25-09-25. TRUMP, POUTINE: COMPAGNONS D'APOCALYPSE ...
Le retour d'une folie terrifiante dont nous devrions avoir une conscience aiguë tant elle menace partout.
Le dieu de Trump et des Magas au service d'une politique "de l'apocalypse". Étrangement semblable à celle de l'orthodoxie russe promue par Poutine.
(Ainsi) "pour discuter de l’après Charlie Kirk, parmi d’autres invités, le seul homme d’église qu’ait invité Tucker Carlson ce jour-là était un prêtre orthodoxe américain, la branche en accord avec le Kremlin. Curieux, non?"
Lise Dupas
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Trump avait annoncé que son nouveau mandat serait placé sous le signe de la religion. C'est logique. Car Donald est l'élu de Dieu, qui d'ailleurs avait dès le début (quel début ?) un plan pour les États-Unis. La preuve ? Dans le nom de JérUSAlem, juste au milieu, il y a les lettres USA.
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Interrogé il y a quelques années sur sa lecture préférée, Trump avait répondu que c'était la Bible (dont il vend d'ailleurs très cher une version paraphée "exclusive"). Invité à citer son verset favori, Trump avait botté en touche, prétendant que c'était une question trop personnelle, que chacun a sa propre relation à la Bible et qu'il refusait de réduire le Livre Saint à un verset spécifique. En vendre, oui. Le lire ? Bof.
https://youtu.be/ERUngQUCsyE?
En réalité, Trump et Poutine sont aussi peu croyants l'un que l'autre et la religion n'est qu'un instrument bien pratique pour ces bergers de l'apocalypse, pour mener leur troupeau là où ils le veulent, hachoir à viande sur le front ukrainien, ou autre, pour l'un, vendetta nationale contre les démocrates et la "gauche" pour l'autre.
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UNE APOCALYPSE 2.0
Synthèse et extraits d'un article relayé par Pauline De Grunne (article complet en 1er commentaire)
« Le nouveau style apocalyptique aux États-Unis: depuis l'assassinat brutal du militant trumpiste Charlie Kirk, les États-Unis de Donald Trump sont en train de changer vertigineusement.
Cette transformation, liée aux effets du numérique sur la religion chrétienne crée une nouvelle mentalité apocalyptique, enracinée dans le christianisme fondamentaliste et nationaliste qui est en train de s'imposer, avec une convergence puissante entre théologie et politique.
Un ancien procureur général de Trump décrit l’espace public américain comme (...) un affrontement d’ordre apocalyptique entre le Bien et le Mal. Peter Thiel, l’une des figures les plus emblématiques du trumpisme numérique, donne désormais des séminaires sur l’Antéchrist.
Les événements politiques sont ainsi interprétés à la lumière des prophéties bibliques. Peter Thiel avait affirmé :« le retour de Trump à la Maison-Blanche augure l’apokálypsis ».
Aujourd’hui cette logique a trouvé un objet de cristallisation : Charlie Kirk est comparé à un saint, à un martyre et même à un treizième apôtre.
Contribuant déjà à instaurer un climat de peur, une série de purges a frappé des figures de premier plan – montrant une convergence entre le pouvoir de l’État et la puissance des réseaux sociaux. Une logique du blasphème s’est introduite aux États-Unis, provoquant un court-circuit violent avec le premier amendement. Le secrétaire du nouveau département de la guerre, Pete Hegseth, conduit la prière de ses troupes au nom de Charlie Kirk.
Quand la bataille politique devient un affrontement entre le Bien et le Mal, l’adversaire politique se transforme en ennemi existentiel menaçant la survie de la Nation. Cette logique, sans contre-pouvoir ni institution limitante, peut être dévastatrice. Le dialogue civil devient impossible. Si votre adversaire est un adversaire satanique, tous les moyens deviennent envisageables et la loi doit être suspendue.
Les récentes déclarations de Stephen Miller, chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche, visant à révéler l’existence d’un « mouvement terroriste organisé » à gauche, ouvrent la possibilité d’inculper tout opposant politique pour conspiration contre les États-Unis.
Une fois l’adversaire diabolisé, la violence à son encontre change de nature. Le meurtre n’est plus vu comme une transgression morale et juridique, mais comme un symptôme inévitable de l’effondrement social que « l’ennemi » est censé provoquer.
La diabolisation réciproque est la force motrice d’une polarisation extrême qui mine la confiance dans les institutions. Les États-Unis sont piégés dans une « guerre civile froide » — en attente de la fin du monde.
