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Billet de blog 2 août 2025

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Qu'est-ce que la vie ? Qu'est-ce que la mort ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

à Edgar Morin, 104 ans récemment, qui n'en finit plus de vivre, de savourer chaque instant encore en présence après tout son leg déjà pensé et édité

à moi, la moitié de son âge, 52 ans pas plus tard que ce printemps, qui désire en finir, ne plus vivre le futur des contemporains contempteurs qui sont bien trop et beaucoup trop nombreux pour "la Micheline de nos campagnes" et qui souhaitent qu'elle les tire vers le haut.

à Edwy Plenel qui balance entre nos deux âges et qui a permis avec des coopérateurs, y compris les abonnés et/ou lecteurs, de réaliser l'OUTIL Médiapart : un journal d'informations et d'investigations qui à ma connaissance est le seul et unique journal en ligne où par le club et les commentaires instantanés, la liberté d'expression est pleinement effective avec parfois des coupes car quand même le but est de faire société et que le minimum est que chacun y ait sa place "sans nuire à autrui" (la charte MDP, une inspiration de l'article 29 - entrée 2 ... et bien plus encore). Le club est pour moi le "Courrier des lecteurs" où il n'y a pas de "checkpoint" à passer pour dire : "J'alerte sur ce sujet, si la rédaction voulait y consacrer un article, je vous en saurai gréée". Et bien non ... la raison d'être du Club est : "Do It yourself ! et les commentaires sont ouverts". C'est écrit bleu sur blanc quelque part "Faîtes VIVRE le débat" avec toutefois cette précaution "Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus." pour éviter les amalgames. Alors cette ouverture "sur le monde et au monde" est si déconcertante qu'il y a des hésitations comme des pudeurs émues à s'exposer ou des badoles inconscientes des conséquences et qui ne voient pas le mal à dire leurs quatre vérités, des chats échaudés qui manquent de confiance car les agressions sont virulentes, les retombées cuisantes et puis c'est tellement inattendu, inespéré, inconcevable que c'est une sorte de Bing-Bang dans le droit qui ENFIN s'applique (t'as quelque chose à dire, à redire ? vas-y !) - remember "les cahiers de doléances". Où le chaos commence à peine à se structurer et à faire bouger des lignes plus où moins visibles selon les sensibilités et les capteurs à l'affût que naïf et/ou incrédule on ne sait plus sur quel pied danser si personne n'est sympa et ne partage pas en toute humanité. Pour ma part, j'ai usé, abusé et été abusée par cette liberté aux limites des responsabilités individuelle et collectives - encore à déterminer - que ce que j'ai pu en retenir était de quitter cette terre si violente de par ses contrastes, ses incohérences et surtout par les injonctions de règles et de lois - même et/ou surtout devrais-je préciser "suggestives" que des millions imposent sans les appliquer à soi-même - bref une sorte de "tyrannie inconsciente", a way of life quasi naturel qui va de soi qui quand cela est soulevé s'entend répondre :"Non mais t'es pas bien toi, c'est quoi ton problème dans cet usage tacite et intégré par ce blob social ?".

Bref l'usage immodéré de ce réseau social, communément identifié comme une "addiction" m'a menée sans m'en apercevoir dans une situation sans issue, sans avenir où du moins celui qui m'était assigné était encore plus douloureux que toutes les souffrances dont j'avais déjà eu à pâtir sans faire de bruit si invisibles car jamais confiées, partagées, que tout un chacun pouvait s'exclamer "pauvre petite fille riche". Alors la mort se présente à moi comme désirable mais une dernière responsabilité m'incombe et m'intime d'accomplir une dernière action avant de tout lâcher et pour l'accomplir je me devais de me désabonner de cette laisse "médiatique" MDP, addictive je le rappelle, pour pouvoir l'accomplir.

Cependant, la mort si elle ne m'entend, c'est moi qui l'interpelle : "Dis tu montes ? C'est combien ?" et des questions se posent et l'intuition y répond et aussi car malgré tout mon caractère aventurier dont on peut m'affubler je flippe ma race.

- Pourquoi ?

