Le 25 janvier dernier, Ebony, finaliste de la Star Academy n’a pas remporté le jeu télévisé et a subi une vague de racisme et de mysoginoire sur X et Instagram, où elle a été qualifiée entre autre de « négresse » et de « singe ».
En France, les espaces médiatiques valorisant le corps, le visage, les cheveux et la peau des personnes non blanches, se font de plus en plus rares. En tant que personne concernée je considère qu’il est important de proposer du contenu qui nous représente.
Voici un premier dessins qui met à l’honneur une coiffure malgache nommée Tanavoho. Ce sont des tresses ornementées portées par les femmes Betsimisaraka. Ce dessin, comme les autres à venir m’offre une échappatoire du contexte médiatique hostile dans lequel je ne me reconnaît pas. C’est aussi une invitation à méditer sur la visibilité des femmes noires dans les productions journalistiques et artistiques.
Il m’est inspiré de ma récente lecture du Mythe Métis écrit par Solene Brun, où elle souligne que « les cheveux cristallisent les imaginaires coloniaux, les enjeux de hiérarchisation coloriste des féminités désirables et par conséquent les enjeux de lutte et de résistance aux normes de beauté hégémonique ».
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