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Billet de blog 15 février 2016

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CORSE. Contre le chômage jacobin voici la coopération euro-méditerranéenne et le partenariat solidaire entre Corse et Sardaigne.

CORSE . La politique "euro-méditerranéenne" de la Corse. Visite officielle en Sardaigne de Gilles Siméoni Président de la Collectivité Territoriale et des Conseillers exécutifs pour développer une coopération économique entre deux îles soeurs, séparées par le petit détroit de 12 km des Bouches-de-Bonifacio.

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CORSE : la priorité de la nouvelle gouvernance ? Sauver l’économie insulaire en s’extirpant selon Gilles Simeoni Président de la CTC d’une « relation bilatérale et verticale ». Malgré une soi-disant « décentralisation », la Corse reste engoncée dans une vision jacobine, une fiscalité, des limites imposées d’en-haut par l’Etat. La relance se fait attendre, comme partout en France, contrairement à nos voisins européens. Incontestablement, la pensée jacobine et ultra centralisatrice

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re-reu-sarde

ne réussit qu’à créer toujours plus de récession en France. Pourtant, loin des agglomérations tentaculaires, les vecteurs de la prospérité et du bien vivre-ensemble, se situent dans les Régions et toutes leurs filières dont l’export. En échec évident, ce carcan ultra centralisé, n’a crée que du chômage. Soit aucun emploi depuis 1980 ( selon les additions et soustractions statistiques de l’Insee). Sans parler de l’explosion des délinquances urbaines, de l’assistanat, du terrorisme et de la politique sécuritaire au détriment de l’économie. Comme si le gouvernement  de Manuel Valls, s’acharnait à combattre les résultats toujours plus désastreux…de son propre dogme idéologique. La revendication prioritaire de la gouvernance insulaire ?

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SARDAIGNE ET CORSE

Développer l’économie corse. Une île où les entreprises, les socioprofessionnels, les acteurs investis dans la croissance verte valorisent un  patrimoine… en faisant face à aux handicaps structurels de l’insularité. En Corse rien n’est facile. Les filières agricoles comme les PME et TPE restant ultra fragilisées et en danger permanent.  " Le passé éclaire l'avenir !" Dans ce contexte, pourquoi ces projets de coopérations multiples avec la Sardaigne et avec d’autres entités européennes comme les Baléares ou la Catalogne? Jean-Christophe Angelini, Conseiller exécutif Président de l’ADEC : « il y a des vecteurs de croissance, dans une perspective dynamique et durable, et non pas

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JEAN-CHRISTOPHE ANGELINI

dans la logique du coup par coup, mais  une véritable stratégie dans le temps et l’espace méditerranéen, vers la Ligurie, la Toscane, des enjeux capitaux pour la Corse. ». En Sardaigne, les élus (es) de Corse ont rencontré  27 maires de la région de Gallura et des acteurs socio-économiques de premier plan. Ils ont été reçus par le Président de la Giunta Francesco Pigliaru. Ont été actés  le principe d’une collaboration dans le  transport aérien et maritime plus une approche commune des programmes européens en cours. Dans le but de  mettre sur pied une continuité territoriale européenne et méditerranéenne. Gilles Siméoni sur Corse Net Infos : « Nous allons, nous donner les moyens de renforcer les rotations directes bilatérales entre la Corse et la Sardaigne, entre les ports sardes et les ports corses, notamment ceux de Bonifacio, Porto-Vecchio et Propriano. Nous réfléchirons, ensuite, à une vision plus globale. Par exemple, peut-on construire une continuité territoriale avec, en arrière plan, l’élaboration d’un modèle économique entre la Corse, la Sardaigne, la Toscane, les ports français et, demain, pourquoi pas, Barcelone et la Catalogne ? L’idée est de se positionner à l’échelle du bassin méditerranéen et non plus dans une relation bilatérale et verticale, la Corse avec le port de Marseille, et la Sardaigne avec l’Italie. » Une meilleure connexion entre les deux îles sur l’ énergie, la gestion de la ressource en eau, des axes privilégiés d’action dans le bâtiment et le tourisme. Complémentarité d’offres touristiques communes, des centrales d’achat, des circuits courts. Gilles Siméoni Président du Conseil éxécutif de Corse rappelle les statuts fiscaux dérogatoires : « la Sardaigne et la Sicile ont obtenu, du Parlement européen, une résolution qui acte le principe d’une fiscalité dérogatoire au bénéfice des territoires insulaires de Méditerranée. Nous sommes intéressés pour en profiter. Ces mesures peuvent s’appliquer à la fiscalité des entreprises, notamment adapter le principe des aides à l’exportation pour compenser l’insularité. »

LV

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