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Macron (39 ans) est qualifié pour le 2ème tour de la Présidentielles de 2017... mais il arrive à la 3ème place en Corse avec seulement 18, 49% des voix. Il lance certes une OPA - offre publique d’achat- sur l’avenir. C’est la première fois, depuis que la Vème République existe, qu’un candidat favori, prétend être plus girondin que jacobin ! En Corse, qui a voté massivement pour LePen ( 27,8%) et Fillon (25,5%): il sera attendu sur sa méthode et ses solutions locales insulaires. Sous réserve d’une victoire, c’est la première fois qu’un candidat, réussit un telle ascension fulgurante, entraînant autant de jeunes militants qui entrent en politique avec lui. Quelles seront les réalisations concrêtes qui ont fait se lever tant d’espoirs en Corse, chez les jeunes, chez les entrepreneurs, chez les élu-es de la gauche et du centre, non autonomistes et non affiliés au PS. A Bastia, à 20 heures, l’annonce du score (23,7%) a déclenché une belle ovation en présence de tous les soutiens nordistes d’Emmanuel Macron : Julien Morganti (Mouvement Corse Démocrate) candidat aux Législatives (1ere Circ. de Hte-Corse), Henri Malosse ancien président du Conseil Economique et Social Européen candidat dans la 2ème circ. de la Hte-Corse, François Tatti Président de la Cab (MCD), François Orlandi Président du Conseil Départemental.
Julien Morganti sera candidat dans la 1ère circonscription de Haute-Corse qui compte 60 000 électeurs inscrits et qui englobe le Cap Corse, le Grand Bastia, la Marana, le Nebbiu et la Conca d’Oru : « dans le programme de E Macron, l’important c’est la méthode, à la différence des autres candidats qui sortent des propositions d’un chapeau. Dès son élection, il réunira les élus corses pour mettre en place une nouvelle méthode. Un député de sa majorité doit être le relais des problematiques du territoire ce sera un député de projet. »
Henri Malosse se présente dans la 2ème circonscription qui s’étend de la Balagne à toute la plaine orientale incluant Corte: « pour la Corse, on a besoin d’un président réformiste et progressiste qui prenne en compte les revendications d’émancipation de la Corse. A Furiani, Emmanuel Macron a évoqué un pacte girondin , il n’a pas développé et nous attendons la suite qui sera le contraire du pacte jacobin sous lequel nous vivons actuellement. Nous souhaitons le renforcement des compétences de la Collectivité Unique, notamment par la fiscalité, et la politique d’éducation. Une fiscalité plus attractive pour permettre l’investissement et l’esprit d’entreprise, et l’éducation pour permettre à l’identité corse de prospérer. Constatant les pesanteurs du système jacobin et aussi par sa jeunesse et son ouverture d’esprit, E. Macron est le plus ouvert à une évolution, raisons pour lesquelles j’ai choisi de le soutenir aussi pour son engagement pour l’Europe. »