24 avril 2027, 20h. Le visage de Marine Le Pen apparaît sur l’écran. Sur France 2, Laurent Delahousse annonce d’un ton grave « un résultat historique, l’extrême droite obtient l’Élysée et Marine Le Pen devient la première femme Présidente de France ». Sur TF1, Gilles Bouleau indique que Marine Le Pen est la nouvelle présidente de tous les Français, obtenant un score de 60% face à 40% pour Jean-Luc Mélenchon. Sur le plateau, les visages médusés de Clémentine Autain et Julien Bayou valent mille mots.
24 avril 2027, 20h30. Discours de Jean-Luc Mélenchon, grand perdant. Le leader de la NUPES déplore une heure sombre pour la France. Il indique se retirer de la vie politique, dénonçant les manœuvres de la droite d’En Marche, qui n’a donné aucune consigne de vote après l’élimination de leur candidat Bruno Le Maire au premier tour. Sur le plateau de TF1, Gabriel Attal explique que la victoire du Rassemblement National n’est nullement leur faute, mais bien la faute d’une extrême gauche qui n’a su s’imposer.
24 avril 2027, 21h. Discours de la nouvelle présidente, Marine Le Pen, devant la place de la Bastille. Redonner sa grandeur à la France et rebâtir cette grande nation sont ses mots d’ordre, acclamée par une foule en délire.
22 juin 2027, 20h. Premières estimations : le « Front de Droite », coalition du Rassemblement National, de Reconquête et des Républicains, obtiendrait la majorité absolue avec 350 sièges. 120 députés pour la NUPES, 107 pour En Marche. Le Premier ministre Jordan Bardella se félicite de cette victoire et remercie le peuple français pour sa confiance.
20 juillet 2027, 14h. Le Premier ministre présente devant l’Assemblée ses projets de loi, le premier d’entre eux étant la suppression du droit du sol et l’inscription de cette loi dans la constitution.
15 septembre 2027, 16h. Le ministre de l’Intérieur, Éric Ciotti, annonce en conférence de presse la création d’une nouvelle unité de police de proximité, chargé de faire régner l’ordre et combattre l’insécurité.
21 janvier 2028, 14h. Myriam Abel, militante anti-raciste, est décédée après un tir de police lors d’une manifestation pacifique. Sur les réseaux, les défenseurs de la majorité présidentielle se félicitent d’une action policière nécessaire tandis que les militants pleurent leur sœur abattue.
24 février 2028, 15h. Alors que la présidente se félicite pour l’expulsion de 400 000 immigrés clandestins qui étaient sur le sol français, les affrontements de rue entre la police et le peuple s’intensifient depuis la mort de Myriam Abel. Bilan : 8 morts de jeunes militants.
16 mars 2028, 14h. Jordan Bardella annonce que la NUPES est bannie de l’Assemblée Nationale par décret présidentiel, après que l’alliance politique de gauche ait annoncé son soutien au peuple qui se révolte.
28 mars 2028, 20h. Éric Ciotti déplore la mort de deux policiers de sa nouvelle milice, alors que le nombre de militants décédés s’élève maintenant à 32. Sur le plateau de Cnews, le ministre de l’Immigration Éric Zemmour déclare que ce qu’il avait anticipé depuis des années est arrivé : une guerre de civilisation. Il explique que le grand remplacement a été officiellement lancé et qu’il faut le combattre.
5 juin 2028, 20h. Alors que les combats continuent dans la rue, le ministre du Travail Xavier Bertrand annonce sa démission, dénonçant une grave dérive autoritaire du gouvernement. Il est rapidement remplacé par Laurent Wauquiez.
31 août 2028, 20h. Allocution présidentielle. La présidente de tous les Français annonce la mise en place d’un état d’urgence et réitère sa volonté de protéger les Français, annonçant qu’elle ne reculera devant rien. Le bilan s’élève à présent à 200 morts et plusieurs milliers de blessés. Pendant ce temps à l’assemblée, le ministre de la Santé Louis Aliot défend son projet de loi d’interdiction de l’IVG.
20 septembre 2028, 14h. Alors que le GIEC publie un nouveau rapport informant qu’il est définitivement trop tard pour combattre le réchauffement climatique, l’ancien président Emmanuel Macron, vivant à présent aux Etats-Unis, déplore le Frexit qui vient d’être adopté. En parallèle, l’ex-député de la NUPES Adrien Quattenens est transporté d’urgence à l’hôpital après une agression menée par des partisans de Génération Identitaire.
5 novembre 2028, 12h. Flash info sur les chaînes de télévision : un attentat revendiqué par le groupuscule « Vengeance du Peuple » a été commis place Beauvau. Pour l’instant, 5 morts et 17 blessés. Le ministre de l’Intérieur semble être sain et sauf.
31 décembre 2028, 20h. La présidente Marine Le Pen fait ses vœux aux Français lors d’une allocution. Elle indique par la même occasion le déploiement de l’armée française dans les banlieues afin d’enfin venir à bout du climat d’insécurité régnant depuis bientôt 1 an.
15 janvier 2029, 14h. Les députés En Marche sont exclus de l’Assemblée nationale par décret présidentiel. Certains quittent la politique, d’autres rejoignent la majorité présidentielle pour continuer à siéger.
5 février 2029, 12h. Flash info. Pour la première fois de l’histoire, un tsunami a frappé la France, sur la côte d’Azur. Le ministre de l’Environnement explique qu’il ne s’agit que d’un simple accident climatique et s’en prend à Génération Climat, déclarant qu’ils ne sont que des alarmistes croyant en une théorie fumeuse. Bilan : plusieurs milliers de morts.
27 mars 2029, 18h. Le Premier ministre se félicite pour l’intervention de l’armée dans les banlieues et confirme sa conviction d’éradiquer la racaille. Il promet des jours meilleurs pour le peuple français dans les mois à venir.
14 juillet 2029, 20h. Allocution de la Présidente. Cette dernière déclare que la France entre officiellement dans une guerre civilisationnelle. Elle promet de protéger son pays avec fermeté. Dans la rue, les cadavres s’accumulent et ne se comptent plus.