Le roi et sa cour
Les dirigeants tels des enfants rois capricieux méprisent l'humain au profit de la vision suprême qu'ils ont d'eux même et de leur intérêt personnel, au singulier parce qu'ils ont le même. Nous sommes des billes dans une cour de récréation qui servons leur grandeur. Notre enfant roi et sa pédocriminelle de reine manipulent l'humain devenu dépourvu de sens critique, leur premier valet complice de maltraitances et viols d'enfants, tel un chien se charge de nettoyer de sa langue la crasse accumulée sur la croupe du monarque lors de sa toilette intime matinale devant la cours fardée et masquée pour nous la recracher en pleine face. La conscience collective lave les consciences individuelles afin de laisser toujours plus monter ( ou remonter) le fascisme sous des airs de patriotisme. Les quelques rares dirigeants ou dirigeantes avec un minimum d'humanité commencent à démissionner et ceux qui restent ont fort à craindre, si ce n'est pour leur nation, mais aussi pour leur réputation et leur vie. les bouffons des rois sont maintenant ouvertement choisis pour transmettre la parole de ces dieux, tels les apôtres de ses divins enfants. Je crains pour les miens (d'enfants) et petits enfants qu'il ne soient les victimes de la perversité narcissique de cette secte, de ces élus qui rêvent de conquérir et coloniser en petit nombre un nouvel espace avant que notre espace (vital) ne soit devenu un espace mortel. On se croirait dans une des fictions cinématographiques dont nous sommes friands. Chacun rêvant utopiquement d'être le héroique robot d'un dessin animé de son enfance ou le geai moqueur d'un combat à mort de téléréalité. Tout contestataire est torturé et mutilé par les forces aux ordres mondiales. Il me semble que c'est individuellement que nous pourrons, si ce n'est les combattre, mais du moins survivre puisque le banc s'éparpille devant l'attaque du requin. La fiction télévisuelle l'emporte sur la réalité factuelle de la rue réprimée par des armes létales et affamé sous le poids de la dîme et la gabelle prélevés sur l'aumône des vassaux à leur serf.
Je pense ici pour ne citer qu'un exemple, au mouvement des gilets jaunes et ses victimes qui a demontré que les grandes messes télévisée du soir reserve la place en chaire au seigneur qui choisit lui même ses abbés violeur de la pensée individuelle qu'il répriment à coup de blindés, matraquages et tirs à vue avec des armes dites "délétalisées". Pour l'avoir vu et subi personnellement dans mon âme et dans ma chair , je n'ai eu d'autres choix que de sortir de ma candeur et constater que la démocratie n'est guère plus qu'un concept visant à responsabiliser le peuple des actions du divin monarque et sa cours.