Patrick Cohen retoutne sa veste ! Lui qui, au début de la prétendue 2è vague, à l’automne 2020, (voir ici) fustigeait l’insouciance des français qui ne portaient pas de masque et déclaraient qu’ils n’avaient pas peur ; lui qui dénonçait un relâchement de l’intelligence sur les plateaux télé en prenant pour exemples les déclarations de Laurent Toubiana, Jean-François Toussaint, Didier Raoult et Christian Perronne qui dénonçaient les mensonges du gouvernement ; lui qui disait que ces médecins « continuaient de pérorer et de ramener leur science sur des plateaux de télé où ils trouvent des oreilles complaisantes », le voila qui déclare aujourd’hui sur C8, de manière aussi tout aussi préremptoire (voir ici) :
« Enfin, grande déception, ce n’est pas le vaccin qui va nous débarrasser de ce virus. L’immunité collective, qui était censée éteindre l’épidémie avec une population vaccinée à 75 ou 80 % était un mirage, une illusion, la plupart des spécialistes en conviennent aujourd’hui. Ce concept ne marche pas, il ne peut pas marcher, hélas, avec ce coronavirus. »
Mais pas question pour autant de faire amende honorable, de rendre justice aux médecins cités plus haut en reconnaissant qu’ils avaient raison de préconiser les tests massifs et les soins aux malades détectés. Non, si la vaccination n’est pas efficace, c’est la faute au variant delta.
« C’est le variant delta qui a tout changé » relance l’animatrice qui fait face à Patrick Cohen.
« Exactement. Le delta qui a rendu les vaccins moins efficaces et dont le risque de transmission n’est réduit par le vaccin que d’environ 50 %. Ça veut dire que le virus continue de circuler chez les vaccinés, qu’il sera impossible de contenir la pandémie par la seule vaccination, que la propagation de ce virus va lui offrir de nouvelles possibilités d’évolution, de mutation vers de nouveaux variants et qu’il y a de grands risques qu’il devienne endémique, c’est à dire qu’il faudra vivre avec. »
Bon sang, mais c’est bien sûr ! Sans ce foutu variant, dont personne ne pouvait prévoir l’apparition, Patrick Cohen aurait eu raison sur toute la ligne et Didier Raoult serait demeuré « la pire offensive anti-science », comme Patrick Cohen le prétendait déjà sur le même plateau de C8.
Passons sur l’affirmation « le delta (qui) a rendu les vaccins moins efficaces », qui montre le haut degré de compétence scientifique de Patrick Cohen. Comme si un virus et son morceau d’ARN pouvait avoir la moindre intention de rendre quoi que ce soit plus ou moins quelque chose.
Mais c’est sûr, le coronavirus mute très facilement, de toute évidence. Didier Raoult le disait en décembre 2020. Les « vagues » successives de Covid sont en réalité la succession des variants.
Bon, la vaccination n’est donc pas une solution. « Il faudra vivre avec », conclut Patrick Cohen. Mais alors, c’est comme la grippe ?
Ben probablement. Pour la grippe, c’est un nouveau vaccin tous les ans et pour ceux qui tombent malades, aspirine, thé au miel, confinement quelques jours, sudation au chaud sous la couette. Sauf que là, pour la Covid, on prendra aussi de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine accompagnés d’antibiotiques pour prévenir l’inflammation pulmonaire. Rappelons que même sans soins, la Covid laisse indemnes plus de 99 % des gens qu’elle touche et que, comme la grippe, elle est plus dangereuse chez les personnes fragiles.
Alors pourquoi ce pataquès ? Cette restriction des libertés, cette panique organisée ? Consultez donc les profits des labos pharmaceutiques et les liens d’intérêts entre quelques décideurs du milieu médical et ces mêmes laboratoires. À cet égard, l’audition de Didier Raoult devant la commission d’enquête parlementaire, au début de la pandémie, est éclairante.
On connaissait les bulles financières. Nous connaissons maintenant les bulles sanitaires. Avec à la clé les mêmes profits pour une autre catégorie de capitalistes.