- instrumentaliser ses enfants pour son propre intérêt est cruel, indigne et méprisable.
- la défense du candidat accumule les contre-vérités : affirmer qu'il s'est présenté "spontanément " devant ses juges le 14 mars est un coup très très faible lorsque l'on a soi -même sollicité une avance d'audience pour fuir la presse. Leur client avait été convoqué le 15 mars. Vouloir tirer bénéfice d'un avantage que l'on réclame et qui vous est octroyé généreusement est vil.
Ce type d'affirmation discrédite la moralité même de ses avocats. Tous les coups ne sont pas permis. On peut défendre l'indéfendable avec des arguments respectables. Plus la cause est désespérée, plus les arguments doivent être pertinents. Vergès excellait dans cet art.
Ses avocats le pousse à chaque fois qu'ils prennent la parole vers un marais fangeux d'où il sera très difficile à leur client de s 'extirper.
Avocat de crise ses disent-ils ? Doit-on en conclure que la technique de crise "made in USA" serait dire quelque chose surtout n'importe quoi, ce'st ce que Eva Joly appelle très pudiquement le "rideau de fumées", dans ce cas ça deviendrait plutôt un rideau coupe-feu comme il en a dans le sous sol de l'Opera Bastille, des gros, épais, lourds et inoxydables. Le risque avec ce type de rideau c'ets qu'une fois qu'ils sont tombés, il ont une fâcheuse tendance à vous enfermer...