Alors que le parti socialiste est en passe de remporter une victoire incontestable dans le bras de fer qui l’oppose à l’UMP sur la question de l’identité nationale, ayant refusé le faux débat du social-traître Eric Besson, il vient d’annuler son avantage politique en décidant de soutenir aux élections régionales en Languedoc-Roussillon l’indéboulonnable Georges Frêche, condamné pourtant en justice pour racisme le 11 février 2006 après avoir traité les harkis de « sous-hommes » (1) et exclu définitivement du PS le 28 janvier 2007 après avoir récidivé en accusant l’équipe de France de football de compter trop de joueurs noirs dans ses rangs (2).
Il est vrai que Georges Frêche a déclaré soutenir Ségolène Royal, favorable au débat, et qu’ils constituent à eux deux les seuls présidents de région préférés des français, des fédérations du parti et des sondages (3).
Soucieux de populisme à défaut d’être resté populaire, le PS s’expose donc une fois de plus aux critiques sur les ambiguités de son message et de ses intentions : est-il vraiment anti-raciste ou tiraillé entre tendances diverses, dont la bien connue nationale-socialiste.
Ceci est un appel pour passer outre les directives parisiennes en Languedoc-Roussillon et faire barrage à la réelection de Georges Frêche comme président de région, c’est-à-dire en votant contre ses listes au mois de mars.
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(1) http://www.lexpress.fr/actualite/politique/harkis-freche-condamne_462525.html
(2) http://www.lexpress.fr/actualite/politique/georges-freche-exclu-du-ps_462573.html