Comprendre et agir aujourd’hui. Lutter contre l’idéologie de guerre.
La confidente de cette amie, une jeune femme de 30 ans très engagée dans les mouvements d’aide au personnes les plus défavorisées, qui, de retour d’un voyage au Maghreb où elle travaillait dans une ONG auprès d’ enfants abandonnés dans la rue, lui a annoncé son envie de se convertir à l’Islam, l’a profondément bouleversée, elle n’est pas arrivée à comprendre cette conversion malgré une longue discussion elle n’a trouvé aucun moyen pour l’aider, pour tenter de retarder cet engagement qui n’est pas neutre dans la période actuelle.
Cette anecdote me paraît symptomatique de certaines réactions de nos jeunes adultes. La plupart des valeurs véhiculées dans le monde occidental par le christianisme, la famille, la culture, le marxisme, se sont effondrées. Les jeunes adultes, pour lesquels trouver un emploi devient préoccupant, recherchent de bonnes raisons de vivre. Les questions existentielles et philosophiques qui avaient alimenté nos débats dans les années de l’après seconde guerre mondiale ont été éclipsées par une actualité violente et manipulée, par le développement d’un consumérisme débridé et par le développement d’un individualisme jamais encore imaginé…
Nos jeunes pensent trouver des réponses dans un matérialisme qui n’a rien de philosophique, une soif de consommation individuelle alimentée par l’ultra libéralisme, une organisation de vie hâtive et festive, tendance qui a toujours existé mais qui se généralise et dure de plus en plus longtemps pour chacun dans un « refuge individualiste» spontané, mystique, compatissant où l’incommunicabilité et l’impossible compréhension de la complexité du monde donnent le sentiment que la vie est particulièrement absurde.
La nécessité est urgente de reconstruire un « Métarécit » renouvelé qui serait porteur de valeurs refondatrices d’une société conviviale et créerait les conditions de l’espérance et les moyens d’une transformation radicale de ce monde abominable dont les méfaits s’accélèrent de jour en jour.
Une série d’évènements se succèdent et deviennent, par la magie renouvelée de cette procession accélérée, banals. Pourtant leur nombre et l’importance des phénomènes qu’ils signifient ne sont ni banals, ni ordinaires.
Les assassinats programmés et renouvelés des « boat people » en partance des côtes d’Afrique du Nord pour échapper à un monde misérable, attirés par les richesses vantées du monde d’à côté, une intégration mythique au monde occidental, après la traversée de leur Styx, notre mer méditerranée, creuset culturel, mais aussi lieu de lutte entre islam et chrétienté, et aujourd’hui lieu de séparation entre ceux qui peuvent vivre et ceux qui ne peuvent que survivre… augmentent, en comparaison desquels les assassinats des « terroristes » sont insignes. Chaque année des milliers d’êtres humains périssent noyés au large de l’Italie et de la Grèce, augmentant des nombres qui deviennent de plus en plus monstrueux. Les informations données par la radio sont égrenées sobrement, en peu de mots et de temps. N’y sont associés aucune explication fondamentale, aucun débat, tandis que l’assassinat sauvage de 10 journalistes d’extrême gauche par des « terroristes, » immédiatement stigmatisés, marqués au fer rouge de l’islamisme intégriste, a suscité explications et actions d’empathie d’envergure.
Une manifestation sans précédent d’assentiment général, sanctuarisée, obligée, de la nation descendue dans la rue pour approuver le travail magnifique des flics et des élus (trahissant nos voix par une démocratie en perdition et un système politique oligarchique contraignant). Ce fut une grande messe mise en scène habilement… avec le concours du gratin des représentants élus de l’ultra libéralisme mondial.[1]
Une accélération des grandes manœuvres déclenchées après l’attentat fasciste des « twin towers », pour entraîner le monde occidental dans une guerre contre les terroristes de l’Islam, a frappé les Autres, les Barbares en tuant des centaines de milliers, ces actions programmées avaient commencé dans les années 80 en Afghanistan[2]. Une production de textes de lois scélérats contre nos libertés définissent un contrôle étroit de tous, par des services secrets de renseignements comme nous n’en avons jamais encore vraiment connu. Seuls nos parents se souviennent des régimes de guerre hitlérien /pétainiste /staliniens/américains[3]. Une inscription immédiate de nouvelles dépenses militaires et policières pour empêcher par la force l’embarquement de ces populations désespérées sont votées[4] . Nous sommes bien en guerre ! Mais qui l’a décidé et organisé.
