A Helsinki la Corse présente "Isularia" projet de métro aérien en Méditerranée.
- 18 oct. 2017
- Par Liliane VITTORI
- Blog : Le blog de CORSE LILIANE VITTORI
Helsinki (Finlande) 45 ème AG de la Conférence des Régions Périphériques Maritimes de l’Europe : la délégation corse conduite par Gilles Simeoni Président de la CTC et Président de la Commission des Iles, présentera Isularia, projet de métro aérien en Méditerrannée pour relier, désenclaver la Corse, la Toscane, la Ligurie, le Latium, la Sardaigne, la Catalogne, les Baléares.


Cette chance de repositionnement économique de la Corse, le Conseil Exécutif de Corse l’a saisi avec une énergie et une détermination exemplaires. L’Office des Transports alors présidé par Jean-Felix Acquaviva (depuis élu député de la Hte-Corse), a misé sur la coopération et la continuité territoriale entre les îles avec le projet de metro aérien "Isularia". A Helsinki (Finlande) lors de la 45ème AG de la CRPM et lors de la session sur les transports aériens entre les îles : la délégation corse de la CTC présentera ce concept de métro aérien entre Corse, Toscane, Sardaigne, Catalogne.

Les objectifs d’Isularia ? Désenclaver et décloisonner les îles de l’arc méditerranéen, les rapprocher des autres métropoles de proximité, restaurer la logique de la continuité territoriale transfrontalière en Méditerranée. Jean-Felix Acquaviva : « le programme Isularia est piloté par la Corse, la Toscane, la Ligurie, le Latium, la Sardaigne, la Catalogne et les Baléares. Ce métro aérien est la traduction dans le domaine des transports d’une vision stratégique de l’inscription de la Corse dans son aire euro-méditerranéenne avec une structuration de l’espace de Méditerranée occidentale favorable à toutes les parties prenantes. Avec Isularia, les régions participent à la construction d’un axe en Méditerranée occidentale qui permettra de défendre les intérêts des régions méditerranéennes et insulaires, de rééquilibrer l’Europe vers le Sud et de faire de la Méditerranée un espace d’échanges et de coopération ». Concretement Isularia signifie la création d’un véritable service public aérien via la mobilisation des compagnies aériennes pour proposer de bons horaires, des liaisons simples, des correspondances courtes, des prix raisonnables, des capacités adaptées à la demande. Soit des vols quotidiens reliant neuf villes: Bastia, Ajaccio, Cagliari, Olbia, Rome, Gênes, Pise, Barcelone et Majorque. Ce projet de métro aérien, rendu possible grâce à la réactivité de l’Office des Transports qui est maintenant chef de file du GECT Groupement Européen de coopération Territoriale. Le député Jean-Felix Acquaviva en précisait ainsi la philosophie : « la Corse, serait-elle condamnée à la formule, usée jusqu’à la corde d’« une île entourée d’eau de toutes parts » ? La clause de style à la vie dure. Elle ne fait qu’exprimer le sentiment d’isolement, voire de déclassement, qui frappe notre région depuis tant d’années. Inverser le cours des choses. Changer, pourquoi pas, de logiciel ? Mettre le cap sur l’arc Européen et Méditerranéen. Et miser sur la notion de « périphérie ». Cet engagement programmatique, porté par la nouvelle majorité territoriale, a trouvé, d’ores et déjà ses premières applications concrètes. La politique des transports en fait partie. Un domaine où la nouvelle donne est à l’œuvre. Au cœur de l’aggiornamento, un concept phare : la continuité territoriale transfrontalière. ».


LV
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