Création du mouvement « Antisémites Baillonés, Rues et Universités Tranquilles, Insinuations Supprimées » (acronyme : « A.B.R.U.T.I.S »)
Il peut sembler curieux de créer un énième groupe luttant contre l’antisémitisme, tant ils sont déjà nombreux et efficaces. Cependant il nous semble qu’il est une faiblesse dans leur stratégie qui nous semble peu relevée, et qui mérite pourtant qu’on s’y arrête, tant elle peut être lourde de conséquences pratiques sur le moyen long terme.
Nous faisons bien sûr allusion à toutes ces expressions vicieuses mais courantes qu’utilisent à dessein les antisémites masquées (comme LFI par exemple), qui contaminent à leur insu le langage des citoyens ordinaires. Et ceux-ci glissent alors naturellement vers des réactions antisémites sans avoir conscience du comment ils le deviennent, et surtout ne savent pas comment se protéger contre ce glissement qui les piège à leur insu.
Nous allons donc dans les lignes suivantes à la fois permettre aux citoyens naïfs de repérer quelques une de ces expressions vicieusement antisémites à leur insu que nous démonterons (et vous pourrez d’ailleurs en ajouter d’autres qui nous échappent), mais aussi -lorsque les ayant assimilé inconsciemment ils les utilisent- leur donner d’autres façon de dire plus neutres de ce point de vue (pour qu’ils se corrigent eux mêmes en quelque sorte, et cessent d’ailleurs d’être à leur tour des pédagogues de l’antisémitisme pour autrui lorsqu’ils utilisent ces expressions malsaines dans la vie courante) . Voici donc quelques démontages et alternatives à des expressions (si peu) implicitement antisémites.
Ne dites jamais : « nous allons camper dans les alpes cet été ». Vous savez bien que le mot « camper » évoque irrésistiblement pour toute personne psychologiquement saine le camp de concentration, et ceux qui l’utilisent visent à rendre naturel et omniprésent dans l’esprit de leurs interlocuteurs l’image de celui-ci. En quelque sorte il les prépare mentalement ainsi au retour du camp de concentration.
Dites plutôt « nous allons nous mettre au vert dans les alpes » (et encore à y regarder de près ce n’est pas évident, mais bon c’est déjà mieux...)
Ne dites jamais « hier je faisais du vélo et une rafale m’a violemment déporté de côté ».
Ici l’antisémitisme est criant, extrêmement voyant et même militant à vrai dire. Que peuvent en effet évoquer dans un esprit sain les mots « déporté » et « rafales », sinon l’image qui vient tout de suite à l’esprit de colonnes d’humain marchant dans le froid et sur qui on fait du quasi tir au pigeon ?
Dites plutôt « une bourrasque de vent m’a entraîner sur le côté avec beaucoup de force malgré moi ». (et encore le mot force évoque la violence. Mais bon, c’est déjà mieux et moins « premier degré ») ;
Ne dites jamais « hier, j’ai vu dans un friperie un vieux pyjama rayé qui m’a rappelé mon enfance ». Le pyjama rayé est en effet immanquablement associé aux tenus des déportés des camps de concentration nazis. Dites plutôt « j’ai vu un vieux pyjama blanc avec des bandes noires et parallèles dessinées dessus ».
Surtout bien sûr, interdisez à vos enfants l’expression « j’ai la solution du problème » s’ils font des maths. Le mot problème évoque immanquablement chez toute personne un tant soi peu cultivée et psychologiquement normale l’expression très utilisée par les nazis et les antisémites de tout temps « le problème juif ». De même évidemment, est -il besoin de le dire, le mot « solution » ne peut qu’évoquer « la solution finale » des nazis. Il est à proscrire à tout jamais.
Obligez vos enfants à dire « Je pense avoir trouvé une réponse crédible aux questions qui sont posées dans ce problème ».
Bref, faites vous aussi la chasse à tout cet enseignement antisémite vicieux qui imprègne votre vie quotidienne, et n’hésitez pas à nous faire part de vos démontages, et des alternatives possibles.
PS : nous avons entamé ici la chasse à l’antisémitisme (mal) masqué dans le langage. Mais pour rendre cette chasse efficace, n’hésitez pas à l’étendre à bien d’autres aspects des façons de vivre. Par exemple la façon dont certains paysans entourent leur champ de barbelés est criante d’antisémitisme (à l’heure où il existe des grilles en plastique! ), la forme de certains habitats (grandes bâtisses comme par hasard en bois) , les vêtements (par exemple Mélenchon portant une cravate rouge qui ne peut pas ne pas évoquer les mains rouges qui elles même ne peuvent qu’évoquer ce que vous savez, etc.…).
Bref, devenez un membre actif du mouvement A.B.R.U.T.I.S. Libérez vous et libérez nous de l'antisémitisme d'atmosphère, le plus redoutable d'évidence.