Quand les élus de Corse vont-ils enfin s'attaquer officiellement au racisme anti-corse qui sévit dans les médias parisiens ? Faudrait-il envoyer des courriers aux directeurs de publications, peut-être lancer des procédures judiciaires contre certains journalistes parisiens irresponsables dans leurs propos à l'encontre de la Corse? La force de certains mots dans la presse ne correspond pas à la réalité de l’île de beauté. En effet n’est-il excessif de parler de « fin du monde » lors d’un match de football ?
Nouvelle polémique dans la presse après la rencontre Sporting-OM ( 0/0 Bastia 21 sept. 2013-Derby Méditerranée). Voici , avec l’aimable permission de Médiapart et de Corse Net Infos, la mise au point du Sporting Club de Bastia après ce match OM/Bastia qui s’est déroulé à guichets fermés (15 000 supporters dans les tribunes de A. Cesari à Furiani.
Selon le rapport des délégués à la sécurité : seulement « 8 fumigènes et un pétard » ainsi que 2 manches de drapeaux en plastique ont atterrit en vol plané pas loin du joueur marseillais Valbuena… Face aux réactions outrancières des médias, le SCBastia demande « à être traité comme les autres avec objectivité et impartialité. ». Certains plumitifs (sont-ils jaloux ?) rédigent sans voir et sans savoir, ils n’étaient pour certains pas présents au stade selon le SCBastia. Ils recopient ce qu’ils lisent ailleurs ! Peut-être que le Métro et le Rer les fatiguent et qu’ils ne peuvent, comme de nombreux patrons de presse et people, venir en Corse pour des vacances de rêve ? Notre île en plus d’être une destination appréciée… possède aussi un football bien vivant ( 4 clubs professionnels : SCBastia atteint en 77-78 la finale de l’UEFA, l'ACA Ajaccio, le CA Bastia et le Gazelec Ajaccio ). Un record pour une île de 300 000 habitants. D’autant que les Corses réclament, sans résultat, que le 5 mai soit une journée sans match. C’est la date de la catastrophe de Furiani (1992 demi-finale de Coupe de France) . Une tribune s’effondre : 18 morts, des centaines de blessés). BASTIA 22 sept. Le SCBastia riposte ( communiqué de presse) : « 24 heures après ce derby que toute la Corse attendait depuis 9 ans, notre club entend remercier l’ensemble des 15000 supporters venus des 4 coins de l’île, qui ont assuré une chorégraphie d’avant-match et une ambiance extraordinaires. A l’heure où l’ensemble des observateurs du football français pointe du doigt la perte d’engouement du public hexagonal pour son championnat qui se traduit dans nombre de stades par des atmosphères aseptisées, Furiani demeure une enceinte dont la passion et l’enthousiasme ont une fois encore été soulignées.C’est pourquoi c’est avec surprise que nous avons pris connaissance ce matin dans le principal quotidien sportif français, de propos particulièrement à charge émanant d’une poignée de journalistes dont certains n’étaient même pas présents au stade.
S’il n’est pas question un seul instant pour le Sporting Club de Bastia d’échapper à ses responsabilités, nous ne pouvons laisser affirmer que la rencontre s’est déroulée dans un climat de "fin du monde" et à ce titre ne pouvons encore moins accepter de voir et entendre ces mêmes journalistes anticiper et réclamer d’éventuelles sanctions de la part de la commission de discipline de la LFP. Il s’agit là d’un procédé aussi inhabituel que scandaleux, tant il est outrancier et entaché de partialité. La vérité de cette rencontre, celle qui est attestée par le rapport des délégués, la voici. 9 engins pyrotechniques (8 fumigènes et 1 pétard) ont été allumés à l’intérieur de l’enceinte avant la rencontre, tandis qu’une banderole offensive était exhibée pendant une vingtaine de minutes. Ces faits, qui ne doivent en aucun cas être minimisés, se produisent tous les week-ends sur la quasi-totalité des terrains, sans que cela n’émeuve qui que ce soit. (...) Il en va de même sur la tentative de polémique sur boucliers en plexiglas par la sécurité sur les corners joués devant la tribune Est. Loin d’être constitutifs de la moindre faute, ces objets sont utilisés depuis la saison dernière de manière préventive par les stadiers du club même en l’absence de tout projectile. Le Sporting Club de Bastia demande simplement aujourd’hui une chose : être traité comme les autres, avec objectivité et impartialité, n’en déplaise aux amateurs de sensationnalisme en tous genres. Uniti vinceremu. Forza Bastia ! ».
Ainsi dans sports.yahoo. on lit : « Comment peut-on encore accepter en 2013 qu'un joueur qui tire un corner au stade Furiani soit protégé par des stadiers équipés de boucliers en plexiglas ? Ces faux fans sont dangereux, débiles et méritent d'être mis hors d'état de nuire. Mais que fait la Ligue, que fait la police, que fait le club, pas grand chose si ce n'est quelques sanctions mineures sans effet, et cela dure depuis la nuit des temps. La Corse du foot a mal à ses supporters ..." . « Heureusement que le Sporting n’a pas battu l’OM sinon… » : conclut Charles Monti le rédacteur en chef de Corse Net Infos : " C'est ce, qu'à postériori, l'on se dit après l'emballement médiatique de ce lendemain de match. Sans cela que n'aurions-nous pas entendu…Nous étions à Furiani longtemps avant le coup d'envoi, aussi longtemps après le coup de sifflet. Oui il y a eu quelques fumigènes allumés en tribune Est, de gros pétards ont explosé à l'extérieur de l'enceinte. (...) Quant à la délégation marseillaise, elle a été tellement été traumatisée par son après-midi bastiaise que l'on a cru, pendant un bon moment, qu'elle prendrait ses quartiers à Furiani tant elle signé d'autographes, répondu à mille et une interviewes, posé pour des photographes amateurs. Mais que faisait le club, que faisait la police, que faisait la ligue pendant ce temps-là ? ». LV.