Qu'il s'agisse de l'opération Ortograf ou des gaspillages de ressources par dégradation d'énergie (pertes entropiques), la censure et l'obstruction des médias m'ont amené à rechercher sur les réseaux sociaux ou ailleurs les publics susceptibles d'être intéressés.
On est alors frappé, mais non surpris, par le fort pourcentage de personnes ayant quitté l'Education Nationale pour fonctionner par cours particuliers ou dans des petites structures privées.
Il n'est pas question de leur jeter la pierre. Le fameux jugement de Salomon attribue la garde de l'enfant à la personne qui a montré d'une façon ou d'une autre qu'elle était soucieuse de l'intérêt de celui-ci.
Comme étudiant puis comme enseignant, j'ai constaté sur un demi-siècle la dégradation du service public d'éducation, par delà les miracles annoncés qui maquillaient chaque fois les réformes successives. Cette dégradation est confirmée par toutes les confidences que l'on peut avoir en France ou en Navarre par les personnels en exercice.
Le discours syndical, qui stigmatisait naguère l'enseignement privé confessionnel semble bien incapable désormais d'endiguer la fuite et le grignotage de "parts de marché" par du privé non confessionnel réservé aux milieux sociaux privilégiés. Tout au plus réussit-on à cacher la réalité aux enseignants restés au bercail.
Le simple fait d'informer sur cette situation fait de la pub pour ce phénomène. Celui-ci est d'autre part cautionné et encouragé par le fameux crédo "concurrence! concurrence!", avec lequel on a commencé de remplacer une entreprise qui marche mal par une débrouillardise mafieuse.
Voila qui promet des lendemains qui chantent pour les flambées de violences des banlieues
Il n'y a pas de crime sans criminel.
Les médias, les fédérations de parents d'élèves et les syndicats d'enseignants, qui, par leur étouffement de tout débat et la pauvreté de leurs analyses, ont cautionné toutes les réformes ratées successives, sont les premiers responsables de la situation.
Mais ce n'est pas une faute par incurie, c'est une faute par violation délibérée et systématique du grand principe voltairien de la liberté d'expression.
Derrière chaque censure d'article, il y a dans l'ombre un censeur.
J'évoquerai bientôt un certain Jean-Christophe Benoist qui a au moins le mérite, semble-t-il, d'opérer avec son vrai nom, et qui vient encore de faire un exploit sur Wikipédia. Mais dans les principales alertes déjà lancées depuis 2005, on peut rappeler:
"L'interminable sabotage du débat sur l'éducation"
"Comment la dictée de Pivot a fabriqué nos voyous"
"L'histoire peu glorieuse du mouvement Ortograf.NET et de ses solides soutiens"
"Maths appliquées : un exemple de sacrilège contre un angélisme qui n'est pas innocent"
"Bataille des alphabets: AFF contre API: la comparaison qui accuse"
"Les deux heures de"soutien"scolaire: un calcul de voyous"
"Grêve du 12 février 2013: quand un mensonge des médias cache une coucherie des syndicats"
Pour la situation infernale où la nomenklatura a placé les enseignants, en dépit de la réduction du temps de travail qui était pour elle le seul moyen de les mobiliser, voir
"Le texte de Prof16 ou la leçon de morale d'un pédago-marxisme officiellement inexistant"
Sur l'utilisation frauduleuse des effets de ricochets pour tromper les différents publics:
"Le génial piège à pigeons de SOS-Education"
"Mai 68: la propagande officielle vous cache l'essentiel"
"Quand on vous tire un tiroir pour en sortir un inspecteur général de français"
"Incompétence, incurie, suffisance et coruption dans la gestion de la langue française"
et la liste n'est pas finie
Ortograf-FR doc f536-d08