La France et le projet d'aide à Gaza

La France luttera fermement contre l'antisémitisme, a déclaré mercredi le président Emmanuel Macron, soulignant la recrudescence des incidents haineux contre les Juifs depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et les combats qui ont suivi dans la bande de Gaza.
C'est un bon signe. Depuis le 7 octobre, 1 159 actes antisémites ont été recensés en France, soit trois fois plus qu'en 2022.
S'il y a un moment où il faut affronter l'antisémitisme, c'est bien maintenant. Il est clair que si des milliers de personnes chantent dans les rues lors de manifestations prétendument pro-palestiniennes, elles appellent également au génocide et au policide (la destruction d'une entité étatique).
Cette haine doit être sévèrement réprimée et ne doit en aucun cas être tolérée.
Dans le même temps, les Palestiniens innocents de Gaza font l'objet d'une inquiétude sincère et les gens du monde entier souhaitent qu'une solution juste soit trouvée pour les mettre en sécurité et hors d'état de nuire.
Les pays occidentaux et arabes, les agences internationales et les organisations non gouvernementales ont souligné le besoin urgent d'aide pour les civils de Gaza lors d'une conférence organisée à Paris jeudi, alors que la crise humanitaire dans le territoire assiégé s'aggrave en raison de la campagne aérienne et terrestre massive menée par Israël contre le Hamas. 
La Maison Blanche a déclaré qu'Israël avait accepté de mettre en place des pauses humanitaires quotidiennes de quatre heures à Gaza, à partir de jeudi.
La présidence française a déclaré que les promesses globales des participants dépassaient le milliard d'euros (1,07 milliard de dollars) de financement, bien que ce chiffre comprenne des fonds déjà annoncés précédemment, et a souligné que le montant global n'avait pas encore été finalisé.
M. Macron a ouvert la conférence en appelant Israël à protéger les civils, affirmant que "toutes les vies ont la même valeur" et appelant à une pause dans les combats pour permettre l'acheminement de l'aide dont le pays a désespérément besoin.
"Dans l'immédiat, nous devons travailler à la protection des civils", a-t-il déclaré. "Pour ce faire, nous avons besoin d'une pause humanitaire très rapidement et nous devons œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu.
Il s'agit là aussi d'un pas dans la bonne direction, mais il faut aller plus loin. Alors que la guerre fait rage, nous devons protester haut et fort contre le Hamas et œuvrer pour le retour des otages. Nous devons également inciter nos dirigeants à faire pression sur la communauté internationale pour qu'elle s'engage à fournir davantage d'aide et à veiller à ce que les Palestiniens de Gaza puissent reconstruire après la fin de la guerre et le retrait du Hamas du pouvoir.
Nous devrions être fiers que la France soit à la tête de cette cause et nous devons nous assurer que nous restons à la pointe des efforts pour apporter de l'aide au peuple palestinien pendant qu'Israël se bat pour détruire le Hamas. Sans cette organisation terroriste, les Palestiniens de Gaza auront un avenir meilleur et l'aide que nous, Européens, fournissons depuis tant d'années atteindra enfin le peuple et non les organisations terroristes.