- Parce que j'aime vraiment la vie mais insouciante et confiante je me suis négligée au point de détruire ma seule richesse : ma bonne constitution de naissance, ma bonne santé exubérante qui est partie intégrante d'une autonomie qui était encore possible au début de cette nouvelle année. Et puis parce que j'ai toujours eu foi en la bonté intrinsèque de l'être humain mais par l'usage, force est de constater qu'il n'y croit pas lui-même, fataliste, il abdique depuis tout petit à se conformer au système, pire certains, plus que ce que l'on ne croit, à y régner en maître dans son microcosme familial, social, professionnel et/ou tout milieu qui vous passe par la tête, si seulement il pouvait seulement parvenir à être "maître de lui-même" ... cela serait un grand pas en avant. Et puis parce que la mort m'est totalement "inconnue", pas d'intuition, pas de témoignage d'un revenant ayant fait le "voyage" si seulement j'envisage qu'il n'y a pas d'annihilation de ce qui "anime" le vivant : succinctement "l'âme".

Alors ...

Dans cette réflexion à avoir pris la décision de franchir le seuil qui me fera sortir de cette vie présente incarnée, malgré mon addiction numérique qui pourrait me précipiter dans les bras de la mort plus vite que souhaité, je me dis : "l'idée que je viens de m'en faire, il me faut la partager derechef" car je suis bien consciente que nous sommes une majorité de "flippé.e.s" et peut-être que si on débroussaillait, un peu comme un éclaireur d'une mauvaise troupe en route, de ce non-pensé incognito, peut-être un bien-être pourrait en résulter.

Alors bien malgré moi je me ré-abonne.

Alors voici, ce sera très court, je n'en suis qu'au début :

Qu'est-ce que la vie ? :

Ni plus ni moins que pourvoir à ses besoins et une fois fait jouir de ses sens innés dans un environnement étonnant, luxuriant. Bref se contenter de ce qui est (la terre et ses habitants), de ce que l'on a (un corps), de ce que l'on est (un esprit). Le reste n'est que littérature : frustrations (né.e.s de la comparaison ? et dont à tort l'on assigne certaines souffrances ?) qui enclenchent le désir de, insatisfactions qui enclenchent la volonté de ...

La vie sur terre est une "incarnation", donc du "matériel" (l'agencement des éléments, les débris du chaos originel - originel de par nos connaissances mais peut-être une réplique (fractal), un réseau (l'univers) ? un cycle (notre système solaire) ? d'une chose inenvisageable à notre mesure), tout ce que nos sens nous permettent d'appréhender de l'infiniment petit à l'infini grand) d'une "entité" (minéral ? je doute car s'il vit cela est trop subtil (à se mouvoir dans l'espace et à produire des cellules dans le temps d'une vie humaine) pour être perçu et donc être crédible comme étant "viable") végétale et/ou organique autonome dans le sens qui a les capacités (sanitaires et sociales) de se maintenir, sans artifices inertes (de l'argent, une et/ou des machines connectées qui sans interventions humaines n'ont aucun pouvoir, aucune autonomie).

Donc sur le corps, hier m'est venue cette idée* sur les quatre éléments du principe de la vie :

- Le corps organique (squelette, muscles, organes, viscères, ...) : la terre

- Le sang et les liquides corporels (qui circulent, renouvelables et mobiles) : L'eau (sa mémoire ?)

- L'estomac (acide gastrique qui brûle donc dans le chaudron "estomac") : le feu

- L'appareil respiratoire : l'air

- Activité cérébrale (et cardiaque ?) : énergie électrique

Pourquoi ces 4 premiers principes de base identifiés à l'époque ont été "cachés" dès les origines du savoir par les "guérisseurs", les "religieux" - domaines d'activités très poreux ? alors qu'ils sont l'évidence même que "l'humain" ou autre élément (végétal ou organique) et issu de cette terre, de cet éco-système, parfaitement viable et intégré, bref qu'il appartient à cette terre et non pas que la terre lui appartient. Quant à en être le gardien, c'est aussi un "acte de propriété" délégué : "Dieu en est le créateur et le possesseur, tu es son contremaître", cela positionne derechef l'humain comme "être" soumis à une place et non un être "responsable" dans l'harmonie d'un ensemble partagé. Pourquoi donc cacher à ces êtres doués de conscience ... leur constitution, cette évidence d'êtres issus de la nature, d'en être un élément à part entière, en gros d'y être en lien ? Cela les a exclus pleinement de leur condition humaine (être incarné donc limité, mû et "habité" par des énergies) et couper du sens du cycle la vie : naissance, cheminement et mort.

Voilà pour moi à quoi se résume l'essence de la vie, le reste n'est qu'artificiel donc "inerte".

Qu'est-ce que la mort ?