Le Nouvel Observateur, sous le titre «boat people: la mort en mer» après une introduction (…ils meurent aujourd’hui en Méditerranée, ils mourraient hier dans le Pacifique…) présente cet évènement comme un phénomène inéluctable… Hier, l’extrême Orient, après une guerre impérialiste des USA, aujourd’hui la Méditerranée avec depuis prés de 30 ans une guerre impérialiste des pays de l’OTAN contre les pays de la misère…[5]
Cette guerre a pour but l’extension militaire et économique du monde occidental et impérialiste sous la houlette de l’OTAN elle se poursuit après le Liban, la Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan, la Lybie, la Syrie… C’est une guerre d’extension de l’aire d’influence militaire et économique des puissances financières et spéculatives qui dominent le monde politique de l’occident , aujourd’hui en Ukraine contre « l’Empire Russe », avec l’aide des forces fascistes que ce pays, depuis une participation active mais minoritaire au nazisme, abrite encore[6].
Le renforcement de cette protection, contre les exilés de la faim, aux frontières de l’Europe, « devant une invasion imminente des terroristes », est organisé dans des zones de non droits où ces demandeurs d’asile refoulés se cachent et tentent de survivre. Ce sont des centaines de milliers de personnes en détresse qui sont là. Mais, plus grave, selon une information de France Inter, plus de 14 000 000 de personnes seraient « rassemblées » dans des camps au Moyen Orient, en Afrique du Nord, en Afrique Noire. Ce sont bien des camps de concentration, c’était le terme employé lors de la deuxième guerre mondiale.
La pratique d’une manipulation des mots, d’une invention permanente de nouveaux « concepts » se généralise. Je le ressens comme un symptôme de la main mise active et permanente de l’ultra libéralisme pour façonner la pensée dominante, la leur. Cette pratique est une arme efficace pour endormir les ardeurs humanistes ou réveiller les ardeurs guerrières et racistes dont les capitalistes ont besoin. Elle n’a jamais été autant employée, faisant tournoyer avec ardeur et rapidité les néologismes, pour cacher ce que les anciennes dénominations forgées dans les luttes de l’histoire avaient fini par représenter, dénoncer ou proposer comme changements radicaux nécessaires.
Nous subissons aussi le silence profond, dans la noirceur duquel quelques éclairs violents et brefs viennent rappeler sans retenue l’ignominie présumée qui entoure tout ce qui se « trame » en Chine. Le silence pour ce qui se passe en Amérique du Sud où les mêmes éclairs de haine dénoncent seulement les malversations financières des dirigeants de ces pays qui ont eu l’audace de rompre avec l’hégémonie ultra libérale. Le silence sur les efforts des grecs après une prise de pouvoir « électorale » et une lutte en cours contre les « instances » antidémocratiques de l’Europe libérale pour la reconnaissance de la « réalité » de la dette et de l’austérité.
L’augmentation des fortunes des plus riches en Grande Bretagne est extravagante, depuis 2009, elles ont plus que doublé, en France en 2014 les actionnaires du CAC 40 ont pu se partager plusieurs dizaines de milliards d’euros.
La manœuvre à l’essai, intitulée « la crise », qui dure et s’accentue est particulièrement efficace. L’austérité permet de faire baisser les salaires et plus généralement les revenus de l’immense majorité des populations concernées, de les dépouiller de leurs droits ( code du travail, syndicats, revendications, grèves, manifestations,…) qu’elles avaient patiemment obtenues en des décennies de lutte, contre les possédants des moyens de production, les patrons, les financiers, l’oligarchie et leurs cliques est aujourd’hui soutenue par la plupart des élus de nos « démocraties représentatives ».
Les Grands Projets Inutiles - TGV, gares ex-urbanisées, aéroports, autoroutes, nouvelles gares, tramways, grands équipements dispendieux (mairies, musées, théâtres, philarmonique, tours de bureaux…), contrepoids prétendu nécessaire à la baisse de la quantité de travail salarié, sont des travaux réalisés par de grands groupes industriels[7], aux pratiques discutables de répartition de la commande, de maintien de prestations chères, de baisse de qualité des prestations. Ce sont la plupart du temps des chantiers aux investissements inconsidérés et non maîtrisés.[8]
Ces grands travaux permettent d’augmenter le chiffre d’affaire des plus gros constructeurs, ceux qui ont limité le travail salarié au maximum et augmenté la productivité du travail en proportion. Le nombre d’emplois créés est inversement proportionnel à l’importance des sommes en jeu. Ces travaux ne bénéficient par ailleurs qu’à une fraction extrêmement réduite de la population: les plus riches.
