L’affaire de Toulouse semble provoquer une fois de plus maintes polémiques et discours associant islam et terreur…
Le parcours de Mohamed Mehra est un classique, né dans une cité, éduqué par la rue, le bagage culturel philosophique est assez mince, ses connaissances sur l’histoire du monde sont peau de chagrin, ce mélange associé à une délinquance le jetant dans des prisons où l’on rencontre des groupes fondamentalistes avaient de grandes chances d’aboutir à la création d’un djihadiste.., recalée par l'armée française.
Remarquons qu'il a été reperé avec son adress ip...peu avant son envie de recommencer à tuer...
La « lost » génération
Ce jeune homme aime les bars, les boites de nuits etc… justement de ceux qui est amusant aux yeux d’un bon nombre d’entre nous, on aime bien danser faire un peu les fous surtout si on est dans cette tranche d’âge. De l’autre côté il existe un rejet de la jeunesse, et je ne parle pas juste des jeunes issu des quartiers les moins favorisés mais de cette fameuse génération sans espoir, j’avais mis un article en ligne sur le sujet plus que jamais d’actualité dont voici un extrait : « Les Français vivent depuis près de 20 ans dans un marasme, une sorte de désespoir silencieux et sous calmant, nous sommes la nation des neuroleptiques et autres poisons. Selon un sondage BVA-Gallup International pour le Parisien, les Français se classent premiers des dix pays les moins confiants en leur avenir, notamment sur la situation économique, éclipsant même les habitants de pays en guerre comme l'Irak ou l'Afghanistan ».
Le Djihadisme
Dans les camps d’entrainements où ses jeunes vont, ils sont conditionnés, ils apprennent à trouver les failles de leurs ennemis, ils apprennent à délivrer les messages, il sait que l’ennemi le veut vivant mais ils ont appris que la mort est une gloire, pour eux la mort est égal à être un martyre. Il a tout vu dans ses camps décapitation torture, il a juste été entrainé à être ainsi, subissant une déprogrammation de sa personnalité fondamentale, comme on pourrait faire avec un ordinateur on nettoie le disque dur du passé en lui donnant autres choses, une idéologie teintée de croyances où la mort est une gloire. Cet homme est formé, il connait la mentalité occidentale sur le bout des doigts et il usera des failles de son ennemi pour communiquer ses pensées, son idéologie...
Dans un autre article je parlais de la manière dont on peut effectuer briser une personnalité pour en donner une autre, en parlant d’Hassân As-Sabbah a fondé en 1090 une mouvance terroriste. On les appela Hachâchîne, probablement parce qu’ils prenaient du hachich, en en faisant semble-t-il plusieurs usages : comme moyen de dépersonnalisation, consommant beaucoup de haschisch avant de se lancer dans des commandos-suicide et comme moyen d’avoir un avant-goût du paradis islamique où il y a éphèbes, houris, alcool et luxe. Marco polo disait que dans ce jardin secret on y emmenait des jeunes hommes drogués et rien ne leurs étaient refusés, absolument rien, ils pouvaient entre percevoir le paradis musulmans puis être renvoyés chez eux. Et la seule solution pour revenir vers ce paradis étaient de tuer celui qui étaient déclarés ennemis, leader, politiques, hommes, femmes de paix, écrivain etc… et de mourir.
Dans un rapport du centre de renseignement français on peut y lire Il importe également de comprendre que la double rhétorique "islam + combat" a un réel pouvoir d’attraction chez une certaine frange des jeunes de banlieue, en mal d’intégration ou en manque de repères. Cela apparaît comme une perspective exaltante qui leur permet de sortir de leurs "zones", de s’ouvrir l’horizon et de partir à l’aventure. Dans un prêche qui circulait en 2002 dans certaines mosquées, le prédicateur comparait la lutte armée à un loisir. « Partir au djihad, c’est bien mieux que des vacances à Los Angeles. C’est l’aventure. Vous êtes nourris, blanchis, vous découvrez de somptueux paysages et en plus vous aidez vos frères3 ».
Le miroir de l’islamisme
Maintenant parler de l’islamisme et croire que ça ne concerne que les islamistes est réducteur, la tentation de se soumettre à une élite s’affirmant l’autorité est visible partout, nous sommes les premiers en occident et partout dans le monde à nous soumettre à ses autorités, dans l’expérience Milgram on remarque que dès que l’on vous promet de vous décharger de votre responsabilité de votre conscience au moins 65 pour cent de personnes acceptent de suivre l’autorité…Nous-mêmes acceptons que l’on torture les gens, comment ? Hé bien au nom de la sainte pseudo autorité soi-disant médicalenous sommes prêts à accepter que l’on électrocute le cerveau humain, selon cette autorité vous torturer les neurones ça vous soigne, très peu d’entre nous sont capables de se dresser contre cette méthode, tout simplement car cela demande d’être une minorité et d’avoir le courage de dire non je ne suis pas d’accord avec ce genre de chose , j’accepte d’être vilipendé et de défendre ceux qui est juste, éthique…même si cela va à l’encontre de toutes les propagandes affirmant que tuer, blesser, maltraiter sont en ordre. Je pourrais prendre l’exemple de notre système économique etc..et dans chaque cas vous avez des élites des autorités qui par un bombardement de donnés erronées orientées vous font croire que c’est normal au fond de pratiquer la destruction et la maltraitance.
Au final je dirais comme dans cet entretien donné par Michaël Prazan, les intellectuels comme Fanon justifient le crime en confondant résistances et terrorisme, les hommes comme Jean Moulin et autres grands résistants comme Martin luther King ne voulaient pas la mort des civils, ils refusaient le meurtre, mais hélas d’autres intellectuels avalisèrent les méthodes les plus pervers.
Peut-on reprocher à certains intellectuels d’avoir cautionné le terrorisme ?
Le discours des intellectuels (leurs écrits, leurs prises de position) est absolument déterminant dans le passage à l’acte. Sartre est évidemment le plus éminent, le plus connu et probablement l’un des plus influents, mais il y a Herbert Marcuse, Frantz Fanon. Sartre sait-il exactement jusqu’où va porter sa parole ?
Ainsi on peut constater que l’ignorance permet souvent à des gens à la tête de mouvements idéologiquement haineux d’utiliser le besoin d’être reconnu, le désir d’exister, l’instabilité de certaines personnes afin de les utiliser comme assassin où chair à canon dans les attentats suicides. Ces leaders pseudos religieux ou autres savent parfaitement instrumentaliser les populations…
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