La mort est "inconnue**" (à ma connaissance aucune formule mathématique n'a émergée pour la "déterminer") et malgré tout, l'inconnu fait toujours peur. Malgré tout le courage des explorations humaines pour "maîtriser" cette peur. Alors l'humain "observe" d'abord le passage de vie à trépas d'un "autre" de façon naturelle (accompagnement du moribond) ou volontaire (volonté par le sacrifice, le meurtre qui par là octroie un sentiment de toute-puissance (droit de vie et de mort) voire de jouissance (serial-killer)) puis explore son corps (dissection, IRM) mais tout cela au final reste très "matériel", terrestre.

Bref je vais faire vite.

L'humain (pour ne s'intéresser qu'à celui qui a une conscience et qui est en capacité de lire une production écrite dans un alphabet et une langue encore vivante) est mû par des "énergies", le souffle (anime le corps et du temps des grecs/romains/hindoux : l'esprit) et l'électricité (lumière et puissance de l'esprit, lumière et chaleur du cœur (à ma connaissance une crise cardiaque est une décharge dans le cœur, à vérifier auprès d'un médecin à ma portée quand j'y penserai). Ces deux "énergies" "peuplent" le cosmos : vent cosmique, pulsar, lumière - quid de la gravité (principe des cycles) - bref cela laisse à penser qu'une fois que le corps "cassé" ou trop "usé" d'avoir tant vécu, ces énergies sont libérées. L'inconnue qui subsiste : "Où vont-elles ?" (pour se rassurer on s'invente un paradis, un nirvana), "Que deviennent-elles ?" : Il me plait de penser que devenues "électrons libres, quant" elles se dispersent de façons erratiques dans l'univers jusqu'à ce qu'une ou des forces les agrègent et les font se matérialiser à nouveau pour créer un nouveau "corps" et si c'est dans le champs de l'attraction terrestre, s'incarner dans un nouveau corps "végétal" ou "organique". Quant à l'esprit ... Si l'on considère qu'un corps végétal et/ou organique est constitué d'eau (l'humain en contient près de 80%) alors il doit forcément y demeurer une "mémoire" (je m'avance un peu, je dois m'informer sur l'évolution de cette notion de mémoire de l'eau).

Voilà oui ... Pauvre petite fille riche qui se permet d'envisager une mort sereine seulement par le fait d'avoir le temps et le temps de cerveau disponible pour y réfléchir et en somme pouvoir l'accepter sans peur (celle de l'inconnue) et parce que c'est notre lot commun, la vie telle que présentée ici est périssable bien qu'éternelle car sans cesse renouvelée donc impersonnelle au grand dam des égotiques incapables d'humilité. Donc pauvre petite fille riche qui prend le temps d'accepter de mourir sans trop en souffrir alors que tant de vies sont arrachées de façon violente par le fait d'autres avant même d'avoir pu profiter de la vie (subvenir à ses besoins essentiels puis jouir de ses sens intrinsèques. Le sens de la vie qui se dégage de la raison de la vie pour moi aujourd'hui : autonomie et solidarité, le sens d'éco-système et d'interdépendance).

Bref ! Et maintenant que vais-je faire que j'ai remis un pied dans l'addiction MDP ?

*Une idée n'appartient à personne, à ma compréhension c'est juste une information captée par l'intellect comme une sensation l'est par les autres 5 sens. Aussi sa puissance n'est pas d'être posséder (la propriété intellectuelle n'a de sens que par ce que ceux qui se consacrent à l'abstrait (sciences, arts et lettres, ...) pour le bien de l'humanité et qui ont ce choix n'ont pas le temps, l'intérêt, le souci ni les capacités pour d'autres moyens de subsistance, l'argent étant devenu un "élément" - pourtant artificiel - aussi vital que l'eau, le soleil, ...) mais d'être partagée dans le sens de diffusée car je paraphrase : "Ils ne sont puissants que par ce qu'ils nous cachent" et souvent ce qu'ils cachent est malfaisant. Cependant, à notre état actuel de civilisation "l'homme est un loup pour l'homme", il tombe de sous le sens, qu'un peu de cachotteries est salvateur si l'on [ ... : à compléter par vos soins].

** Inconnue : Terme emprunté à François Cheng (95 ans) après la lecture de sa "première méditation sur la mort". Ce terme est pertinent et m'a permis d'y déceler une raison probable à la peur face à la mort. Je laisse reposer avant d'aborder les 4 autres méditations.

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