Lionel Degouy

Essayiste et pamphlétaire, glandouïste convaincu

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Billet de blog 13 juin 2008

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Coup de pied

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il n’est pas de mon goût de frapper un Homme à terre. Mais il faut bien reconnaître que la situation parfois l’exige. Comme pour achever, finaliser, une entreprise engager depuis plusieurs années : Le Pen vend son siège national pour se faire un peu de sous. Il n’a plus les moyens d’entretenir la haine que sur sa fortune personnelle et le bon vouloir de ses sympathisants.

Soyons honnêtes, c’est un plaisir. Un vrai. Car si la bête immonde fait encore figure de candidature plausible en divers endroits de notre territoire lors de municipales et cantonales, il est tout aussi plausible de penser que le parti de la haine devra se limiter désormais à parler à un groupuscule de fourvoyés. Pas plus.

Mais là est la tentation. La tentation de prendre pour des imbéciles des gens aux discours simplement improbes, malhonnêtes. Oui, c’est la malhonnêteté qui fait tenir debout le cadavre des idées du front national. Un cadavre à terre, donc.

Faut-il frapper ce cadavre ? Oui. Et je reconnais sans discourir qu’il n’est pas très chrétien de s’acharner de la sorte…sur un homme à terre. Pour un spirituel cela relève même de la faute, car il faut savoir ne pas aller trop loin dans sa propre haine, il faut laisser à Dieu le soin de s’occuper de l’âme de ce fasciste, et rester en retrait, en retraite. Certains appellent cela le détachement. Et pour d’autre c’est la prière qui peut seule nous débarrasser de cette lugubre association de marionnettes qu’est l’ensemble de l’équipe à Le Pen.

Et c’est ce que je fais : je veux prier bien plus que je ne veux frapper, c’est ainsi que je l’entends. Mais la révolte et la colère, hélas, sont parfois salvatrices. Car les idées frontistes – si l’on peut appeler cela des idées – continuent d’empester les plus hautes sphères de nos gouvernants qui sont loin de la réalité de l’Homme en devenir, plein d’espoir. Nous succombons encore longtemps sous le poids de la connerie du méchant, de l’injuste et du « bon vivant » fascho et indépendantiste.

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