L'étude épidémiologique parue récemment dans The Lancet concernant l'efficacité de l'hydroxychlotoquine (HCQ) dans le traitement de la Covid-19 compilait les données issues de plusieurs milliers de patients traités dans de nombreux hôpitaux de par le monde. Elle concluait à l'inefficacité de l'HCQ pour traiter la Covid-19 et soulignait sa dangerosité.
L'OMS et à sa suite l'Agence nationale de santé (ANSM) avaient pris ces "résultats" pour argent comptant et décidé d'exclure l'HCQ de leurs essais thérapeutiques.
Pourtant, dans cette étude, il apparaissant d'emblée que l'administration de l'HCQ était sujette à caution et que les conditions de recueil des données étaient pour le moins floues. Très rapidement, des multiples mises en garde ont conduit The Lancet à suggérer la prudence quant à la confiance à accorder à ce travail. Trois des quatre auteurs ont ensuite demandé la rétractation de leur article.
Il reste que c'est sur la seule base de cette "étude" biaisée que l'OMS et les membres de l'Agence nationale de la santé et du médicament (ANSM) ont pris la décision d'exclure l'HCQ des essais thérapeutiques. Cette étude a même conduit le ministre de la santé à interdire son utilisation dans le traitement de la Covid-19.
Que le ministre soit léger, passe encore. Malgré sa formation de neurologue, il est possible qu'il soit passé dans ses études au travers de tous les exercices de réflexion scientifique. Mais les membres de l'ANSM sont censé être des scientifiques. Ils doivent savoir que dans ce monde, il est d'usage qu'un travail soit répété par plusieurs laboratoires, ses conclusion confirmées par des équipes indépendantes avant d'être considéré comme entièrement fiable.
D'où ma question : en rejetant si vite et inconsidérément l'HCQ, les membres de l'OMS et de l'ANSM se révèlent ils incompétents ou bien aveuglés par leurs a priori ?