Il faut en avoir une , de dose de magie dans l 'œil pour parvenir à voirun tableau.
Je ne saurai jamais ce que l 'autre a vu , en posant son regard sur la même toile que moi.
Et moi? Qu'ai -je donc d'unique pour pouvoir en parler ?
Quel est cet éclat qui m'assaille pour que sans un savoir académique,utile aux enseignants ,je sois subitement animée de ce pouvoir de vision magique ?
Dans ce tableau de C.-F. Daubigny, Les Bords de l'Oise, je sais sans queThéophile Gautier me l 'ait soufflé tout
l'abandon et la sérénité d' une nature d'époque .(lui qui écrivait en 1859: «Nulle part la touche ne cherche à se faire voir: il semble que la toile exposée devant le site se soit peinte toute seule par quelque procédé magique et d’invention nouvelle )
E t d'une façon différente , j'ai l 'œil qui ricoche devant le matador et la femme nue de Picasso . ( Peut-être même aurai-je ricoché d e la même façon devant le maitre ? nue?
Amanite,ou chamanite ?, le mot peinture est un caravansérail du monde desâmes et seulement des âmes
Suite logique les pendouilles de C.Boltansky , next stop