Qui prend le TGV, l’avion ? Combien de personnes ne les prennent jamais ? Pourquoi n’envisage- t-on pas plutôt un programme de logements pour tous, ouvert aux entreprises artisanales du bâtiment, souvent maintenues dans une dépendance de sous-traitantes contraintes des plus grosses entreprises, des logements bénéficiant directement aux plus démunis ?
Le réchauffement climatique fait l’objet d’un matraquage et d’un pseudo consensus « universel », les fonds pour en justifier la violence, l’exclusion systématique des chercheurs ne donnant pas un avis identique à l’unanimisme attendu, les dangers qu’il représente, notre responsabilité dans son accélération font chorus.
Il devient impossible de dire que l’on n’est pas en accord unanimiste avec ce matraquage (qui ne cible que les causes anthropologiques) sans se trouver stigmatisé, marginalisé, traité comme un imbécile, un terroriste, un fou. Il en va de même quand on ne trouve pas très logique d’aider en priorité absolu les immigrants de Syrie, intellectuels et couches moyennes riches, propres sur eux et bardés de diplômes techniques, alors que les immigrants du sahel, de l’Afrique noire sont parqués et subissent les affres d’une immigration interdite et sévèrement réprimée, même de nos propres défavorisés, les SDF, les chômeurs sans droits, les femmes seules avec enfants... n’ont pas eu l’honneur des pages publicitaires des médias sous contrôle, n’ont pas soulevé l’indignation bien naturelle contre une situation qui fait honte à notre république.
Se questionner à propos de vérités révélées et intouchables revient encore à réfléchir aux nouveaux mots concepts utilisés pour tétaniser, pour bâtir une pensée unique, une pensée totalitaire qui a fait disparaitre comme des insultes les concepts de mots tels que lutte des classes, communisme, solidarité entre les peuples…
Le Marché, la mort du Marxisme, la fin de l’Histoire, le Terrorisme, la Mondialisation, la Capitalisme, nous sont imposés comme des dogmes incontournables, indépassables, inéluctables, mais il faut pour cela nous les faire accepter dans nos habitudes quotidiennes, les amalgamer avec des concepts qui ont trait aux choses de la nature, de la planète, de l’univers. On fait de l’Universel Monsieur !
Le réchauffement climatique bien réel dans lequel on vient de rentrer, rapidement comme cela se fait de manière cyclique depuis des millénaires après une période froide longue, nous touche.
Les gaz à effet de serre sont ils la cause ou la conséquence de ce réchauffement climatique ? Le réchauffement climatique est- il un bien ou une calamité absolue ? Comment doit-on agir pour s’adapter à un réchauffement climatique inéluctable ?[9] Comment réduire les gaz à effet de serre ? Les populations du Sud ont toujours su s’adapter au climat. Seules des exploitations massives de certains rivages pour des raisons essentiellement spéculatives peuvent mettent en danger quelques populations.[10]
Plutôt que nous tétaniser avec les litanies médiatiques, des catastrophes qui souvent auraient pu être évitée et qui sont bien sur anthropologique car la mer monte et descend de toute éternité, les chutes d’eau peuvent être violentes, la désertification du sahel peut être aménagé... ne serait il pas utile d’agir ?
D’agir pour en finir avec une industrialisation polluante et esclavagiste fournisant une dose de gaz à effets de serre considérable.
D’agir pour limiter drastiquement les déplacements (non la mobilité n’est pas une qualité de l’homme moderne, mais contrainte de plus, une dépense de temps et d’énergie imposée car rentable pour le système capitaliste)
D’agir pour remettre sur pied une production d’énergie soutenable et arrêter avec le totalitarisme du lobby pétrolier et automobile.
D’agir pour adapter nos villes aux contraintes naturelles plutôt que de les construire pour lutter contre elles.
D’agir pour développer dans notre urbanisme des centralités de proximité, des agglomérations en réseau au lieu de créer des métropoles en compétions, en défi pour permettre la domination des plus puissantes et la mise en dépendance des plus faibles.
D’agir pour participer patiemment à l’amélioration de nos contextes naturels de vie, aménager l’eau, les forêts, les exploitations agricoles, les « communs » qui nous garantissent une vie sociale plus agréable.
Exemple d’intervention « durable, écologique, intelligente… » montrant les priorités : Comment agir pour une réduction des mobilités et des pollutions atmosphériques (participant peu ou prou au réchauffement climatique) .
