...et qui est pourtant le plus probable !
N’est-il pas évident qu’on ne voit pas trop pourquoi la courbe (maintenant d’allure exponentielle) du réchauffement climatique n’a aucune raison sérieuse de s’adoucir, et encore moins de s’inverser ?
Notre consommation d’énergie fossile n’a pas baissé, et dans le meilleur des cas elle baissera trop lentement, continuant ainsi d’alimenter la machine à tuer à grande échelle qui commence à prendre sérieusement consistance.
Le nucléaire est d’évidence une fausse solution : le réchauffement climatique réchauffe les rivières censées le refroidir, et peut être très vite fera même disparaître ces fleuves et ces rivières censés le refroidir (disparition du fleuve du Pô en Italie, des glaciers dans les alpes…sans compter le temps qu’il faut pour fabriquer ces centrales miracles) .Etc et malheureusement etc...
Car on ne compte plus les fausses solutions technologiques qui ont toutes leur talon d’Achille (sans parler de l’efficacité très insuffisante des « petits gestes » alors qu’il faudrait de grands gestes pour simplement stabiliser les catastrophes au niveau actuel).
Alors déjà quelle tournure probable risque de prendre (et prennent déjà!) les choses dans les années qui viennent si nous ne faisons rien de sérieux (un autre texte suivra celui-ci pour proposer une politique écologique acceptable pour les classes populaires qui ont raison de refuser celle qu’on leur propose actuellement qui signe leur mort physique à trop court terme) ?
Bien évidemment le réchauffement climatique rend déjà inhabitables des régions naturellement chaudes (sauf à coup de fausses solutions technologiques aggravant les causes du problème, et demandant qui pis est d’être soi même très riches : comme par exemple la climatisation à outrance au Quatar ou ailleurs ! D’où l’on voit en passant que le problème du réchauffement climatique ne peut pas être posé indépendamment de celui des inégalités entre pays et classes sociales. ). On pense à l’Inde, au Pakistan.
Mais bien sûr le réchauffement ne s’arrête pas aux frontières et d’autres régions du monde autrefois habitables passent (ou vont passer très vite) dans la catégorie « inhabitables ou difficilement habitables » (à coup de solutions technologiques aggravant le problème sur le moyen terme). On pense à L’Italie, l’Espagne et nous même déjà (ou très vite).
Qui imagine sérieusement une adaptation possible à une courbe qui ne fait que monter et qui est désormais exponentielle ?
Les médias et le gouvernement français (parmi d’autres) nous demandent de nous « adapter » à une chaleur s’approchant déjà trop des cinquante degrés . Mais c’est faire comme si miraculeusement la courbe de la hausse des températures allait s’arrêter là (outre que les matériaux d’isolations thermiques actuelles n’arrivent déjà pas à isoler sérieusement d’une température à cinquante degrés, et sans parler du temps, de l’argent et de l’énergie qu’il faudrait mettre pour isoler toutes les passoires thermiques).
Les scientifiques nous disent pourtant que même si du jour au lendemain, on cessait toute émission de CO2, on ne ferait que stabiliser le niveau des catastrophes devenu déjà très invivables aujourd’hui (litote).
Une conclusion évidente et incontournable : Si il faut bien sûr déjà s’adapter à une horreur déjà là, il faut aussi et surtout freiner drastiquement les causes de son amplification, car la prochaine étape trop logique est une mort très ou trop probable. Trop de « très » dans ce monde.
On va dire la chose que beaucoup (essentiellement les classes « supérieures » et ceux qui espèrent y appartenir) ne veulent pas entendre quitte à mourir et tuer leurs enfants : sortir du capitalisme (et lire Hervé Kampf, Frédéric Lordon et tant d’autres…) ou mourir et tuer.
Mais il faut leur dire que le bonheur y gagnerait beaucoup, y compris le leur (le fait de ne pas rouler en Ferrari ne les tuera pas).
En route donc pour un programme de survie, car on en est là…..
Il est temps de mettre en oeuvre une écologie sérieuse de la survie.