De plus en plus de voix, et non des moindres (1), s’élèvent pour demander l’arrêt de l’antisarkozisme primaire.
Or, ce n’est pas l’antisarkozisme qui est primaire, c’est Nicolas Sarkozy : c’est lui qui apporte des réponses simplistes aux questions complexes, pas la gauche. Il explique qu’il ira jusqu’au bout avec son projet de loi à logique comptable sur les retraites parce qu’il n’y en a pas d‘autres possibles, même si on lui démontre le contraire et que cela vaut bien qu’on en discute plutôt que de passer en force. C’est lui qui expulse les roms bulgares et roumains en les renvoyant chez eux par logique comptable même si on lui démontre qu’il fait du racisme en s’en prenant à un groupe, pas à des individus. C’est lui qui insulte et c’est lui qui se dit insulté.
Combattre Nicolas Sarkozy est devenu un devoir national. C’est un danger public qui conduit la France à la ruine morale, politique, économique et sociale.
Je propose donc non pas de baisser la garde sous couvert d’être raisonnable ou responsable mais d’enfoncer le clou, car nous ne l’avons pas suffisamment raillé, ridiculisé voire diabolisé et il tient toujours le haut du pavé, méprisant ses contradicteurs, s’estimant pouvant tout et les autres rien.
Pour commencer, je lui offre ce tube d’automne (2).
Lincunable, 26 septembre 2010
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(2) http://www.dailymotion.com/video/x4lfxa_si-javais-un-marteau-claude-francoi_music