En France dans les 10 dernières années, les circulations urbaines ont augmenté de plus de 40%. Les TC dont le Tramway qui représentaient 9% des déplacements couvrent à peine 10% des nouveaux besoins, mais les coûts des TC ont explosé dans le même temps de 43% : 100 déplacements en 2003, 140 en 2013. Les TC représentaient 9 déplacements, ils en représentent 14, les autres moyens de déplacement en représentaient 91, ils en représentent aujourd’hui 126, les déplacements doux sont à peu prés stables, entre 8 et 9 %, ce qui fait une augmentation pour les déplacements automobiles qui passent de 83 en 2003 à 117 en 2013 soit une augmentation de plus de 40%. Réinterroger les pratiques toutes faites du tramway semble nécessaire car les grands groupes en France qui les fabriquent et les gèrent ( Alsthom, Bouygues, Véolia, Eiffage, Transdev...) en font une marchandise aux couleurs de la modernité et de la mobilité.
Les tramways sont moins polluants en ville que les automobiles, comme les TGV mais l’essentiel de leur énergie électrique continue d’être produite par des méthodes très polluantes et non renouvelables. Les prix dissuasifs d’investissement et de fonctionnement du TGV, le nombre de plus en plus grand en pourcentage des automobiles, l’augmentation des déplacements imposés, rebaptisés mobilités (gage évident de l’adaptation nécessaire au monde, facteur de modernité et donc de progrès ) et l’augmentation programmée et continue de leur nombre ( constructions de nouveaux aérodromes, autoroutes, …) va-t-il dans le sens d’une baisse du CO² ?
Quels sont les dangers du réchauffement climatique ? Quels sont ses avantages ? Combien de morts ce réchauffement climatique va-t-il entraîner ?
Nicolas Hulot annonçait à la radio que le réchauffement climatique entraînerait des centaines de milliers de morts par an dans le monde dans les 50 ans. A-t-on fait le calcul des morts qui, dans la période actuelle dont on nous dit qu’elle inaugure tous les dangers, ressortent de ces catastrophes climatiques ?
Non nous n’en trouvons trace nulle part !
Par opposition et par comparaison, quels sont les fléaux que nous pourrions éradiquer, beaucoup plus facilement qu’un réchauffement climatique inéluctable, dans un effort universel et solidaire?
Un certain nombre de causes de morts jugées unanimement comme inacceptables dans le monde entraînent chaque année un nombre de morts invraisemblable et accablant.
Le paludisme 1 200 000 (The Lancet 2012)[11]
La pollution atmosphérique 7 000 000 (OMS 2012)[12]
Les eaux polluées du tiers monde 3 400 000 (OMS 2014)
Les accidents d’automobiles 1 500 000
La faim 6 000 000 (OMS 2014)
Au total plus de 19 000 000 de personnes meurent chaque année dans le monde à cause de cinq menaces engendrées et développées par la société capitaliste son exaspération actuelle la « Mondialisation .
Une ville plus grande que New York est ainsi effacée du monde des vivants chaque année….
Il faudrait y ajouter les guerres très souvent l’œuvre de l’OTAN et de ses sbires et tant de fléaux et de maladies soignées seulement dans les seuls pays occidentaux[13].
Pourquoi les victimes de la pollution qui sont étroitement liés à l’augmentation du CO² n’engagent pas dans l’urgence des objectifs de réduction drastiques qui pourraient effectivement agir sur le réchauffement climatique? Pourquoi les solutions alternatives de transports non polluants sont elles tuées dans l’œuf ?[14]. Pourquoi cette volonté de nous traumatiser avec le réchauffement climatique est elle suspecte ?
Le développement du tiers monde que l’on peut envisager, avec l’expérience qui a permis de sortir l’Occident de la misère, moins polluant, plus maîtrisé, coopératif et solidaire et non pas axé sur le seul profit des plus riches doit il être remis en cause?
Le « réchauffement climatique catastrophe » dont les habitants et les usagers seraient totalement responsables nous obligera-t-il à payer , pour le développement des énergies douces nécessaires - actuellement non rentables[15], au moyen des impôts des plus pauvres, les investissements nécessaires au développement lucratif du capitalisme vert ? A exiger, après les traumatismes conjoints de la crise et du réchauffement climatique, le financement du capital fixe privé, sans discernement scientifique, pour produire les produits industriels de la quincaillerie verte ?
