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Ma façon de voir un tableau est de balayer d' un regard toute
l'exposition et seulement après,
je me concentre sur un sommet de la collection ;
Je suis là ,confrontée là, à un périlleux exercice ,être en mêmetemps branchée et coupée de la magie de la toile au sens propre et figuré grâce à la technologie du web.
Dansce tableau choisi par "Le Monde ",mes agents de navigation de la toile me portent à ne voir que deux grosses mamelles et, monstrueusement, un seul pied ,ce qui est une répartition de la vision d' un corps sans autre membre que deux portions de femme en partie dessinée ,puis partagée et extraordinairementreconstituée.
Corps perdu et retrouvé ," lost and fund ",permettant à l'artiste de donner la surface partielle d'un organisme humain ,
les détails qui seront les horreurs de lacruauté .
Menus détails enfantés dans une réalité crue de l' univers de la sexualité nippone .
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Ce tableau est -il une œuvre d'art pour autant ?
Impératif de concevoir le vocable "œuvre d' art " avec celui de "art brut "
Je peux dire que ce tableau est un pari du mot Art , un barrage du mot artiste .
Un artiste est un rameau de l 'art .
Maintenant, le mérite de cet artiste dans cette exposition
est une toute petite magie par rapport aux artistes nippons du 18 siècle
venus perpétuer la muse des corps perdant et retrouvant la grâce des femmes et des hommes
pendant le moment crucial de l ' orgasme .