24-09-25. LE PETIT DONALD EST PRIÉ DE SE CALMER...
Trump vient de perdre une belle partie dans "la bataille de l'humour" qui est un combat pour la liberté d'expression, sans laquelle il n'y a pas de démocratie, comme le rappelle Kimmel avec... humour.
Donald n'a pas l'habitude qu'on ne lui passe pas tous ses caprices.
Après ses délires revanchards à l'Onu (il faut voir l'expression de Zelensky obligé d'écouter ces horreurs alors que son pays est en guerre !), furieux du retour à l'antenne de l'humoriste Jimmy Kimmel qu'il avait voulu faire virer, il s'est donc fendu de ses habituelles pleurnicheries et menaces pathétiques.
BREAKING: dans un post totalement décalé sur Truth Social, Donald Trump a pété les plombs et menacé de porter plainte suite au retour triomphal de Jimmy Kimmel. Nous savions tous que la catastrophe nucléaire allait arriver…
« Je n'arrive pas à croire qu'ABC Fake News ait rendu son poste à Jimmy Kimmel. ABC a informé la Maison Blanche que son émission était annulée ! Il s'est passé quelque chose entre-temps, car son public était PARTI (l'émission d'hier soir sur YouTube a été vue 606 000 fois en moins de 30 minutes ! ) et son « talent » n'a jamais existé », a écrit Trump. Il est important de noter que Kimmel a été officiellement suspendu, et non annulé. Donc, soit Trump a mal compris, soit il ment, soit ABC prévoyait secrètement d'annuler l'émission avant que sa société mère, Disney, ne s'en inquiète et ne la rétablisse.
"« Pourquoi voudraient-ils de quelqu'un qui fait si peu, qui n'est pas drôle et qui met en danger la chaîne en jouant le rôle d'un démocrate à 99% incompétent ? » a poursuivi Trump. « Il est un bras armé du DNC (parti démocrate national) et, à ma connaissance, ce serait une contribution électorale illégale majeure. »
Comme d'habitude, Trump ment. Kimmel ne travaille pas pour le DNC et a parfaitement le droit, en vertu du Premier Amendement, de critiquer sans relâche cette présidence totalement ratée. Souligner l'incompétence de Trump n'est pas une « contribution électorale » aux Démocrates. C'est une constatation de fait.
"Je pense qu'on va tester ABC sur ce coup-là. On verra bien. La dernière fois que je les ai attaqués, ils m'ont filé 16 millions de dollars. Cette fois, ça a l'air encore plus lucratif. Une vraie bande de ratés ! « Laissez Jimmy Kimmel pourrir dans ses mauvaises audiences », a conclu Trump.
Pendant ce temps, de retour à la réalité, le retour de Kimmel est annoncé comme une victoire majeure pour la liberté d'expression et des extraits de son monologue font déjà le buzz.
Welcome back Jimmy, we missed you!
Occupy Democrats
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UN RETOUR TONITRUANT À L'ANTENNE
Trump prend une dérouillée avec le retour de Jimmy Kimmel à l'antenne. Kimmel le détruit dans son épisode de reprise hier soir avec son invité qui n'était autre que la bête noire de Donald : Gavin Newsom !
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🚨 INFO : Jimmy Kimmel vient de DÉCHIRER Donald Trump dans un monologue d'ouverture épique de 25 minutes après qu'ABC ait cédé et l'ait remis à l'antenne (avec cependant des restrictions de diffusion dans certains états). Kimmel n'a pas hésité, et c'était brutal.
Voici les points saillants : Après des semaines de silence imposé par Trump, Kimmel a riposté en fustigeant Trump, ses complices de la FCC (Agence de contrôle des médias et internet) et la stratégie autoritaire qu'ils utilisent pour étrangler la liberté d'expression aux États-Unis.
