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Billet de blog 5 novembre 2014

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"à bon chat bon rat"

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En ce début Novembre sur une chaine de télévision  privée apparait devant ses militants l'ex Président de la République. Il y avait du pathos  dans sa posture : l'homme avait l'air sincèrement outré. Son successeur avait promis  et voila qu'il ment sur toute la ligne ! " paraphrasant  son adversaire lors d'un débat préélectoral : "Lui président il disait ceci..., lui président il disait  cela ...il s'était fait sortir par un menteur qui ne tenait pas ses promesses !

Il avait donc oublié la maxime chiraquienne : " les promesses n'engagent que ceux qui y croient ". 

Se plaçant en parangon de vertu, totalement  amnésique sur ses propres et multiples affaires ou,  le moins que l'on puisse dire,   sa parole était  en doute. 

il y avait quelques chose d'attristant dans ses mimiques, son "numéro". Rocky dans l'attente d'une revanche parait plus zen. Notre ex-président  donnait l'impression que ça venait juste d'avoir lieu, qu'il venait à peine de sortir d'une empoignade physique qui avait laissé des traces : sur la cravate, la chevelure , le visage marqué comme après avoir encaisé des coups en dessous de la ceinture, l'homme était bel et bien défait

La noble fonction occupée jadis perdait encore un peu de son côté sacré , celui qui l'avait incarnée devenait un boxeur avide d'une revanche ; se retrouver encore sur le ring avec la rage  : tiens en  voila pour le mensonge du chômage... et tiens celui la pour le mensonge sur les impôts..et tiens... 

L'impression qui demeurait était que l'homme après avoir devant son miroir maintes fois répété cette nouvelle pièce du théatre politique avait fini par s'autopersuader de  l'injustice scandaleuse de sa défaite. On se disait aussi voilà un morceau de bravoure à garder le cas ou....

On se disait aussi,  avec de la compassion, que l'ex-président devrait prendre soin de lui et ne pas sombrer dans la déprime et le ressassement de son grand  denier combat.

Il est des coups plus durs que d'autres

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