres, dès lors que l’on s’écarte du littoral et des plaines productives. Cette situation de blocage est accentuée par le morcellement extrême du foncier et l’utilisation anarchique de la plupart des terrains, sans accord bien établi par écrit entre propriétaires et utilisateurs. Cette situation contrarie l’installation et le développement d’exploitations viables, tout autant que la gestion de l’espace dans l’intérêt général (…). » L’arrêté préfectoral insistait aussi sur le contexte difficile du foncier de la Corse souvent en indivision et sur la mission d’une A.F.P comme un outil de gestion intégré de l’eau, de la lutte anti incendie, de la fréquantation touristique. Des enjeux que les habitants des grandes métropoles sont incapables d’envisager.

Le président Gilles Siméoni  au micro de Corse Net Infos : « Cette affaire est la faute d’un tiers animé par des intentions contestables dont il a assorti une action en justice à des commentaires infondés et diffamatoires (…). Nous devons orienter la Corse dans un mode économique où les agriculteurs ont toute leur place. Il est aujourd’hui, plus que jamais, important de savoir comment nous allons sécuriser juridiquement la maitrise du foncier afin que les gens puissent vivre de l’agriculture dans des conditions que nous nous devons de créer ». Quant à Yann Streiff, Mme Nicole  Boccador-Hirigoyen rappelle sur son compte Twitter,  que ce personnage sinistre est bien connu des salles d’audience: « Il est poursuivi au pénal et au civl et il a accumulé les condamnations disciplinaires : 3 ans d’interdiction d’exercer pour faits graves dans l’affaire de la succession Vasarely et d’autres affaires de spoliation. ». Voilà le personnage qui s’attaque à l’agriculture de la commune de Sisco.

LV

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