Depuis le changement de Gouvernement (passage de Fillon II à Fillon III), le climat politique a connu une nette accélération dans un sens non prévu par les commentateurs :
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coup de froid sur l'hexagone en plusieurs vagues successives avec inversion du champ magnétique et paralysie de l'activité globale ;
allongement de la durée du travail (ce que la loi a fait, la rue ne l'a pas défait) ;
licenciement des fonctionnaires (ce que la loi n'a pas fait, un décret peut le faire) (1) ;
passage du débat sur l'identité nationale au débat sur le front national ;
réconciliation de la famille Bettencourt avec dépaysement des dossiers connexes enfin mis en sourdine ;
L'horizon étant dégagé, on peut alors tranquillement ouvrir les dossiers qu'on avait soigneusement gardés au fond de sa hotte pour servir le moment venu :
l'inégibilité de Jean-Paul Huchon :
pris la main dans le sac pour promotion publicitaire illégale au profit du STIF pendant la campagne des régionales, on s'efforcera de le rendre inéligible en regardant si d'autres cas plus compromettants ne pourraient pas être soulevés dans l'ensemble des partis de gauche tout en valorisant le bien fondé des campagnes hors campagne du Gouvernement réalisées aux frais de l'Etat par voie de presse et voie de spots télévisés vantant occasionnellement la réussite de ses politiques, pour ne rien dire de son occupation permanente du domaine médiatique (2)
le Mediator, et alors :
découverte d'un pot aux roses socialistes criminogène de grande ampleur puisque remontant aux années de plomb 1998-2001 en plein septennat condamnant au partage du pouvoir avec une gauche aux mains rougies par le sang contaminé et impliquant Martine Aubry ainsi que certains acolytes qu'on avait réussi à retourner mais qui ont eu le toupet depuis d'essayer de retourner à nouveau leur veste (Bernard Kouchner, Martin Hirsch, etc...). De quoi alimenter le bilan moral désastreux des gouvernements de gauche plutôt que d'avoir à défendre son propre bilan de droite (quid de la responsabilité des ministres précédant le fin limier Xavier Bertrand actuellement aux commandes et enquêtant sur pièce et sur place avec une méticulosité digne de Sherlock Holmes sous les encouragements appuyés de la présidence : Roselyne Bachelot (2007-2010), Xavier Bertrand lui-même et encore (2005-2007), Philippe Douste-Blazy (2004-2005), Jean-François Mattéi (2002-2004) (3).
L'année 2011 s'ouvrira donc sous les meilleurs hospices.
Lincunable, 21.12.2010
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