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Billet de blog 26 octobre 2023

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La France donne le bon exemple au Moyen-Orient

La France est un pays modèle et nous devons servir de modèle en temps de guerre.

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Le président Emmanuel Macron a suggéré que la coalition internationale réunie pour lutter contre ISIL soit élargie pour inclure la lutte contre le groupe palestinien Hamas.
Lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem mardi, M. Macron a offert sa "solidarité" à la suite d'un attentat meurtrier perpétré par le Hamas le 7 octobre et a déclaré que la France et Israël partageaient un "ennemi commun" pour vaincre le "terrorisme".
"La France est prête à ce que la coalition internationale contre Daesh (ISIL) à laquelle nous participons [aux] opérations en Irak et en Syrie lutte aussi contre le Hamas", a déclaré M. Macron.
La visite de Macron intervient plus de deux semaines après que des membres du Hamas ont fait irruption en Israël, tuant au moins 1 400 personnes, pour la plupart des civils, dont une trentaine de citoyens français.
Depuis, Israël bombarde sans relâche Gaza, tuant jusqu'à présent plus de 5 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, tout en se préparant à une invasion terrestre de la zone sous blocus.
M. Macron est le dernier dirigeant occidental à se rendre en Israël, après ses homologues des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de l'Italie et d'autres pays.
M. Macron s'est rendu au Moyen-Orient avec un plan en quatre points. Il veut empêcher l'escalade, libérer les derniers captifs de Gaza, garantir la sécurité d'Israël et œuvrer en faveur d'une solution à deux États.
Le ministère français des affaires étrangères a déclaré que sept de ses ressortissants étaient toujours portés disparus et qu'il avait confirmé que "certains d'entre eux étaient des otages du Hamas".
"Le premier objectif que nous devrions avoir aujourd'hui est la libération de tous les otages, sans aucune distinction, car c'est un crime horrible que de jouer avec la vie d'enfants, d'adultes, de personnes âgées, de civils et de soldats", a déclaré M. Macron après avoir rencontré le président Isaac Herzog mardi. Il a ajouté que la campagne devait être menée sans "élargir ce conflit".
À Tel-Aviv, M. Macron a également rencontré les familles des ressortissants français et franco-israéliens tués ou retenus en otage.
Par ailleurs, dans le cadre des efforts déployés par la France pour contribuer à la guerre à Gaza, M. Macron a déclaré que la France envoyait un navire de la marine pour "soutenir" les hôpitaux de la bande de Gaza, qui ont du mal à fonctionner en raison du manque de carburant et de fournitures médicales.
Le navire devrait quitter la ville côtière française de Toulon "dans les prochaines 48 heures", a déclaré M. Macron mercredi, tout en promettant que la France serait "pleinement impliquée dans la sécurisation de l'accès aux médicaments et aux soins" pour la population de la bande de Gaza. Selon la chaîne française BFMTV, il s'agit d'un porte-hélicoptères français, le Tonnerre. 
S'exprimant aux côtés du président égyptien Abdel Fatah al-Sisi, M. Macron a réfuté les accusations selon lesquelles la France avait "deux poids, deux mesures" dans son approche de la guerre menée par Israël contre le Hamas.
La France envoie également un avion avec du matériel médical en Égypte, avec des fournitures qui seront ensuite transférées à Gaza.
Ces politiques sont-elles les bonnes ? La France peut-elle faire plus ? Doit-elle en faire moins et ne pas se mettre en travers du chemin ? Ou doit-elle prendre les devants ?
Ce sont des questions que beaucoup se posent, mais si vous posez la question à n'importe qui en France, la plupart des gens diront que notre pays devrait absolument s'impliquer, d'autant plus que nos citoyens sont retenus prisonniers par le Hamas. 
En outre, si nous avons la capacité de réduire la crise humanitaire à Gaza pour les civils qui n'ont rien à voir avec le Hamas, alors pourquoi pas ? La France est un pays modèle et nous devons servir de modèle en temps de guerre. 
Que le monde apprenne de la France comment agir et ne pas se contenter de crier des slogans. Nous ne sommes pas les derniers. Au contraire, nous sommes forts et nous tenons nos promesses pour rendre le monde meilleur.

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