Via Pauline de Grunne
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STEVEN GOEBBELS
De Jean-Marc Weremienko
(Steven Miller), "la tête pensante de l'administration Trump est un pur nazi qui fait des discours rappelant Goebbels, avec des éléments de langage de Goebbels. Cela devrait faire la une des médias mais il n'en est rien, car rien n'est plus fort dans notre société que le désir de dormir.
En outre, ce discours de Steven Miller, qui est juif mais nazi, nous renseigne sur l'idéologie du régime Netanyahou et des colons de Cisjordanie, qui sont full MAGA. Cette convergence a priori incompréhensible et paradoxale, qui suppose d'adhérer, au point de s'en faire le héraut, à l'idéologie de ceux qui, hier encore vous auraient lynché, est terrifiante. C'est un des principaux impensés du moment."
GUERRIERS D'UNE CIVILISATION ET D'UNE PURETÉ FANTASMÉES :
Une ancienne maga, chrétienne mormonne, suprêmaciste, décrypte avec une certaine émotion les propos ultra violents de Steven Miller lors de "l'hommage funèbre" à Charlie Kirk (extraits traduits) :
"Il faut avoir appartenu à ces mouvements pour comprendre le sens véritable des propos de Miller. Il dit "(pour la mort de Kirk), les anges ont pleuré des larmes de feu dans nos cœurs où brûle une juste fureur que nos ennemis ne peuvent comprendre."
Il faut savoir que dans chaque secte, Il y a le "groupe intérieur" (nous) et le "groupe extérieur" (l'ennemi) et il y a aussi un "pool génétique pur", car l'obsession de la pureté est constante.
Miller fait référence à une citation: (...) "le guerrier dit à la tempête, je suis la tempête ". Chaque suprêmaciste est persuadé d'être ce guerrier, sauveur de la civilisation et de la famille traditionnelle qui la fonde, plus fort que la tempête.
Puis il évoque ce " nous", dont la lignée remonterait à Athènes, Rome, Philadelphie, et a bâti "notre" civilisation. Pour la jeune femme, en larmes, qui analyse ce discours, ce qui est à noter, ce n'est pas tant la haine de tout ce qui est "de couleur", afro-américain, indiens autochtones, etc... Non, ce qui compte pour un suprêmaciste blanc c'est, inspiré par la Bible, par ses récits mythologiques comme Adam et Eve, qu'il prend au sens littéral, la conviction absolue qu'être blanc, c'est être un élu de dieu, doté d'un héritage génétique pur et supérieur à tous les autres.
La civilisation (occidentale, blanche, la seule digne de ce nom) vient de dieu. Les peuples non "civilisés" ont été maudits par dieu. Steven Miller fait référence à ce "guerrier" mythique, à la force, à l'aryanisme, à la bénédiction divine sur les femmes blanches qui enfantent héros et bâtisseurs.
Dans cette vision paranoïaque suprêmaciste, même les anciennes civilisations (Aztèque, Maya... ) ont été créées par des voyageurs blancs venus d'Israël!
C'est du racisme, du nazisme, justifié par la Bible comme elle justifiait l'esclavage.
Via Jean-Marc Weremienko
https://youtu.be/sjhYzR2RORY?
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Une cérémonie pour Charlie Kirk qui mélange politique et religion
Le Monde
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Trump, sur scène, étreignant la veuve de Charlie Kirk avec la mimique la plus étrange qui se puisse être pendant ce qui était supposé être un hommage rendu à un mort.
Flare USA
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LES MARCHANDS DU TEMPLE 2.0:
Ce pays, c’est vraiment un univers parallèle. Tu comprends mieux l’inspiration du film Idiocratie. Voici la femme de Kirk lors de sa cérémonie d’hommage funéraire. Entre les deux d’artifices, les goodies Kirk à vendre, les calins au président tout content de pouvoir distiller sa propagande, une mise en scène médiatique digne de l’Ile de la tentation et quelques larmes tout de même pour faire exploser la campagne de fonds, la jeune héritière déjà multimillionnaire aura touché pas loin de 16 millions de dollars en une semaine. Le Jackpot pour cette dame se déclarant Évangéliste radicale, aux mains recouvertes de bijoux en or massif et de diamants. S’il regarde ce triste spectacle, Jésus avec sa toge et sa simplicité volontaire doit se taper très fort la main sur le front. Il avait prévenu pourtant, concernant les faux prophètes, les veaux d’or et les marchands du Temple… Comment peut-on à ce point incarner l’antithèse de tout ce que la chrétienté représentait, cracher sur les pauvres et les minorités, chier sur l’empathie, adorer les armes de guerre, soutenir un génocide, tout en étant persuadé d’être du coté du bien. C’est juste lunaire quand on y pense. Une lobodomie culturelle. L’imbécilité comme mode de vie, mais avec le cash.
Mr Mondialisation
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