On reprend ici un tract d’une page ayant le même titre et qui peut se charger ici :
http://alrg.free.fr/2021-MONOPAGES/j180-O12-PACH-ideale-Carnot-i10.pdf
A - Le meilleur rendement de pompe à chaleur que l’on puisse imaginer, c’est celui de la pompe à chaleur idéale de Carnot
Sa valeur, r’ , est parfaitement connue des physiciens. Elle se calcule très facilement :
La température des locaux est en général de 22°C = (22+273) = 295 kelvins. En appelant DeltaT son écart avec celle du milieu environnant, le rendement r’ est donné par la formule :
r’ = 295 / DeltaT
Par exemple, avec DeltaT = 5°C, autrement dit avec une température extérieure de 17°C, le rendement de la meilleure pompe à chaleur que l’on puisse imaginer prend la valeur
r’ = 295 / 5
= 59
= 5900 / 100
= 5900 %
donc 59 fois mieux que le fameux rendement 100 % des chauffages électriques, une vingtaine de fois mieux que l’habituel COP = 3 = 300 % des pompes à chaleur réelles.
Quand DeltaT tend vers zéro, le rendement, r’, de la pompe à chaleur idéale de Carnot tend vers l’infini. Cela signifie : la chaleur qui fait le confort de nos maisons en hiver est une énergie de TRES faible valeur, et qui peut donc être pratiquement gratuite quant aux ressources consommées pour l’obtenir. (Le principe incontournable pour y parvenir concrètement, c’est le recours à la cogénération, c’est à dire à la production combinée de chaleur et d’électricité)
B - On va voir maintenant la raison crapuleuse pour laquelle on doit impérativement remplacer par exemple l’expression « rendement = 300 % » par l’expression « COP=3 », QUI VEUT DIRE EXACTEMENT LA MËME CHOSE. Si un enseignant ou un technicien du froid qui outrepasse cette règle, il sait qu’il « aura des ennuis »
1°) Dès les années 1980, j’ai entendu au moins un ingénieur EDF qui affirmait avec juste raison :
« le COP, c’est un rendement »
2°) Mais les nombreuses tentatives effectuées depuis une vingtaine d’années sur divers forums internet pour faire admettre cette idée ont été bloquées par une censure omniprésente aussi incompétente que prétentieuse
3°) Les très nombreuses autres constatations actuelles de 1°) désinformation 2°) tromperie concernant toutes sortes de domaines parmi lesquels la politique énergétique n’en finissent pas de prouver qu’on est dans la réalité d’une dictature lyssenkiste-sarkommuniste. Grâce à la naïveté criminelle des publics bien-pensants, elle est en train de multiplier ses dégâts en France et dans les pays occidentaux. Le saccage de la planète, pour les besoins de la surconsommation, fait partie de ces dégâts
Derrière cette interdiction d’utiliser le mot « rendement » pour les pompes à chaleur se cache un calcul évident : le simple fait d’admettre qu’elles ont des rendements supérieurs à 100 % amène automatiquement le public à se poser la question du rendement maximum théorique. Et les physiciens connaissent parfaitement la réponse : le rendement maximum théorique, c’est celui de la pompe à chaleur idéale de Carnot
Et alors, étant donné qu’il est au moins une dizaine de fois plus élevé que celui des pompes à chaleur réelles, la comparaison ne peut être qu’une condamnation sans appel des pompes à chaleur elles mêmes !!! Dans la foulée, cette comparaison amène à déduire que TOUS les chauffages traditionnels sont incompatibles avec une gestion rigoureuse des ressources énergétiques.
Voir par exemple :
« Chauffages traditionnels: rendement 100% = gaspillage 95% », i649:
http://alrg.free.fr/2021-MONOPAGES/i649-N08-chauffage-gaspi-95p100-i10.pdf
Il reste alors UNE catégorie de chauffages et une seule qui soit aussi économe que la pompe à chaleur idéale de Carnot en ressources énergétiques : ce sont les chauffages par cogénération, c’est à dire par production combinée de chaleur et d’électricité.
Comme par hasard, un décret entré en vigueur début 2024 vient de leur barrer la route : dans les couloirs des décideurs politiques, les lobbyistes du capitalisme néostalinien veillent au grain
C – C’est à cause des échangeurs de chaleur si les pompes à chaleur réelles ont un piètre rendement, par comparaison avec celui de la pompe à chaleur idéale de Carnot, autrement dit si elles ont un piètre « rendement relatif »
Pour que la pompe à chaleur fournisse efficacement de la chaleur aux locaux qu’elle sert à chauffer, la température de son échangeur chaud doit être à une température supérieure à celle de ces locaux que l’on chauffe.
Quant à l’échangeur froid, sa température doit être inférieure à celle de la matière dont il « aspire » la chaleur
Pour prendre en compte uniquement les températures de ces échangeurs, mais toujours dans le cas d’une pompe à chaleur idéale dans son fonctionnement interne, pour calculer le rendement r’, il suffit de remplacer 295 par la température Kelvin : T =t+273
Par exemple, si, à cause de la fatale imperfection de ses échangeurs, une pompe à chaleur idéale fonctionne entre 12°C et 32°C = 305 K , au lieu de 17°C et 22°C, on a alors DeltaT = 20 degrés, ce qui donne r’ = 305 / 20 = 15,25 = 1525/100 = 1525 % autrement dit COP = 15 ou rendement = 1500 %, déjà très inférieur au COP = 59 ou rendement 5900 % qu’on aurait avec des échangeurs fonctionnant idéalement
Si des échangeurs moins bons, mais dans la réalité plus fréquents, amènent une pompe à chaleur à fonctionner, ni entre 17°C et 22°C, ni, non plus, entre 12°C et 32°C, mais entre 7°C et 52°C=325 K (pour chauffer l’eau d’un chauffage central traditionnel), on a alors Delta T = 45 degrés, on a alors :
r’ = 325 / 45
= 7,2
= 720/100
= 720%
donc, pratiquement, un COP = 7 ou un rendement de 700 %: des valeurs encore deux fois plus faibles que les précédentes
Si, en plus, on fait intervenir les fatales imperfections internes à la pompe elle-même, à quoi on ajoute encore le ventilateur servant à empêcher le givrage de l’échangeur froid quand la chaleur est extraite de l’air, ça donne un rendement guère supérieur à celui d’un chauffage électrique
Ce qui fait alors l’écrasante supériorité de la cogénération par rapport aux pompes à chaleur en matière d’économie de ressources énergétiques, c’est le fait qu’elle fonctionne avec un seul transformateur d’énergie et un seul échangeur de chaleur
FIN DE L’ARTICLE
Une panoplie de 21 articles d’une page sur cette question peut être chargée ici :
http://alrg.free.fr/2021-MONOPAGES/i942-O03-PANOPLIE-GASPI-11p-i10.pdf
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doc j180 décembre 2024
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