No body likes me, mais j’ai un toit un lit.
No body likes you, m’avait-il dit lui aussi,
Je pensais n’avoir plus qu’a attendre, abruti.
Je réalise avoir tout à apprendre, aujourd’hui.
Aujourd’hui maintenant, ce que je fais ?
Je reviens d’un dialogue entre une force sombre
Et une autre lumineuse, porteuse de savoir,
Entre autre espoir, jolie en plus, comme une rime en retard.
J’balance des poèmes inlus, inopérés, abracadabrantesques,
Fracturés de partout, et glissants comme pluie de Chine.
J’trimballe et Pratt et Breccia sous le coude, sous la clim.
Ce qui est important messieurs-dames, c’est la machine.
Que je vais me payer pour sécher la cantine, déprime. Thune.
Y’a un refrain voletant dans l’air,
As-tu le filet ? De quoi j’aurais l’air ?
Dans la Renault ? Dans l’atmosphère ?
Passe-moi l’eau. Passe-moi le camembert.
J’aurais M aux échecs, et je lui dirais, mec,
Avec mon roi je suis à la hauteur, matte !
Respiration originale, j’assimile que dalle…
Méditation alors, je m’assois sur le trousseau de clés aussi sec.
Mais reste ! M ! Ne pars pas, pas aussi sec !
Et la revanche de la partie que nous n’avons jamais joué ?
Me ferais-tu, me feriez-vous l’outrage ignoblable de m’en écarter ?
Et vous la jouer tout seul, avec ta guitare ? En bois ?
Bon ; mais sérieux, celui-ci c’en est un d’amour !
D’amour hété-ro-sexuelle. D’amour sensuelle.
Ça brûle paraît-il, alors j’ai jamais essayé. Yé-yé.
Je suis sur une barque, au Tennessee, avec John Lurie. Et un chien.
Je suis dans un hélicoptère, au Canada, avec Jacques Higelin. Et un chat.
Je suis sur une planche de saut périlleux, au Burkina, avec keuchi. Et le vertige.
Je suis sur une mauvaise pente, au milieux, comme par enchantement. Où ça s’arrête ?
Je suis dans une montagne russe avec Brejnev, mort de rire ou d’autre chose.
Je suis Tom Cruise, en mieux, pas dans mon dictionnaire ? V’là autre chose !
Bon ; l’ami arrive, ça fait pas propre dans un poème,
Alors, pendant que le vent s’engouffre, j’étouffais,
Je termine en t’envoyant de gros bisous, qui que tu sois.