ps: résumé pioché entièrement sur Wikipédia. Rien de ma main. S'il est juste (?) , alors très édifiant !
les stratégies des pro occupation Israélienne et (au bas mot) crimes contre l'humanité dénommé fallacieusement (au vu du droit international baffoué depuis 1948!) "droit de défense d'Israêl", ces stratégies donc restent les mêmes: Interdiction d'en parler et de se référer à l'histoire.
Prises de position sur le conflit israélo-palestinien

En août 2006, Stéphane Hessel signe un appel contre les frappes israéliennes au Liban, paru dans Libération et L'Humanité93.
Le 5 janvier 2009, Stéphane Hessel déclare à propos de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza :
« En réalité, le mot qui s’applique — qui devrait s’appliquer — est celui de crime de guerre et même de crime contre l'humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout lorsqu’on est à Genève, le lieu où siège un haut-commissaire pour les droits de l'homme, qui peut avoir là-dessus une opinion importante. Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité94. »
Le 4 mars 2009, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine. Il préside la conférence de presse organisée à l’occasion de son lancement95. En novembre, il apporte son soutien à Salah Hamouri, un Franco-Palestinien emprisonné en Israël96 reconnu coupable, par la justice militaire israélienne, d'appartenance au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et de complot d'assassinat97.
Le 30 décembre 2009, Stéphane Hessel cite Israël dans une liste d’États « tyranniques », parmi la Chine, la Russie et l'Iran, avec lesquels le commerce ne doit pas primer les droits de l'Homme98. Le 15 juin 2010, il appelle à participer au mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël99. En octobre 2010, Pierre-André Taguieff critique Stéphane Hessel sur un réseau social, provoquant une polémique publique, au cours de laquelle le politologue développe les reproches qu'il fait à Hessel quant aux positions de ce dernier à l'égard d'Israël, qu'il juge « extrémistes »100. Dans la même veine, Brigitte Stora s'est indignée des positions d'Hessel sur Israël et sur le crédit qui lui a été, selon elle, trop souvent accordé, du fait d'une lointaine ascendance juive (l'arrière-grand-père). Dans un chapitre sans concession, elle développe dans un livre ce qu'elle désigne comme une « indignation mortifère », sélective et infatigable à l'égard des juifs et d'Israël101.
Le même mois, il se rend au Centre culturel français à Gaza, et y rencontre Ismaïl Haniyeh le chef du groupe Hamas, sur la liste terroriste de l'Union européenne102.
Dans un entretien publié en janvier 2011 par le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, Hessel déclare :
« Aujourd'hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d'occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d'ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d'écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j'affirme ceci : l'occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l'occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d'éléments d'exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d'art. Tout cela était terrible. Mais il s'agissait d'une politique d'occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistants le travail si difficile103,104. »
À la suite de la controverse suscitée par ces propos, il clarifie en indiquant qu'il n'effectue « aucun parallèle entre l’horreur du nazisme et l’attitude illégale d’un État » (Israël), ajoutant qu'il souhaiterait pouvoir critiquer les actions du gouvernement israélien sans être taxé pour autant d'« antisémitisme ». Il regrette toutefois que les expressions qu'il a employées dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung « étaient peut-être rapides, vite écrites, et vite lues »105.
Dans un entretien avec le quotidien israélien Ha'aretz il se décrit comme un partisan d’Israël et comme une voix critique à l'encontre de ses gouvernements successifs. Il explique qu'ayant « vu de [s]es yeux la souffrance des Juifs » durant l'Holocauste, il souhaite voir un État israélien responsable qui garantirait la sécurité de ses ressortissants : « Israël doit être gouverné autrement pour assurer sa sécurité ». Partisan de la solution à deux États, il ajoute : « Tant qu'il y a une violence palestinienne mais pas un État palestinien, Israël est en danger, ne pouvant pas obtenir l'aide de la communauté internationale à l'encontre d'une entité qui n'est pas soumise au droit international »106.
En 2012, dans son livre Le Rescapé et l'Exilé. Israël-Palestine, une exigence de justice, il explique l'antisémitisme qu'il décrit comme étant « naturel » : « Il y a les Juifs et ceux qui ne le sont pas. Cela signifie que l’antisémitisme est un sentiment totalement « naturel » pour les Juifs. Les Juifs pensent qu’ils ne peuvent pas être véritablement aimés par les autres, parce qu’ils bénéficient d’un rapport unique avec Dieu »107. Le CRIF déplore ces propos108.
Affaire du débat à l'ENS
Début janvier 2011, naît une polémique à propos de l'annulation d'une rencontre organisée à l'École normale supérieure (ENS) avec Stéphane Hessel. Le CRIF demande, en janvier 2011, au ministre des universités, Valérie Pécresse, et au rectorat de Paris, d'empêcher la tenue à l'ENS, d'un colloque-débat auquel devait participer Stéphane Hessel mais aussi Leïla Shahid, Haneen Zoabi (députée arabe au parlement israélien), Michel Warschawski, Élisabeth Guigou, Gisèle Halimi et Benoist Hurel (secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature), sous prétexte que l'objet de ladite rencontre serait de promouvoir un boycott anti-israélien109. Monique Canto-Sperber, directrice de l’ENS, annule ce débat le 12 janvier 2011, provoquant une polémique. Mediapart, en première ligne, dénonce les pressions revendiquées du CRIF et l'attitude de la direction de l'ENS110,111 : plusieurs personnalités, dont Alain Badiou, Jacques Rancière et Esther Benbassa112 dénoncent un acte de censure et une atteinte à la liberté d'expression111. Pour sa part, niant toute influence extérieure dans sa décision, Monique Canto-Sperber explique avoir annulé l'événement dans la mesure où, d'après elle, au lieu d'une simple rencontre entre Stéphane Hessel, quelques normaliens et les élèves de l'école, il se préparait un meeting ouvert à un large public extérieur autour d'une association pro-palestinienne appelant au boycott des professeurs israéliens113.
Un rassemblement « pour soutenir la liberté d'expression », auquel a participé Stéphane Hessel, a lieu place du Panthéon114. Au mois de mars 2011 des universitaires américains, canadiens et britanniques signent une pétition contre l'interdiction de la conférence de Stéphane Hessel115.
Indignez-vous !
Article détaillé : Indignez-vous !.