D'entrée de jeu, Kimmel s'est moqué de Brendan Carr, le valet de chambre de Trump à la FCC, qui menace ouvertement les chaînes qui diffusent l'émission. Kimmel l'a fustigé : « Brendan Carr est la voiture (jeu de mots sur "Carr", son nom et le mot "car", voiture) la plus embarrassante que les Républicains aient adoptée (...). Et ce n'est pas peu dire. »
Kimmel a rappelé à l'Amérique qu'en 2022, Carr lui-même avait écrit : « La satire politique est l'une des formes les plus anciennes et les plus importantes de la liberté d'expression. Elle défie ceux qui sont au pouvoir tout en utilisant l'humour pour attirer les gens dans le débat. C'est pourquoi ceux qui sont au pouvoir la ciblent toujours de censure. »
Puis Kimmel a enfoncé le clou : « Alors, qu'est-il arrivé à ce type ? Maintenant, c'est le tueur à gages de Trump, menaçant les réseaux sur des podcasts comme un aspirant chef de la mafia. Ce n'est pas légal. Ce n'est pas américain. C'est anti-américain et c'est tellement dangereux. »
Et puis le tour de Trump est arrivé. Kimmel n'a pas mâché ses mots :
"Le président des États-Unis a clairement indiqué qu'il souhaitait me voir licenciés, moi et les centaines de personnes qui travaillent ici. Notre dirigeant se réjouit de la perte de revenus d'américains, car il ne supporte pas les plaisanteries. Il a réussi, tant bien que mal, à évincer Colbert de CBS. Puis il s'est tourné vers moi et maintenant, il encourage ouvertement NBC à licencier Jimmy Fallon et Seth Meyers, ainsi que les centaines d'Américains qui travaillent pour leurs émissions et qui ne gagnent pas des millions de dollars.
Kimmel a ensuite rappelé aux téléspectateurs les enjeux :
“Sans liberté d'expression, nous n'avons tout simplement pas de pays libre. C'est aussi simple que cela. Si l'on laisse périr ce droit fondamental, alors le reste de nos droits et libertés s'effondrera comme des dominos. Un par un, ils s'effondreront. "
Kimmel s'est également adressé à ses détracteurs, précisant qu'il n'avait jamais eu l'intention de minimiser le meurtre de Charlie Kirk : « Je ne trouve rien de drôle là-dedans. J'ai posté un message le jour même, pour exprimer mon affection à sa famille et implorer de la compassion, et je le pensais sincèrement. C'était un individu malade qui croyait que la violence était la solution. Elle ne l'est pas. Jamais. »
Mais il est rapidement revenu à la politique, fustigeant la guerre de Trump contre les journalistes :
“Il ne s'agit pas seulement d'humour. Il s'en prend aussi à nos journalistes. Il les poursuit en justice, il les harcèle, et maintenant, son ami de Fox News, Pete Hegseth, a annoncé une nouvelle politique exigeant que les journalistes ayant l'autorisation du Pentagone signent des engagements promettant de ne pas diffuser d'informations dont la diffusion n'a pas été explicitement « autorisée ». Cela inclut les informations NON CLASSIFIÉES ! Ils veulent choisir l'information qui les intéresse. Je sais que ce n'est pas aussi intéressant que de museler un humoriste, mais la liberté de la presse est tellement importante, et c'est dingue que nous n'y prêtions pas plus attention. "
Kimmel a ensuite tiré une ligne rouge : « Écoutez, j'étais à peine attentif à l'école. Mais ce que j'ai appris de Lenny Bruce, George Carlin et Howard Stern, c'est ceci : lorsque le gouvernement tente de réduire au silence un humoriste que le président n'apprécie pas, c'est anti-américain. C'est tout le contraire de ce que ce pays représente. »
Pour conclure avec humour, Kimmel a également critiqué l'étrange diatribe de Trump à l'ONU aujourd'hui, soulignant comment il « s'est déchaîné contre les moulins à vent… a menacé le téléprompteur… [et] s'est plaint d'avoir été exclu d'un contrat de rénovation du bâtiment où ils se trouvaient – le bâtiment des Nations Unies. Il a dit : “Vous auriez pu avoir du marbre. Vous avez eu du terrazzo. Vous auriez pu avoir de l'acajou. Vous avez eu du plastique à la place.” » Kimmel a plaisanté en disant que « cinq traducteurs ont dû être hospitalisés pour confusion. » 😂
Mais rien n'a surpassé les moqueries impitoyables de Kimmel concernant la conférence de presse où Trump, aux côtés de RFK Jr. et du Dr Oz, a déclaré : « Le Paracetamol (Tylenol), n'en prenez pas. N'en prenez pas. » Kimmel a ironisé : « Suivez les conseils de Donald Trump et vous aussi, vous ressemblerez à un jambon glacé atteint d'une thrombose veineuse profonde. » 😂
Jimmy Kimmel vient de défendre la liberté d'expression avec la plus grande force depuis des années, et il l'a fait en se moquant de Donald Trump et ses complices à la télévision nationale. Trump ne supporte pas les blagues. Il ne supporte pas les critiques. Il ne supporte pas la vérité. C'est pourquoi l'Amérique doit continuer à rire et à se battre. Aimez et partagez, surtout pour ceux qui vivent dans des régions où l'émission de Kimmel – et ce monologue – ont été censurés par des chaînes MAGA comme Sinclair. (car en effet, le retour de Kimmel s'est fait avec certaines restrictions, son show n'est pas accessible dans tous les états).
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