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Billet de blog 13 juin 2010

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Histoire de Mouloud Mammeri,un auteur algérien méconnu dans son Algérie natale

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Réagir et méditer est un numéro de style dont ma paresse m 'a longtemps éloignée,

m 'a toujours gagnée , vidée, avariée ,en tant que participante aux vérités du réel

et de la puissance de la pensée redoutable vouée à la magie du souvenir ,

mariée généreusement aux roueries et aux machineries de l ' Histoire et de la vérité sur soi - même .

Réanimer le mur de silence qui a été édifié sur la personne de MouloudMammeri ,est un devoir de mémoire

pour l 'auteure que je suis devenue et la vérité de mon histoire .

http://www.kabyles.net/Lettre-de-Tahar-Djaoud-adressee -a,05210.html

"Uneatmosphère lourde, rendue opaque par la des pipes de hashish,dont les petits feux rouges piquetaient l' ombre partout,noyaient des groupes d'hommes et de femmes accroupis enrond.(...). (la musique) était sauvage, monotone,martelante, déchaînée ou au contraire caressante et douce comme unbaiser. Dans chaque coin, des hommes, des femmes étaient secoués defrissons, ils gloussaient de partout, remuaientconvulsivement les épaules au rythme du violon. Un second coupd'archet prolongé et plusieurs hommes à la fois, rejetantleurs burnous, poussèrent un cri de bête fauve et sautèrentau milieu de la pièce, ils se tenaient par les bras et dansaient. Onentendait par intervalle les craquements de leurs os. Des femmes, des hommes énivrés, des jeunes gens fougueux, desvieillards, dont le délire orgiaque décuplant les forces,sautèrent à leur tour et, se tenant aussi par les bras, formèrentautour du tas immobile des jeunes femmes stériles uncercle délirant. Pelotonnée sur elle-même, la tête sur lesgenous de Davda et couverte d'un foulard noir, Aazi laissait déferler sur elle ce déchaînement de rythmesdémoniaques et de râles extatiques dans l' espoir qu'un pareildéploiement de force bestiale allait éveiller dans son sein un souffle de vie." "

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