Il est insoutenable de prétendre qu’un pays comme le nôtre, beaucoup plus développé et riche qu’il ne l’était dans les années 1940, serait condamné à régresser et à la récession. Seule la volonté d’une classe sociale minoritaire d’accroître encore ses privilèges peut l’expliquer.
C’est pourquoi nombreux sont nos concitoyens qui voient d’abord dans le plan Bayrou-Macron un Himalaya d’injustices et d’inégalités.
Pour l’affronter, tous les syndicats ont retrouvé leur unité sur des analyses et pour des objectifs partagés au niveau de ce que nécessite une sortie de crise par le haut.
Il est faux et ridicule de considérer que notre génie national, ses capacités d’innovations seraient incapables de faire avancer d’un même pas santé publique et dignité des agriculteurs.
Mensonge de prétendre que nous serions incapables de réussir aujourd’hui ce que nous avons accompli ensemble dans une France en ruines, au sortir de la guerre.
Des communistes y ont attaché leurs noms et leur pouvoir d’invention.
Le monde du travail, de la création et de la culture, ses syndicats, associations professionnelles, sur toute la planète, nous ont envié le programme du Conseil national de la Résistance, considérant qu'il pouvait devenir un objectif à atteindre et un point d'appui. Partout, les bourgeoisies y ont vu l'ennemi à abattre, bien avant que Donald Trump passe aux travaux pratiques avec bien peu de résistance des chefs d'Etats de l'Union européenne et Emmanuel Macron qui voudrait nous faire croire qu'il y est pour rien.
Quel est le mandat qu'il a demandé à Ursula van der Leyen de défendre à la Maison Blanche ?
Aujourd'hui, nous est envié le génie créatif de la cérémonie parisienne d’ouverture des derniers JO.
Il est faux de prétendre que nous aurions tout perdu. Cela ne resterait exact que s'il ne s'agissait que de l'activité des partis du NFP.
Une simple pétition, lancée par une seule jeune femme, montre que nos concitoyens sont disponibles pour s'investir dans l'action publique, dès lors qu'ils y trouvent de l'intérêt, pour eux, leurs enfants, leurs proches, le pays et la paix dans le monde.
Leçon de grande portée qui mérite enfin d'être entendue. Sera-t-elle tirée par tous ceux, sans exception aucune, qui portent une lourde responsabilité dans le marasme actuel, les partis politiques du NFP.
Leurs autocritiques sont attendues, en premier lieu par ceux qui soutiennent encore les uns et les autres. C'est dire le niveau des déceptions qu'ils génèrent. Avec pour conséquences la diminution drastique de leurs effectifs militants, de leurs implantations et un vieillissement généralisé. Aucun ne peut se prévaloir de représenter une force propulsive pour les jeunes. D'où ce sentiment qu'ils appartiennent à un passé révolu. Ce n'est pas un point de vue partisan. Seulement un simple constat qui peut bien sûr être contesté et qui le sera. Je n'en doute pas.
Si c'est pour ce qu'il est, rien de plus naturel qui pourtant est devenu exceptionnel dans des confrontations d'idées en voie de disparition.
Or elles sont indispensables pour connaître, dans toute leur diversité et leurs implications, les contradictions présentes dans la société capitaliste que cette dernière s'avère incapable de résoudre autrement que par la force, la restriction des libertés publiques et de la démocratie. Il en va ainsi de l'incapacité de permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail sans qu'ils mettent leur vie en danger et celle des consommateurs des légumes et des fruits qu'ils produisent.
Choisir entre la peste et le choléra, entre le suicide individuel et la disparition collective de l'agriculture paysanne, leur principal syndicat ne leur propose que ces alternatives, celles de la loi Dufront. On ne s'étonnera pas si les agriculteurs et les policiers sont ceux qui se suicident le plus.
A retarder les changements fondamentaux dans ces deux domaines, ils ne sont plus que des terrains privilégiés dans lesquels se déploient toutes les surenchères démagogiques de l'extrême droite qui partagent la caractéristique d'aggraver toutes les difficultés qu'elles prétendent résoudre. C'est même leur objectif politique.
S'en inspirer avec l'illusion d'y trouver de bons résultats électoraux produit toujours le même résultat. L'extrême droite progresse. Ses copistes y perdent leur âme et le pays s'enfonce dans la crise politique.
A conserver présent à l'esprit dans la préparation des élections municipales générales de 2026.