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Je dessine, écris, range mon appart, et fais du sport

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Billet de blog 20 décembre 2025

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Tous sauf deux

Lisant actuellement Face à la menace fasciste : sortir de l’autoritarisme de Ludivine Bantigny et Ugo Palheta, ouvrage datant de 2021, je viens faire part de mon aversion pour tous les partis politiques français actuels, ainsi que pour tous leurs représentants, à l’exception de C. Autain et d’O. Besancenot.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Hélas, malgré mon âge, 52 ans, et bien que j’aie pu profiter, dans ma toute jeunesse, de l’esprit de la révolte de 68, je n’ai jamais connu un seul homme politique qui m’ait inspiré la confiance ou la sympathie, et je compte les femmes politiques qui ont compté pour moi sur les doigts d’une main. 

Socialistes de droite, écologistes vendus, communistes saboteurs d’espoir, centristes fascistes, j’ignore jusqu’à aujourd’hui à quoi ressemblerait une nation démocratique. Né au sein d’une famille richissime et pinochetiste d’une part, et pauvre et collabo d’autre part, je n’ai eu droit qu’aux propos dénigrants de mes parents sur les personnalités de Salvador Allende, Ernesto Che Guevara, Victor Jara, ou Violeta Parra. À Paris, dans l’appartement cossu que j’habitais, Georges Brassens, Léo Ferré, Jean Ferrat, Serge Reggiani, Nina Simone, Bob Dylan ou Billie Holiday n’égayaient jamais nos soirées, et la musique était toujours pompeuse, classique, déprimante. Malheur que mon beau-père nous imposait à longueur de journée, au logis ou dans les Volkswagen dans lesquelles nous nous disputions. 

Je bois, je fume, je fume aussi, je ne fais aucun sport, je dessine à perte et l’on m’injecte des neuroleptiques chaque mois, pour une schizophrénie dont je n’ai jamais souffert et qu’un tortionnaire de la Colonie Dignidad, une secte de pédocriminels chilienne, m’a diagnostiqué après une peine d’amour. Je pense au suicide, mais j’aime trop mon fils, le souvenir de ma mère, assassinée par sa propre famille, et ma ravissante voisine pour quitter le navire. J’aime lire Mediapart, même si je regrette que leur ligne éditoriale n’aie pas de pendant dans la politique per se.   

Voilà ; je termine ce billet plein d’amertume, et en avouant aux abonnés qui pourraient me lire que je n’ai commencé à écrire tout ceci que pour faire la promotion de mon blog, dont je viens de dessiner l’image de présentation. À votre bon cœur. 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.