Orland Dorival, dans son recueil les dévorants, dévoile la haine que l’homme a pour la nature. Le « don des ruines » constitue le livre premier d’un tryptique Les Dévorants. Orland Dorival s’est engagé dans une exploration disséquante de cette « humanité » capable désormais d’engendrer sa propre fin. En plus des maux accumulés s’ajoute la possibilité même de l’effondrement. Ce qui hier relevait de l’hypothèse trouve aujourd’hui à s’accomplir et cela sans égard pour nos subjectivités de disciple. Les dévorants détiennent désormais le pouvoir de s’accaparer et du visible et de l’invisible. Métamorphose de la nature en chose.
" Tout le monde sait quels terrifiants et insoutenables tableaux une peinture réaliste pourrait faire de la violence industrielle, mécanique, chimique, hormonale, génétique, à laquelle l’homme soumet depuis deux siècles la vie animale. Et ce que sont devenus la production, l’élevage, le transport, la mise à mort de ces animaux. " Jacques Derrida, L’animal que donc je suis
"C’est l’unité de la misère qui se cache sous les oppositions spectaculaires." Guy Debord, La société du spectacle

Les opposants au projet de l'aéroport Notre-dame-des-Landes