louis rougnon glasson

Opération Ortograf. Justification scientifique des chauffages par cogénération pour diminuer les pertes entropiques. Démaskyavélisme

Abonné·e de Mediapart

305 Billets

1 Éditions

Billet de blog 16 septembre 2025

louis rougnon glasson

Opération Ortograf. Justification scientifique des chauffages par cogénération pour diminuer les pertes entropiques. Démaskyavélisme

Abonné·e de Mediapart

Noisettes : FAUSSE nécessité de l’acétamipride

Le ver de la noisette n’a pas besoin d’acétamipride pour être combattu, contrairement à ce que raconte Annie Genevard

louis rougnon glasson

Opération Ortograf. Justification scientifique des chauffages par cogénération pour diminuer les pertes entropiques. Démaskyavélisme

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A - Pour constater vous-même que la culture des noisettes peut de faire sans recourir à l’acétamipride, vous pouvez :

- soit, mettre simplement dans Google : « noisette sans acétamipride », vous verrez comment des paysans passionnés de nature s’y prennent pour produire des noisettes bio sans utiliser le fameux insecticide tueur d’abeilles

- si la ministre voulait avoir elle-même un tout petit début de commencement de formation pratique en matière d’agriculture, elle pourrait concrètement découvrir le secret de ces producteurs de noisettes bio : par une belle journée de septembre, il lui suffirait de faire elle-même une cueillette de noisettes dans les haies de sa circonscription. Elles ne sont pas traitées et cette année a été exceptionnelle

A partir de quelques poignées de noisettes en attente d’être échaulées ou fraichement échaulées, le point faible du cycle de reproduction du ver de la noisette est alors immédiatement mis en évidence par les quelques vers qui sortent alors de leurs noisettes :

Dans leur milieu naturel, ces vers survivent grâce aux feuilles qui couvrent le sol sous les noisetiers, ce qui leur permettra de faire des dégâts l’année suivante : il suffit alors d’enlever soigneusement ces feuilles et de travailler convenablement le sol, et 99,9 % des dégâts de l’année suivante seront évités

B - Et alors, pour traiter ainsi le sol, se pose une autre question : peut-être serait il judicieux d’utiliser pour cela des poules élevées en plein air, autrement dit de revenir à la polyculture en abandonnant la règle de la monoculture imposée par la pensée agricole unique depuis trois quarts de siècle

L’avantage de la polyculture est évident pour bien des raisons :

1°) la monoculture a, certes, séduit les paysans en raison des records de production qu’elle atteint - quand tout va bien - , mais elle va forcément de pair avec un saccage « raisonné » de l’environnement, et, malheureusement, nous n’avons pas de planète B à notre disposition.

Remarque : si les citoyens du monde ne savent pas que nous n'avons pas de planète B colonisable à notre disposition, c’est dû à l’un des nombreux exploits de l’école « fabrique du crétin ». Sous-remarque: l’expression : « L’école, fabrique du crétin » a été lancée en 2005 par Jean-Paul Brighelli, FAUX lanceur d’alerte, journaliste-servant d’Annie Genevard

2°) Si la monoculture est avantageuse pour quelqu’un, c'est seulement pour le microcosme dirigeant ultra-libéral-néostalinien. Les primes de toutes sortes que ce microcosme distribue à ses petits copains, parmi lesquels les paysans en monoculture, lui permettent de se maintenir au pouvoir "quoi qu'il en coute", en accumulant la dette publique sur le dos des jeunes générations

Et donc, si la dette de l'Etat est devenue un problème urgent seulement récemment,, son niveau abysssal  n'aurait jamais pu être si les supporters de la droite LR dite fréquentable de l’ex-chanoine-président Sarkozy s’étaient obstinés un peu moins longtemps dans un aveuglement criminel

La monoculture fragilise les paysans en faisant d’eux des chasseurs de primes, comme c’est d’ailleurs le cas pour toutes les professions: quand des paysans de Haute-Saône ainsi fragilisés sont allés sur leurs tracteurs géants manifester devant le Parlement pour pleurer misère et cautionner le vote de la loi Duplomb-Genevard sur l’acétamipride, ils ne sont pas allés se vanter pour les primes dont ils avaient bénéficié pour acheter leurs engins

3°) Pour la Commission Européenne, présidée par Ursula van der Leyen, les faiblesses de la monoculture - en dépit de ses records de production - sont justement un prétexte pour ouvrir toutes grandes les porte de l’Europe aux produits venant du Mercosur.

Ces fausses faiblesses de l’agriculture française sont suggérées également par Annie Genevard, quand elle déclare « OUI ! Je revendique une agriculture française qui DOIT produire ». Pour essayer de se garder son électorat paysan du haut-Doubs, Annie Genevard a récemment sur internet fait semblant de s’opposer courageusement à Ursula van der Leyen, dont elle est en réalité la parfaite complice

C – Autre sujet où le problème de la polyculture aurait dû être abordé et où il ne l’a pas été : celui des mégabassines

Comme par hasard, elles se mettent en place à la sauvette et, si l’ont découvre leur existence, c’est tardivement, grâce à des manifestants qui les contestent violemment, et ils ont parfaitement raison.

Voir à ce sujet : « Que sont les méga-bassines et qu’en dit la science ? Dix questions pour tout comprendre », par Anne-Claire Poirier https://vert.eco/articles/que-sont-les-mega-bassines-et-quen-dit-la-science-dix-questions-pour-tout-comprendre

On y constate que, dans le contexte actuel de monoculture et de saccage éhonté de l’environnement, l’eau retenue dans les mégabassines va uniquement servir à enrichir les petits copains du système, sans aucune contrepartie environnementale. Quand elle servira à arroser les cultures, elle pourra par exemple contenir du glyphosate ou de l'acétamipride

Au contraire, l’exemple traditionnel des étangs de la Dombes est une preuve que la polyculture avec pisciculture peut donner des produits d'excellente qualité

Doc j354, septembre 2025, « Contrairement à la FAUSSE nécessité mise en avant par Annie Genevard : le ver de la noisette n’a pas besoin d’acétamipride pour être combattu », par Louis Rougnon Glasson

.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.