Il est peut être urgent pour l’ultralibéralisme d’éviter qu’une adaptation solidaire et démocratique, action de tous partout, globale et locale, écologique, au réchauffement climatique en cours, pour répondre efficacement aux catastrophes annoncées, ait lieu. Une action qui pourrait remettre en activité les fondements séculaires de la lutte des classes contre la poursuite injuste et mortifère des profits privés.
L’action totalitaire du GIEC et ses implications non scientifiques seraient-ils manipulés pour nous faire profondément douter de l’importance du développement scientifique et de ses possibilités de participer dans l’avenir au progrès social ?[16] Comment scientifiquement peut-on ignorer les causes naturelles du réchauffement climatique qui, en plus des effets de serre des gaz organiques, augmentera inéluctablement la température dans des proportions que personne n’est capable de prédire ?
Le livre de de Naomie Klein : « la stratégie du choc ou la montée d’un capitalisme du désastre»[17] montre combien la stratégie du réchauffement climatique anthropologiquement créé est propagée au moyen d’une propagande jamais connue en temps de paix comme un de ces « nouveaux désastres … concertés qui permettrait d’assurer le contrôle de la planète (et des consciences) par les tenants de l’ultralibéralisme tout puissant »[18] …
La véritable crise structurelle da capitalisme a peut être bien besoin d’une de ses habituelle guerres mondialisées, facteur de progrès économique assuré du capitalisme financier, industriel et militaire et de destruction massive d’habitats et de biens devenus en un clin de bombe renouvelable.....
[1] Emmanuel Todd article du Nouvel Observateur du 30 avril à l’occasion de la sortie de son livre « Qui est Charlie ? »
[2] En 1991 la répression occidentale contre l’invasion du Koweit ancienne région de l’Irak pétrolière annexé aux émirats du golfe en 1945 a fait entre 170 000 et 250 000 morts ( le Monde diplomatique cahier documentaire sur la guerre du Golfe)
Entre 2003 et 2011 après la honteuse campagne contre les armes de destruction massive en Irak ce sont plus de 500 000 personnes qui ont trouvé la mort ( le point du 18 octobre 2013)
[3] Guantanamo zone de non droits internationaux, aides aux diverses dictatures du monde, guerres …
[4] France Inter dimanche 3 Mai : prés de 6000 réfugiés ont été interpellés au large de la Sicile
[5] Article « Boat People, La mort en mer » de Doan Bui le Nouvel Observateur du 30 avril 2015.
[6] Dans un article de Elle montrant une jeune fille Vita Zaveroukha « défendant la patrie » s’avère être une véritable passionaria nazie activiste d’un groupe « Aîdar » reportage d’Anatoliy Shariy journaliste ukrainien.
[7] le plus souvent réalisés en Partenariat Public Privé (ce qui en alourdira la note, les coûts sont multipliés par 3),
[8] Dans le Moniteur des travaux publics du 2 mai 2015 était fait état d’une enquête qui montrait que 69% des grands projets d’équipements avaient des dépassements de coût (prohibitifs) et pour 75% d’entre eux des durées de réalisation incontrôlées…
[9] Les littoraux occupés depuis des millénaires comme le littoral des Pays Bas, le littoral méditerranéen en France sont « protégés », d’une montée des eaux qui dure depuis plus de 10 000 ans et qui le fait à un rythme de l’ordre de 3 à 4 mm par an montée après récession prises en compte.
[10] L’Institut national de l’étude démographique ( INED) va dans le sens de cet effroi programmé en mélangeant les migrants économiques aux migrants climatiques qu’ils chiffrent à 22 milions.
[11] The Lancet hebdomadaire médical britannique
[12] L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié en mars 2414 une étude selon laquelle quelque 7millions de personnes sont décédées en 2012 à cause de la pollution atmosphérique.
[13] La marchandisation des médicaments et de la médecine interdisent l’aide aux pays non solvables .
[14] cf article « L'étrange suicide du DG de Tata Motors à Bangkok » Le Monde 27 01 2014 à 12h13 relatant l’expérience Tata de la voiture à air comprimé et le suicide étrange de son dirigeant la veille de la présentation mondiale des prototypes fabriqués en France.
[15] Aides de l’état à l’énergie photovoltaïque et aux véhicules électriques
[16] l'objet « ridicule et particulièrement a scientifique » de la Conférence de Paris qui aura lieu en décembre 2015 est de s'entendre sur les moyens de contenir la hausse des températures en deçà de 2°C d'ici à 2100… nous materons les ardeurs solaires…
[17] De Naomie Klein « la stratégie du choc » Lemeac Acte Sud 2008
[18] Op cité de Naomie Klein